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vendredi 29 juillet 2016

Romaric Godin dans ses oeuvres

"Au jour" Romaric, pitié ! La responsabilité du FMI est mise au jour... et pas à jour, c'est son agenda qu'on met à jour. Mais qu'elle m'énerve cette faute !!!

A part cela le Romaric du jour, sur une des faces cachées de l'écorchage en règle des Grecs par l'UE et le FMI, est toujours aussi passionnant. Et accablant, et révoltant !!!

Lisez-le d'urgence, je vous garantis que vous ne serez pas déçu. Un échantillon ? "Le FMI a agi sous la pression des intérêts de certains pays de la zone euro, contre ses propres intérêts et a cherché pour cela à court-circuiter le conseil d'administration."

Il y a, ici ou là, des procès pour crimes contre les peuples qui se perdent... et, dans chacun de nos pays, il y a des procès pour haute trahison de ceux qui se sont faits le relais de ces politiques criminelles qu'il va, un jour, falloir mener.

Intelligence avec l'ennemi

Ces temps-ci, la caste politique s'est lancé dans le grand concours Lépine de la lutte antiterroriste tous azimuts.

Guantanamo, bazooka - et pourquoi pas lance-flamme, réduction de l'Etat de droit à des arguties juridiques sur lesquelles il faut s'asseoir afin de multiplier les lois d'exception, de sorte que, le jour où une dictature s'instaurerait, elle n'aurait même rien à inventer de plus pour s'imposer, on est chaque jour plus effaré par l'incohérence et l'irresponsabilité des gugusses qui nous gouvernent.

Forcément, ils sont responsables, par les politiques européennes, économiques, monétaires, sociales, qu'ils mènent depuis 40 ans, vraie droite et fausse gauche mêlée de la dissolution du lien national par l'Europe, de l'incapacité à donner envie d'être français, à proposer un autre horizon qu'un taux de déficit budgétaire et l'enrichissement personnel. Faute de quoi, on a vu reparaître et prospérer les identités tribalo-religieuses qui aujourd'hui tuent.

Ils sont doublement responsables car, au nom de leur Europe allemande et néolibérale, avec son idéologie ordolibérale idiote et ses contraintes stupides, on a désarmé ceux qui, aujourd'hui, devraient nous protéger. Pour respecter les Diktats de Merkel, on n'a cessé de réduire partout, les postes, les crédits, c'est-à-dire, la présence de l'Etat qui protège et fait du lien, le format de nos armées, épuisées par des engagements à répétition, absurde parce qu'illimités et sans but de guerre, etc. On a organisé le démaillage territorial par la suppression des RG, multiplier les restructurations destinées à faire des économies, au profit de l'illusion technologique (les machines, c'est moins cher que des hommes qu'il faut former, payer pendant leur carrière et leur retraite) qu'on pouvait remplacer les hommes sur le terrain...

L'Europe tue... et pas qu'en Grèce par la liquidation de l'Etat social. Ici aussi.

Tout cela est un immense échec aux conséquences incalculables, un échec comparable à ceux de 1940 ou de 1958. Le naufrage d'une caste faillie dont nous n'avons pas fini de payer les conséquences.

Or donc, la dernière invention du concours Lépine de cette caste qui nous a conduit à la catastrophe depuis 40 ans, le dernier gadget sorti du chapeau de ces gugusses qui croient encore (mais le croient-ils seulement ou ne cherchent-ils désespérément qu'à se faire illusion à eux-mêmes ?) que leur activisme passe encore pour de l'activité, et leur hystérie pour de l'efficacité, c'est l'incrimination pour "intelligence avec l'ennemi".

Pourquoi d'ailleurs être contre a priori ? Certes, accuser des djihadoterroristes d'd'intelligence, ce serait un peu comme faire un procès de clairvoyance à Merkel, de sobriété à Juncker ou de courage à Hollande. Mais bon, passons.

Le problème, c'est que du coup, 95 % au moins de la caste politique pourrait bien se retrouver en taule, vu que l'ennemi est la production conjointe du Qatar et de l'Arabie Saoudite, avec la Turquie en guest star. Cela dit, ça pourrait nous permettre, du coup, d'être débarrassé d'un petit homme haineux, incohérent qui prône le contraire de ce qu'il a fait, qui est toujours très énervé et qui va donner des petites conférences bidon en échange de gros vrais chèques de l'ennemi.

jeudi 28 juillet 2016

Surenchère cardinalice dans l'ignoble

23i en rajoute une louche dans l'ignominie ambiante en profitant de "l'occasion", de manière franchement ignoble, pour s'en prendre aux "déviances des moeurs et légalisation des déviances".

C'est sans doute un intégriste de l'homosexualité et du mariage pour tous qui a égorgé un prêtre !

Décidément, toutes les religions se valent et, dès qu'elles le peuvent, entendent imposer, par tous les moyens, même les plus dégueulasses comme cet amalgame dégueulasse (tout en gloussant padamalgam), leur vision à notre liberté.

Au-delà de leurs contradictions internes - parfois sanglante, on vient, hélas, d'en avoir une fois de plus la preuve -, l'Internationale des culs-bénits reste une réalité.

On le savait, mais il faut remercier Mgr 23, de nous le rappeler avec son immonde saillie.

Mais là je sature vraiment. Nausée.

mercredi 27 juillet 2016

Déclarations toxiques

Le gugusse qui est en contrat à durée déterminée à l'Elysée aura réussi, dans sa dernière allocution, à caser deux énormités : que la nation est donc une mosaïque de "communautés", parmi lesquelles la "communauté catholique" ; et que ce meurtre est une "profanation", c'est-à-dire un geste d'irrévérence et d'impiété.

Comment peut-on être à la place où il est, dans les circonstances où nous sommes, et employer des mots à ce point inappropriés et à ce point toxiques et pathogènes ? Des mots qui nous mettent exactement sur le terrain symbolique qu'a choisi le totalitarisme à l'oeuvre ? Comment peut-on faire preuve, à ce point, de confusion mentale ou de bêtise, et d'irresponsabilité ?

Quant à l'employé du Qatar et grand lécheur de babouches saoudiennes, il parle d'arguties juridiques pour qualifier l'Etat de droit...

Cette nomenklatura qui n'a plus d'autre projet que sa perpétuation au pouvoir est globalement faillie. Pour paraphraser Isonesco, maître en théâtre de l'absurde, la question : comment s'en débarrasser ?

lundi 25 juillet 2016

Convention démocrate, règlements de comptes dans la Caste et rétablissement de la démocratie en Turquie

Où l'on apprend que, aux primaires démocrates, le candidat Sanders ne pouvait pas gagner parce que les dés étaient honteusement pipés.

Quelle surprise ! Je ne parviens pas à y croire.

EU ou UE, avant même le TAFTA, c'est bien le même combat ! Si tu votes mal, on s'arrange pour que tu votes bien quand même. La démocratie n'est plus acceptable, dans le cadre euro-atlantique néolibéral, que lorsqu'on connaît le résultat d'avance.

Sinon, chez nous, les deux coqs Valls et Estrosi n'en finissent pas de s'étriper en public, en direct et en différé.

Hé oh la droite ! - a lancé ce qui fait fonction de Premier ministre ce matin. On s'est fait sépuku en appelant à voter pour toi afin de "faire barrage au fascisme" ! Faudrait voir à t'en souvenir et renvoyer l'ascenseur !

Quand les familles mafieuses se mettent à ne plus respecter l'omerta, il y a en effet du souci à se faire !

Je ne sais pas quel est le fond de l'affaire, l'enquête le dira... peut-être, si on n'entrave pas le travail des enquêteurs afin qu'ils disent ce qu'on attend qu'ils disent, comme on ne tient compte de ce que disent les électeurs que lorsque c'est conforme à ce qu'on attend qu'ils disent. Mais cette pitoyable guéguerre en dit long sur l'état de déliquescence - pour ne pas dire de putréfaction - de la Caste.

Du coup, le FN n'a qu'à se taire et éviter de dire ses inévitables conneries pour ramasser la mise. On vit vraiment dans un monde formidable !

Sinon, à nos portes, face à cette Grèce que l'Allemagne et l'UE ont pris tant de soin (dans leur aveuglement idéologique et géostratégique) à affaiblir et écorcher depuis 2009, la dictature islamofasciste rétablit à toute berzingue la démocratie (la novlangue Erdogan vaut son pesant de pistaches et atteint presque le niveau de la novlangue européenne) : hier, on a appris successivement l'arrestation de Zehra Dogan, une journaliste hors ligne officielle, et pour cause, elle est kurde et féministe. C'est dire si elle a forcément trempé dans le coup militaire et dans la conspiration inventée pour justifier une épuration manifestement préparée de longue main.

Puis on a appris qu'Amnesty International avait recueilli des "preuves crédibles" de l'usage de la torture depuis le début du rétablissement de la démocratie en Turquie.

Mais alors ça, j'ai vraiment du mal à y croire ! C'est tellement imprévisible....

Et puis, si c'était vrai, l'UE aurait sans doute déjà fait part de son indignation, différé le versement des milliards promis au sultan par notre chancelière à tous afin de récompenser le sultan de son chantage aux migrants ! Elle aurait peut-être même déjà suspendu toute reprise également promise des négociations d'adhésion, voir pris des sanctions ! Pour l'instant, la Commission européenne n'a fait part que de son inquiétude ! On peut donc continuer à coffrer et torturer tranquillement.

En revanche, en Grèce, c'est indéniable : "ça va mieux !" comme dirait notre Albert Lebrun national ! La preuve ? Alors qu'on ne pouvait retirer que 420 euros par semaine, on va désormais pouvoir retirer 840 euros par quinzaine.

Ou de l'art de prendre les gens pour des cons...

vendredi 22 juillet 2016

Tsipras en amuseur public, Hollande en... lui-même, et l'UE en Sarraut

Il y a quelque temps, j'ai déjà parlé ici de la diversion du gouvernement dit de gauche radicale qui se trouve actuellement à la tête de la colonie germano-européenne de Grèce consistant à modifier la loi électorale en espérant ainsi que Syriza ne dégringolera pas tout-à-fait assez pour être indispensable à un gouvernement de coalition que la loi électorale a pour but de rencre nécessaire en toutes circonstances.

Cette loi à donc été adoptée hier.

Faute de pouvoir gouverner, puisque par ses capitulations en chaîne, Tsipras s'est entièrement mis dans la main de ceux dont il exécute servilement les décisions, le gouvernement soi-disant de gauche radicale amuse la galerie, grenouille, magouille et carambouille...pour faire croire qu'il existe encore.

Tout cela est n'a d'ailleurs strictement aucune portée puisque la loi électorale ne peut s'appliquer lors des prochaines élections et que la prochaine majorité abrogera probablement ce texte.

C'est tout juste lamentable...

L'est tout autant ce qui nous sert de chef de l'Etat qui atteint ces temps-ci un niveau de pathétique rarement vu depuis Albert Lebrun.

Ainsi aura-t-il suffi que Merkel - notre chancelière à tous - affiche sa compréhension à l'égard des délais jugés nécessaires par le nouveau Premier ministre de sa Majesté pour négocier le Brexit, que notre va-t-en guerre aux quatre coins de la planète, prêt à déclencher une guerre nucléaire contre ces salauds d'Anglais qui refusent de continuer à subir la dictature imbécile de Bruxelles, se contredise et s'aligne aussitôt. Piteusement.

Ca en deviendrait drôle si ça n'était pathétique, cette frénésie de soumission.

Reste notre ami et allié Erdogan... Devant la chape de plomb de la dictature islamofasciste qui s'appesantit chaque jour davantage sur le pays, la Commission européenne a fini par se fendre d'un communiqué exprimant... son inquiétude.

Le sultan en tremble de peur !

On aimerait, là aussi, pouvoir en rire... si ce n'était tragique. En réalité, mon ami Frédéric Farah m'a rappelé un discours dont je me souviens encore l'effet qu'il m'a fait lorsque, pour la première fois, j'ai entendu cette archive sonore. J'étais déjà passionné d'histoire, notamment celle du deuxième conflit mondial (moins que jamais il ne faut le qualifier de second, ce qui signifie qu'on exclut la possibilité d'un troisième).

Il s'agit du discours de réponse du président du Conseil, Albert Sarraut, à la remilitarisation de la Rhénanie par Hitler (1936), en contravention au traité de Versailles : "Nous ne laisserons pas placer Strasbourg sous le feu des canons allemands". Ensuite de quoi on ne fit rien.

Je suis certain d'avoir compris, en entendant cette voix pleine de résolution martiale, que la gesticulation conjuguée à la paralysie de la volonté conduit inéluctablement à la Catastrophe.

mercredi 20 juillet 2016

Chypre... année 42 après l'invasion turque

ll y a 42 ans, la Turquie prenait le prétexte d'un coup d'Etat de la junte grecque, téléguidé par les Etats-Unis d'Amérique, contre l'archevêque Makarios, président démocratiquement élu et non-aligné (surnommé à Washington l'archevêque rouge ou le Castro de la Méditerranée), et qui ne menaçait nullement la minorité turque, organisée en enclaves depuis que, en 1963, ses chefs, en accord avec Ankara, s'étaient retirés des institutions démocratiques chypriotes, la Turquie prenait ce prétexte pour envahir le nord de Chypre.

Elle était alors dirigée par un gouvernement de coalition entre le social-démocrate Ecevit et son Vice-Premier ministre islamiste Erbakan dont le le Parti du salut national fut le moule de l'AKP et d'Erdogan.

L'invasion se déroula en deux temps, sous le regard satisfait d'Henry Kissinger : avant elle, Makarios envisageait de remettre en cause le statut aberrant des bases militaires britanniques hérité de la guerre d'indépendance et des accords léonins qui y mirent fin. Après l'invasion, aucun gouvernement chypriote ne songerait plus à remettre en cause cette présence des Anglais, c'est-à-dire de l'OTAN, tandis que la Turquie, membre de l'OTAN, occupait le nord. Ce magnifique porte-avions (et station d'écoute) qu'est Chypre, au large du Proche-Orient, passait d'un non-alignement actif à une soumission de fait à l'OTAN.

Meurtres, tortures, nettoyage ethnique, spoliations, disparition de prisonniers de guerre et de civils, femmes, enfants, vieillards, popes... : il y eu plus de disparus, en proportion de la population chypriote, que de déportés en France durant la seconde guerre mondiale, plus que dans n'importe quelle dictature d'Amérique latine des années noires, et sur leur sort, les gouvernements turcs, civils ou militaires, laïcs ou islamistes, ont toujours refusé de donner la moindre explication, refusant même, contre toute évidence, de reconnaître que l'armée turque les avaient enlevés (dans la tradition des janissaires ou du génocide arménien, et comme en Amérique latine, des enfants auraient été distribués à des familles turques) et détenus - pour certains pendant plusieurs décennies, quand d'autres ont fait l'objet de massacres collectifs (voir mon roman : Le Château du silence).

La Turquie s'est rendue coupable à Chypre de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité restés impunis.

Au regard des conventions de Genève, elle se rend en outre constamment coupable depuis, en établissant dans les territoires qu'elle occupe, sur les terres des propriétaires grecs spoliés, des milliers de colons qui sont aujourd'hui aussi ou plus nombreux que les Chypriotes turcs qui, eux, ont eu tendance à partir, notamment vers l'ancienne métropole anglaise, et quitter le pseudo-Etat de Chypre-Nord, largement mafieux, dépendant entièrement d'Ankara et reconnu par la seule Turquie.

Tout ceci dans l'indifférence de l'UE qui a successivement fait dépendre l'adhésion de la République de Chypre de l'accord... d'Ankara, qui a soutenu l'inique Plan Annan, reconnaissance pure et simple du coup de force turc et de la colonisation, qui reste inerte devant toutes les provocations militaires de la Turquie visant à empêcher Chypre d'exploiter les gisements de gaz se trouvant entre ses côtes et celles du Proche-Orient, qui a étranglé Chypre au moment de la crise bancaire et qui n'a jamais exercé la moindre pression sérieuse sur Ankara, qu'elle finance pourtant très largement au titre de l'aide à l'union douanière (sans même parler des récents cadeaux de la chancelière Merkel, notre chancelière à tous, au sultan Erdogan), pour obtenir, enfin, une solution à cette question de Chypre, solution dont chacun sait quels sont les contours mais que personne n'a la volonté politique ni le courage d'imposer à Erdogan.

dimanche 17 juillet 2016

Lectures complémentaires

Une lectrice de ce blog me signale un article bien intéressant, publié sur celui de Paul Jorion, qui fait des réflexions fort proches des miennes, apporte des éléments complémentaires intéressants et posent de bien passionnantes questions.

Et hier, au moment où je publiais mon papier sur ce drôle de putsch, un responsable de Parti de Gauche, écrivait sur son blog un papier aux conclusions convergentes...

Bref, au-delà, de nos médias dominants, de Merkel et de ses larbins de l'UE pour lesquels le rétablissement de la démocratie commence par le lynchage, quelques égorgements, la torture ou l'humiliation de jeunes soldats qui, parfois, semble-t-il, pensaient n'être engagés que dans un exercice, par des pogroms contre les Alévis et les Kurdes, par la liquidation en 24 heures du tiers de la magistrature, c'est-à-dire de ce qui restait d'Etat de droit en Turquie, certains essayent de comprendre ce qui s'est passé, au-delà de la langue de bois européenne et de l'aveuglement géopolitique de la caste qui nous conduit à l'abattoir.

Chèque en blanc... ou chèque de combien ?

Ayrault sur Daesh et la Turquie : Il y a des questions qui se posent. Il y a une part de fiabilité et il y a une part de suspicion aussi, c'est vrai"... Ptêt ben qu'oui, ptêt ben qu'non ! Ca, c'est une politique et un ministre des Affaires étrangères... A côté Tallelleyrand et Couve de Murville n'ont qu'à bien se tenir !

Et il n'est pas prêt à faire "un chèque en blanc" à Erdogan pour faire des purges... Nous voilà rassurés !

S'il n'est pas en blanc, il sera de combien, cette fois le chèque : 3 milliards, 6, 12 ??? C'est vrai que ça, Ayrault ne peut pas le savoir : c'est Merkel qui décide du montant des chèques à Erdogan !... comme du reste. Ayrault, dont la principale qualité pour occuper le poste qu'il occupe est de parler couramment la langue du Maître, n'est là que pour expliquer que le Maître a toujours raison.

Je suis curieux de voir comment l'UE - c'est-à-dire l'Allemagne - va ou non justifier la transformation, à ses portes, face à une Grèce qu'elle a tout fait pour ruiner (ah le génie géostratégique de Mogherini et Juncker ! à côté Napoléon et Staline, c'est de la petite bière) et l'a piétinée une fois à terre, d'une Etat islamo-autoritaire en Etat islamo-totalitaire, si elle va continuer à le financer grassement à coup de chèques en blanc ou pas, si elle va continuer à négocier tranquillement son adhésion à l'UE.

On vit une époque formidable, n'est-il pas ?!

samedi 16 juillet 2016

Coup d'Etat raté en Turquie... à moins qu'il n'ait réussi !

Si même l'armée turque n'est plus foutue d'exécuter "proprement" un coup d'Etat, je vous demande où va le monde, mon bon monsieur !

Hier soir, lorsqu'on a appris le putsch en cours en Turquie, j'ai évoqué deux hypothèses sur Facebook. La première était un coup sérieux patronné par les Ricains pour se débarrasser d'un Erdogan devenu insupportable en raison de son soutien à Daesh, jamais démenti contrairement à ce que prétend la propagande, et du fait qu'il tire dans le dos des Kurdes, alliés de Washington sur le terrain.

"L'autre hypothèse - écrivai-je -, c'est la manip téléguidée par Erdogan pour justifier la concentration du pouvoir entre ses mains, un état d'exception et une réforme constitutionnelle à la hussarde."

On est désormais fixés.

Quelques déclarations d'officiels américains manifestement de plus en plus énervés du petit jeu si peu trouble (blanchiement du pétrole et des autres production du califat, libre-circulation des combattants de Daesh, alimentation de ceux-ci en armes, délivrance de vrais faux passeports à leurs tourroristes...) d'Erdogan avec Daesh, et notamment celles du du secrétaire à la Défense Ashton Carter, sur le non-contrôle de la frontière turco-syrienne par le sultan, constituaient des avertissements sans frais... D'autant que, sur le terrain, les Américains ont choisi les Kurdes comme alliés, des Kurdes dans le dos desquels Erdogan n'a jamais cessé de faire tirer.

La première hypothèse était donc envisageable, d'autant que Kerry était à Moscou et qu'on pouvait penser que, sur ce dossier, malgré les désormais permanentes provocations de l'OTAN à l'égard de la Russie, une convergence d'intérêts existait entre Russes et Américains.

Par ailleurs, Erdogan est chaque jour plus engagé dans une folle dérive autoritaire et mégalomaniaque. Il faut être aussi bête ou cynique que l'UE pour ne pas la voir... ou pour refuser de la voir et la financer, comme c'est le cas depuis les imbéciles équipées de Merkel à Ankara, l'UE cédant honteusement, devant l'alliance du sultan et de la chancelière du Reich, à son chantage aux migrants : note salée dont pas un sou n'arrivera aux migrants et dont l'essentiel ira dans les poches de l'islamofasciste, de sa famille, de son clan, de son parti dont le pouvoir repose en grande partie sur un clientélisme de plus en plus difficile à financer du fait du marasme grandissant de l'économie turque - en plus de la fraude, de la terreur... et d'une réelle popularité dans la Turquie traditionnelle qui n'a jamais accepté les réformes kémalistes et qui, dès les années 1950, a toujours voté, sitôt que les élections avaient une apparence de sincérité et de liberté, pour des partis islamo-réactionnaires.

En outre, tandis qu'Erdogan s'appuyait sur les services spéciaux, l'armée turque subissait, depuis une décennie et demie, des purges a répétition et des procès truqués. Une armée qui, depuis la fin des années 40, est formée et armée par les Etats-Unis. Une armée qui a déjà réalisé de nombreux coups d'Etat, au nom de la sauvegarde de l'héritage kémaliste dont Erdogan a conduit la liquidation systématique - héritage kémaliste, qu'il convient de ne pas prendre pour ce qu'il n'est pas : la laïcité kémaliste est plus proche de la religion contrôlée de type bonapartiste que de la laïcité IIIe république, et l'Etat kémaliste n'a jamais été qu'une dictature, souvent sanglante, fondée sur un parti unique et plus proche du fascisme italien que de la démocratie.

Et puis il y a l'économie, qui dépend de la consommation européenne de plus en plus exsangue grâce à la géniale politique de Merkel (n'en déplaise à Eurostat dont les calculs sont aussi fiables que ceux de l'instut de statistique nord-coréen) et qui est donc fort mal en point. Aussi Erdogan n'est-il resté au pouvoir, l'an dernier, après de premières élections législatives dont il a refusé de tenir compte des résultats, que grâce a une sanglante stratégie de la tension probablement organisée par l'Etat profond à sa botte, destinée à montrer qu'il est le seul garant de l'Ordre, et des fraudes électorales massives. Il voulait une majorité lui permettant d'établir un régime de démocrature - un régime autoritaire et personnel à façade parlementaire dans le genre Orban en Hongrie.

Il a eu sa majorité, après quelques attentats bienvenus, lors des deuxièmes législatives, mais les choses traînent. Trop. Et puis l'armée, la magistrature, le barreau, la presse, l'opposition parlementaire restaient des obstacles à l'accession du néo-sultan à une toute-puissante présidence à vie. Le putsch est la divine surprise, ou l'occasion qu'on a laissé mûrir et arriver à terme pour mieux l'utiliser, qui va permettre de faire le ménage, sans aucun... ménagement.

Gageons qu'en plus des exécutions sommaires qui se multiplient (combien de jeunes soldats de la troupe seront-ils égorgés par des barbus ? combien seront-ils fouettés comme on le voit sur les premières photos ?) et des 2745 magistrats déjà révoqués (les magistrats étaient donc de mèche avec les putschistes ? On le saurait déjà, 12h après l'échec du putsch ? Les listes auraient-elles été déjà prêtes ?), l'accusation de liens avec les putschistes va permettre d'incriminer, de torturer, d'embastiller, d'exécuter (légalement si on rétablit la peine de mort comme on le demande déjà à l'AKP, ou pas), tout ce qui ne chante pas encore les louanges du sultan d'Ankara.

Ou comment un coup d'Etat peut en cacher un autre ; je ne sais pas si Erdogan a lu Machiavel, mais je suis sûr qu'il en maîtrise toutes les subtilités.

Ce qui n'est pas le cas de la misérable UE dont on gage également qu'elle fermera les yeux, les oreilles et la bouche - vous me direz que cela vaut mieux, quand on lit le communiqué pondu cette nuit par l'inexistante et pourtant calamiteuse Mogherini appelant au "respect des institutions démocratiques" (que l'UE piétine joyeusement en Grèce depuis plus de six ans...), tandis que le secrétaire général de l'Otan (une organisation experte en démocratie !), Jens Stoltenberg, appelait au "respect total des institutions démocratiques en Turquie" ... qualifiée d'"allié estimé" par Stoltenberg et de "partenaire clé" par Tusk et Juncker qui se sont fendus eux aussi (après combien de verres de quel alcool fort ?) d'un communiqué en direct de Mongolie. D'allié et de partenaire de qui, au fait ? Si c'est du Qatar et de Daesh, ça, au moins, c'est incontestable !

Quant au respect des institutions démocratiques... on en reste pantois. La Turquie pointe au 151e rang, sur 180, au classement de la liberté de la presse 2015 de Reporters sans frontières (imaginez où elle sera en 2016 avec les purges qui s'annoncent !!!) : "Avec 72 professionnels des médias actuellement emprisonnés, dont au moins 42 journalistes et 4 collaborateurs le sont en lien avec leur activité professionnelle, la Turquie est la plus grande prison du monde pour les journalistes" constatait l'ONG en 2012... Ils étaient 13 quand l'AKP a pris le pouvoir en 2002 ; ils sont aujourd'hui 40, dont ceux qui ont dénoncé le trafic d'armes des services de sécurité turcs vers Daesh et Erol Önderoglu, représentant de RSF en Turquie tout récemment arrêté, tandis que l'ONG recense des milliers de procédures.

Où l'on regrette amèrement que, dans l'OTAN et son annexe de l'UE, le ridicule ne tue pas.

vendredi 15 juillet 2016

Pas dans l'euro, mais le 14 juillet

Attentat en plein état d'urgence. Evidemment, ils ont choisi le 14 juillet pour manifester leur haine de ce que représente les valeurs qui sont le fondement même de notre Nation, de notre République.

A quoi sert l'état d'urgence ? Etait-il normal, avec cet état de menace qu'un poids lourds se trouve à proximité d'une foule à pieds ? Je n'en sais rien, je ne suis pas un technicien de ce genre de chose. Ce que je sais, c'est que les types qui assurent le maintien de l'ordre sont aussi épuisés qu'ils ont été mal commandés, afin de servir de très claires arrières-pensées, dans les manifestations de la loi El-Connerie. Et que les criminels auront toujours une longueur d'avance sur les policiers. Qu'ils cherchent à la fois la sidération, et "l'admiration", y compris par leur "inventivité" de ceux qui, chez nous, sont prêts à basculer.

L'état d'urgence sert-il encore à quelque chose ? Il a servi, les premières semaines, pour permettre de donner un coup de pied dans la fourmilière de réseaux organisés. C'est l'évidence. Il ne sert à rien contre ce genre d'actes qui est appelé à se renouveler.

Pourquoi alors prolonger l'état d'urgence ? Indéfiniment, pour tel événement, puis tel autre, parce qu'un nouvel attentat intervient ? Sinon pour installer un état d'exception permanent habituant le peuple à la suppression de droits fondamentaux constitutifs de l'Etat de droit (que l'Union européenne a déjà largement liquidé en Grèce sous d'autres prétextes que le terrorisme) ?

Ou bien ne s'agit-il que d'une pitoyable gesticulation de plus de la part d'un pouvoir totalement dépassé qui, à la suite de tant de ses prédécesseurs, tente de faire croire qu'il a encore prise sur la situation ? Tente ! car il s'est mis, lui et ses prédécesseurs, et depuis longtemps, dans la main de ceux qui ont couvé, patronné, financé, exalté le radicalisme - Saoudiens, Qataris, Turcs... -, alors qu'il n'a cessé, lui et ses prédécesseurs, d'attaquer, d'affaiblir, par l'Europe comme par l'école, l'agglutinant symbolique qu'est la nation et qui fait qu'on se sent appartenir à une communauté - en suite de quoi, le combat acharné contre la nation mené au nom de l'Europe depuis tant de décennies, permet le développement des sous-identités tribalo-religieuses, alors qu'il nous a enfermés, lui et ses prédécesseurs, par sa soumission pathologique à l'Allemagne, dans des politiques économiques absurdes, qui ont créé le chômage de masse, l'absence de perspective, le recul des droits et des conditions de vie d'une partie toujours croissante de la population dont une frange sombre dans la haine et un criminel nihilisme à variante religieuse.

Ce ne sont ni un état d'urgence permanent, ni l'empilement de lois scélérates, ni les rodomontades du genre "nous sommes en guerre" - ceci n'est pas une guerre -, qui réglera le problème. Le problème nous l'avons pour très longtemps, parce que ce sont des politiques de long terme qui l'ont produit, des politiques qu'on se refuse à identifier et à renverser, parce que c'est la lâcheté face à l'intégrisme au quotidien qui l'entretient, parce que c'est l'injustice croissante qui l'exacerbe, parce qu'on ne cesse de cirer les pompes - jusqu'à décorer de la Légion d'honneur leurs potentats - des monarchies intégristes, et de financer, en ce qui concerne la Turquie, des puissances étrangères qui financent la haine, sur notre sol comme au Proche-Orient... Pour tout dire, et à tout prendre, l'expulsion de quelques soi-disant diplomates de ces Etats fourriers du terrorisme, faute d'avoir une efficacité que l'état d'urgence n'a pas, me paraîtrait un symbole nettement plus pertinent.

jeudi 14 juillet 2016

France 2 non plus ne sait plus comment tortiller du c...

...pour que la réalité colle à la propagande : Theresa May a nommé Boris Johnson aux Affaires étrangères... pour le cramer.

C'est vrai que c'est la première explication qui vient à l'esprit.

Pour tenir compte de la volonté des électeurs, en revanche, ça serait... tiré par les cheveux, comme dirait Hollande.

Et puis sur France 2, tenir compte de ce que disent les électeurs, c'est une idée qui ne leur passe même pas par la tête. Le peuple c'est bête, vulgaire, ça vote toujours mal et ça n'est même pas européen. Salaud de peuple !

Quant à Hollande, il a manifestement implant pour rester au pouvoir. Du grand art ! Il est parvenu à sortir - sans rire : "La finance, elle est là, elle pèse, il faut la maîtriser, c'est ce que nous avons fait, d'ailleurs, pendant plusieurs années".

Maîtriser la finance... en allant pêcher son ministre de l'Economie chez Rothschild et en refusant même de séparer les banques de dépôt des banques d'affaires.

Chapeau François ! Faute de savoir toujours coiffeur, il sait quoi dire, le mec !

mercredi 13 juillet 2016

Une affaire tirée par les cheveux

Donc le Louis XV qui loge au Palais de la Pompadour - après moi le déluge - aurait été congédié par l'actrice - merci aussi pour ce moment - en raison de sa proximité avec une Pompadour nommée à la Cul-ture - attention, la France, ton café fout le camp ! Finalement, le Parc-aux-cerfs, n'était pas une mauvaise solution !

Vu son âge, je recommande cependant au successeur de Felix Faure de ménager son coeur... à l'Elysée, s'il y a eu la Pompadour, il y a eu aussi la Pompe funèbre...

De surcroît, selon le Volatile, ce président normal se ferait friser, aux frais de la République, pour la modique somme de près de 10000 € par mois : "Moi président, je me ferai couper les cheveux tous les jours et à 23h30 si ça me chante... parce que je le vaux bien".

Qui a dit qu'avec Juppé, au moins, la République ferait des économies de coiffeur ?! Je vous demande de vous arrêter !

Du coup, on en aurait presque un sentiment... d'injustice (?) pour ce "pauvre" Aquillino, viré pour ses pains au chocolat et ses cirages de pompes.



Ainsi va la la vie normale de la Nomenklatura qui nous prêche la rigueur et se montre sans pitié pour les sans-dent. Socialisme, quand tu nous tiens !!!

Au fait, comme ça, une question en passant : le général de Gaulle avait-il un coiffeur personnel, payé par les Français, pour lui donner un coup de peigne 24 heures sur 24 à l'Elysée ? Il est vrai que Hollande a quand même une tout autre dimension historique !

Et puis une autre : une tête au bout d'une pique, elle a encore besoin de coiffeur ?

mardi 12 juillet 2016

Propagande ordinaire au Monde, igominie ordinaire à Bruxelles et espoir à Londres

Quand l'ex journal de référence devenu une très vulgaire feuille de propagande, à côté de laquelle le Volkischer Beobachter commence à faire franchement province et petit genre, ne sait plus trop comment tortiller du c... - excusez-moi, mais ces temps-ci Le Monde me rend volontiers vulgaire -, disons du croupion, [pour expliquer que celui qu'ils ont encensé et fanatiquement soutenu pendant ses deux mandats et dans son oeuvre d'écorchage systématique des Grecs et des Européens du Sud, sous les ordres du Reich, est devenu un Anti-Européen (insulte suprême au Monde, pire que le bolchevique au couteau entre les dents, le détrousseur de vieilles dames et le violeur d'enfants réunis).

Pourquoi ?

Parce qu'il pousse à son terme la logique oligarchique et bancocrate qui est le seul ressors de l'Union européenne|http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/07/11/jose-manuel-barroso-l-anti-europeen_4967644_3232.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&utm_campaign=Echobox&utm_term=Autofeed#link_time=1468236325|fr].

C'est à gerber, ou à pouffer de rire - selon humeur !

Se rendent-ils seulement compte, les plumitifs de cette feuille et de ses semblables, qu'ils n'ont plus la moindre crédibilité ? Plus la moindre. Que leur propagande tombe à plat et ne fait que nourrir le rejet chaque jour plus massif de la Nomenklatura faillie qui nous gouverne et nous désinforme depuis plus de 40 ans ?

Pendant ce temps-là, jamais en retard d'un pas dans l'ignominie, l'eurozone s'apprête à "punir" le Portugal et l'Espagne... de Rajoy qui, avant même d'avoir pu constituer son improbable gouvernement et avoir promis aux électeurs la fin de la rigueur, promet déjà à Bruxelles... de nouveaux impôts !

C'est ça la démocratie dans l'UE !!!

En réalité, ces gens-là sont aussi lucides et intelligents que les hiérarques soviétiques au temps de Brejnev et de Tchernienko. Et le résultat sera le même : l'effondrement de leur système de dictature impotente.

Heureusement que, comme en 1940, l'espoir point de l'autre côté de la Manche !

"Brexit signifie Brexit", a dit la nouvelle Premier ministre de Sa Majesté...

C'est que les Anglais, eux, savent encore ce qu'est la démocratie, un vrai Parlement, le respect d'un peuple qui parle.

On verra à l'usage ce que donne Mme May... mais l'entendre dire que "le prochain homme à comprendre que je ne suis pas une femme facile sera M. Juncker" me réjouit franchement. Si en plus, elle était une conservatrice intelligente - je lis qu'elle déplorerait le creusement des inégalités et prendrait, selon le Guardian, une partie de son inspiration dans le... programme travailliste, la chose pourrait devenir franchement passionnante.

En tout cas, plus que jamais : vive le Brexit !

lundi 11 juillet 2016

Portugal 1 - France 0

1er match de foot de ma vie que j'essaye de regarder... Qu'est-ce que c'est chiant, le foot ! Bon, il y a bien eu le moment, genre tragédie grecque, avec le tout mimi Ronaldo qui serrait ses poings en pleurant sur sa civière - pourvu que son jet privé amène son petit ami du Maroc pour le consoler ce soir, que je me suis dit, avec mon âme de PD midinette ; mais finalement, il n'aura pas trop besoin d'être consolé.

S'ils jouaient avec les mains, un ballon ovale, qu'ils se plaquent, qu'ils fassent des mêlées, tout ça... j'ai l'impression que ça serait plus rigolo et plus intéressant. Enfin moi je dis ça, je ne dis rien, hein !

Et puis suis parti en Grèce juste avant le début du machin, suis rentré hier, je n'ai pas trop à me plaindre non plus. Sans compter qu'on a quand même battu les Bo..., les Schl..., enfin vous savez, nos amis allemands. Je crois que ce jour-là, les Grecs ont été encore plus contents que les Français.

Allez ! Vive le Portugal, qui va continuer à se faire écorcher vif par le Reich euro-allemand, contre lequel la Commission vient d'engager une procédure de sanction pour mauvaise trajectoire budgétaire (en vertu du Diktat de Merkel signé par Sarkozy, dont Hollande avait juré devant le peuple qu'il ne serait pas ratifié tel quel - comme le TAFTA aujourd'hui - et qu'il s'est empressé, sitôt élu, de faire ratifier en échange de... rien), le Portugal de l'ex-jeune maoïste Barroso qui, ce Barroso fanatique partisan de la guerre anglo-américaine contre l'Irak d'où est sorti Daesh, ce Barroso président de la Commission qui commença l'écorchage en règle des pays d'Europe du Sud, dont le sien, que la Commission Juncker (l'ex-Premier ministre du Luxembourg, grand ordonnateur de l'évasion fiscale en Europe) continue... Barroso qui - ô surprise ! - après tant d'années de travail au noir au service de la finance internationale à la tête de son pays et de la Commission du Reich, après tant de loyal larbinat, vient d'être officiellement embauché par Goldman Sachs (jadis employeur de Monti et Draghi... entre autres), alors que - ô surprise ! - Mme Neelie Kroes, ex-plus haute fonctionnaire européenne chargée de réguler l'activité d'Uber vient d'être, elle, embauchée par... Uber. C'est ça la politique européenne, c'est ça la vie - comme le foot : ça va, ça vient !

Allez, de toute façon, le tout mimi Ronaldo et ses copains devenus milliardaires en tapant dans une baballe n'auront pas à souffrir de l'écorchage germano-européen du peuple qui vibre pour eux, et moi je dois avoir une bouteille de vino verde quelque-part... Mais pour Linda de Souza, non : il ne faut pas trop m'en demander ! Même le fado, ça me gonfle assez vite. Juste, ce soir, j'ai vu un post sur Facebook, de je ne sais plus qui... il m'a fallu deux trois secondes avant de pouffer : "Sale Hasard !"

Bref, comme dirait l'Autre, demain ça ira mieux...

Et maintenant, si on revenait aux choses sérieuses ? Les JO par exemple !

samedi 9 juillet 2016

Le gouvernement Syriza est en train de réussir... à couler ce qui reste du pays

On ne parle plus de la colonie du Reich où un gouvernement de gauche dite radicale exécute servilement la politique allemande : les impôts augmentent mais les recettes fiscales s'effondrent, les dépenses des ménages pour l'alimentation, dernier poste auquel on touche, se contractent désormais chaque mois de manière importante...

La plus grande chaîne de distribution, Marinopoulos, qui a racheté la franchise Carrefour lorsque ce chacal français a fui le pays dès les premiers mois de la "crise grecque", est en faillite. Un supermarché Marinopoulos aujourd'hui, c'est le bloc de l'Est des années 80 : rayons vides avec, de temps à autre, une rangée de canettes de Fanta pour tenter de combler les vides... Et avant hier, le patron de Jet Oil, société de distribution de carburant, s'est suicidé refusant la mise en faillite et le licenciement du personnel de toutes ses stations service.

15.435 entreprises ont fermé depuis le début 2016, en raison de la chute de la consommation interne, de la hausse des impôts, du manque de liquidités, et le quotidien Kathimerini annonce 200 000 faillites d'ici la fin de l'année. Car la récession ne nourrit que la récession, entraînant l'économie grecque dans une spirale sans fin de destruction de son potentiel productif dont les ravages s'amplifient chaque jour. On connaît ce phénomène : c'est celui qui a plongé les Etats-Unis dans la Grande Dépression, l'Allemagne dans le nazisme et le monde dans la guerre.

De plus, la saison touristique s'annonce catastrophique : le 15 juin, plus d'une centaine d'établissements n'avaient pas ouvert à Kos en raison de l'absence de fréquentation due en partie à l'afflux des migrants l'an passé, orchestré par la Turquie et encouragé par l'irresponsable (ou la machiavélique ? N'était-ce pas s'assurer ainsi de la docilité de Tsipras dont elle avait pu, par ailleurs, prendre la mesure de l'insignifiance ?) Merkel ; mais cela va au-delà : en plus de 10 visites depuis 43 ans, je n'ai jamais vu Delphes aussi vide - nous étions seuls au stade - et l'hôtelier nous a confirmé que la fréquentation était en chute libre. Ce soir, Panagiotis Grigoriou - de l'indispensable blog Greekcrisis : aidez-le, si vous le pouvez, par un don au site... c'est sur le côté droit... il en a vraiment besoin... pour survivre, il a dû accepter de faire une traduction qui lui revient à 3,5€ net de l'heure ! - m'écrit aussi que des amis, qui louent des chambres à Naxos, ont pour la première fois un carnet de réservation... vide. Seules les Iles Ioniennes semblent faire à peu près le plein et, dans le Nord, les mafieux turcs, bulgares ou roumains à lunettes noires et berlines allemandes à vitres fumées pullulent ; avec aussi quelques touristes "normaux" des mêmes pays, ainsi que des Tchèques, des Slovaques, des Serbes.

Hier soir, un vendredi, un 8 juillet, nous couchions à Néa Makri, sur la côte orientale de l'Attique, station balnéaire où les Athéniens venaient en ouiquende : les bars étaient assez fréquentés (mais il faut regarder de près ce que les gens "non Nomenklatura" consomment... une bière pour la soirée ?), le resto où nous avons mangé a eu deux tables dans toute la soirée : nous et une autre. On a demandé au patron comment allaient les affaires ; il nous a répondu que si nous revenions dans deux mois il serait probablement fermé. "Sur ce que je vous ai servi ce soir (2 karafakia d'ouzo, une grande bouteille d'eau, une salade d'aubergines, une grande assiette de friture, des courgettes frites... et la pastèque offerte, le tout pour environ 30 euros), 70 % va désormais à l'Etat, 30 % à mes fournisseurs. Si j'augmente, je n'ai plus de clients du tout ; si je n'augmente pas, je ne peux plus payer mes frais généraux. Et de toute façon, à moi ça ne me rapporte plus rien : je n'ai donc plus d'autre solution que de mettre la clé sous la porte."

Ca s'appelle simplement la déflation.

A part ça, la sortie de l'euro, l'an dernier, aurait été une catastrophe !... En réalité, après 3 ou 4 mois difficiles, la dévaluation aurait à la fois fait fondre la dette, relancé les exportations et rendu le tourisme attractif, freiné les importations, arrêté la destruction systématique du potentiel productif du pays et l'hémorragie des plus qualifiés dont le contribuable grec a payé la formation et sur lesquels l'Europe occidentale, les EU, l'Australie réalisent un véritable hold-up, en même temps que, derrière l'Allemagne qui se taille la part du lion, les Européens de l'Ouest pillent le pays, son patrimoine, ses terres et ses services publics privatisés à des prix de misère.

Chaque jour qui passe fait de Syriza une escroquerie de plus en plus monumentale.

Bienvenue en France !

Quand tu ne veux pas admettre que Schengen, sombre connerie, est mort, qu'il faut réaménager les aéroports et créer des postes par centaines pour assurer l'indispensable contrôle permanent de nos frontières qui n'aurait jamais dû être supprimé : 1 policier de la PAF pour contrôler tous les passeports de l'Airbus Aegean d'Athènes, plus un 2e qui prend le passeport et tape ton nom sur l'ordi (et scanner?)-valise que les mecs se trimbalent d'une arrivée à l'autre. Pendant ce temps-là les passagers cuisent en file indienne, plus de 3/4 d'heure, derrière les vitres, dans un couloir non climatisé.

Bienvenue en France !

Combien de temps va-t-on ainsi se foutre de la gueule des policiers qu'on contraint à travailler dans des conditions inacceptables comme des voyageurs ? Combien de temps faudra-t-il encore pour réaménager les espaces et embaucher les personnels afin d'assurer aux uns des conditions décentes de travail et aux autres un accueil digne de la France ?