Erdogan menace les Grecs de recommencer dans les îles - notamment celle où j'habite -, ce que les Turcs ont fait à Smyrne. Et l'OTAN félicite dans un tweete - retiré, mais qui a bien été posté - la Turquie pour sa victoire de 1922 sur... les Grecs.

Alors, à l'heure où l'ignoble Van der Leyen va faire des ronds de jambe au tyran héréditaire Alyev qui, d'accord avec le patron islamiste d'Ankara subventionné par l'UE attaque de nouveau la pauvre Arménie (elle qui n'a ni petits nazis armés et transformés en combattants de la liberté par les Yankees, ni même un clown président qui a eu les honneurs des Pandora papers pour ses placements d'argent détournés dans les paradis fiscaux, qui sait jouer du piano debout et culotte baissée ou se déguiser pour poser dans Vogue...), et lui lécher consciencieusement le derrière pour qu'il vende gaz et pétrole qui n'arrivent plus de la méchante Russie (deux poids, deux mesures, toujours... ), il n'est pas inutile de reparler, au fond, du Haut Karabagh et du massacre de Smyrne.

On pourra donc lire avec profit "Haut-Karabagh, Le livre noir" ouvrage collectif plein de plumes remarquables et informées, sous la direction des excellents Eric Dénécé et Tigrane Yégavian, dans lequel j'ai commis une contribution sur le parallélisme de la politique turque depuis le XIXe siècle à l'égard des Grecs et des Arméniens.

On pourra lire aussi mon texte, que vient de publier Hérodote.net, sur les causes, le déroulement et les conséquences de ce massacre de Smyrne - qui a valu à Erdogan les félicitations rétrospectives de l'OTAN - et de ce que les Grecs appellent encore la Grande Catastrophe.