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lundi 9 février 2015

Union civile pour les lesbiennes et les gays grecs

Le ministre de la justice Paskevopoulos annonce à la Vouli (Parlement) que le gouvernement va légaliser l'union civile pour les homosexuel(le)s.

Bonne nouvelle ! une de plus.

Nouvelle qui fait litière des accusations des chiens de garde et des pudeurs des bonnes âmes effarouchées qui ont crié au loup quand Syriza s'est allié, avec raison, aux Grecs indépendants, présentés à dessein comme un épouvantail, pour mener une politique de Résistance.

Après la nationalité pour les enfants d'immigrés, voici l'union civile pour les lesbiennes et les gays : Syriza va faire progresser les droits de tous, l'égalité de tous, la justice pour tous. Voilà le vrai message.

Ceux qui refusaient tout droit aux homosexuel(le)s, qui manipulaient Aube dorée, qui persécutaient des femmes séropositives, qui ont dynamité la prévention du SIDA, fait éclater les contaminations, privé des séropositifs du droit d'accès au traitement, ce sont les collabos du gouvernement droite-socialistes aux ordres de Berlin et de Bruxelles.

Appel à manifester

Le mercredi 11 février sera une journée cruciale où les oligarques européens tenteront, par tous les moyens, de faire lâcher le gouvernement de résistance Syriza/Grecs indépendants issu de élections du 25 janvier dernier.

Le 11 à 18h30, le peuple grec manifestera devant le Parlement, sur la place Syntagma (de la Constitution), son soutien au gouvernement qu'il s'est choisi et son opposition aux politiques germano-européennes, stupides et criminelles, qui l'écorchent et l'étouffent depuis cinq ans.

Le combat du peuple grec contre l'Europe des oligarques est le combat de tous les peuples européens, tous menacés par l'Europe des oligarques.

Venez, vous aussi, manifester votre soutien au peuple grec et à son gouvernement de Résistance, le même jour, à la même heure qu'à Syntagma, sur la place du Palais-Royal à Paris.

La fin du discours de Tsipras, hier

traduite par Stathis Kouvelakais, maître de conférences en philosophie politique au King's College de Londres... et sans commentaire : ce texte en dit assez long par lui-même !

« Nous vivons des moments historiques. Les événements bouleversants des derniers jours portent la marque du peuple grec. Le peuple n’a pas délégué ses responsabilités, il y a mis son âme. Il n’a confié le pouvoir à personne, il a pris son sort en main.

Il n’a pas exprimé sa désapprobation. Il a honoré les générations précédentes qui ont résisté et ressuscité ce pays. Il a mis en réserve de l’espoir pour les générations à venir.

Il n’a pas simplement rejeté les chantages et les ultimatums.

Il s’est levé.

Ce peuple ne mérite que le respect. Il mérite d’avancer fièrement, il mérite de vivre dans la dignité. C’est pour cela que ce gouvernement ne peut être que la voix de ce peuple.

A son honneur, à son histoire, à la culture dont il est le porteur, nous ne pouvons être que l’expression de sa volonté.

C’est pour cela que nous ne négocierons pas notre histoire.

C’est pour cela que nous ne négocierons pas la dignité du peuple.

Pour nous, ce sont des valeurs sacrées et intangibles.

Nous sommes chair de la chair de ce peuple, nous sommes issus des pages de son histoire, c’est ce peuple que nous allons servir.

Nous sommes chaque mot de la Constitution de ce pays. Nous avons prêté serment à cette Constitution. C’est à cette Constitution que nous resterons fidèles, et nous y resterons fidèles jusqu’au bout, pour que justice soit rendue aux rêves, aux valeurs, aux luttes et aux sacrifices du peuple grec ».