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vendredi 27 février 2009

Que du bonheur !

Sarko-Caligula qui nomme son cheval consul, avec l'aval du président d'un comité... d'éthique qui aurait sans doute approuvé les sections spéciales de Vichy si on lui avait demandé son avis ? L'esprit de résistance à l'arbitraire est toujours aussi chevillé au corps de nos hauts fonctionnaires...

Un tribunal qui s'apprête à condamner un type sans preuves, alors que les deux témoins oculaires du meurtre dont il est accusé n'ont aucun doute sur le fait qu'il n'était pas parmi les assassins ?? Encore un pas de plus vers l'Etat de droit...

Une timbrée qui va passer un ouiquende dans un des lieux les plus vulgaires de la planète, un des lieux qui grouillent de photographes pipoles et qui se plaint ensuite d'être photographiée ??? Encore un effort, camarade, l'année prochaine à Palma de Majorque et bientôt tu seras au niveau du président ; j'espère qu'au moins, son nouveau jules, il est aussi millionnaire que la Carla...

Un non moins vulgaire publicitaire ex-gourou en com d'un président de gauche, que la télé exhibe parce qu'il vient de pondre un immonde nanar sur son rôle d'entremetteur d'un président de droite, la plus extrême que ce pays ait connue depuis Vichy, et qui vient nous dire, qu'on est un raté, un moins que rien, une lope, une larve, une raclure si à cinquante ans on n'a pas une Rolex ??? ? ben merde ! j'en ai bientôt cinquante et un, pas la moindre Rolex, pas même le début d'envie d'en avoir une : c'est vous dire si je suis naze !

Non, je ne vais pas faire un papier là-dessus. Tout ça, c'est la vie quotidienne dans le beau pays de France, dormez en paix bonnes gens, vos élites veillent sur vous...

Dimanche soir, j'ai fini d'écrire les notices que je devais remettre début février pour la réédition revue et augmentée du Dictionnaire d'histoire des Relations internationales de Colin dont je suis l'un des coauteurs. Ayant hérité de toutes les notices proche-orientales et balkaniques, plus celle du génocide arménien, j'ai vécu pendant quinze jours de massacres de Cana par Israël en purifications ethniques ex-yougoslaves, de massacres de Sabra et Chatila par les protégés d'Israël en épuration ethnique au Kosovo, de Turcs massacreurs d'Arméniens en Croates massacreurs de Serbes et vice versa... ce qui finit pas avoir un effet sur le moral.

Mais bon, c'est fini ! Enfin, mes notices, pas les massacres israéliens ; m'est avis qu'avec l'excité du bocal qui est de retour au pouvoir, appuyé par un plus agité que lui encore, ça n'a pas fini de viander dans le coin. Soyons juste et disons que ça ne change pas grand chose quand la gauche israélienne est au pouvoir puisqu'elle est à peu près aussi intelligente que la gauche française...

C'est fini et j'ai donc repris mon travail de mise au point du petit polar que m'a commandé H&O pour son dixième anniversaire (pour deux H&O achetés vous aurez droit à un inédit de Delorme offert ! vous vous rendez compte de votre chance ?...). Il se passe dans le milieu des salons du livre et, à un moment, je parle du trio infernal que nous formons, deux copains auteurs et moi, lorsque nous nous retrouvons sur un même stand.

Relisant ce passage, je cherchais donc des termes de comparaisons : "Marina et ses boys n’avaient pas tardé à s’imposer sur le circuit comme un trio aussi inoubliable que les Marx Brothers, les Curiaces et..." je cherchais le nom de ce groupe de mon enfance qui chantait Pepito ; je vais sur Google, je tape "trio chanson Pépito" et j'arrive sur : bon dieu mais c'est bien sûr ! Les Machucambos, voyons ! et là, je ne résiste pas, tant pis pour le temps perdu et si mon mec me bat, ce soir, parce que je n'ai pas fait mon quota de pages (si, si, je vous jure, c'est comme ça que ça se passe à la maison : SOS auteurs battus, ça n'existe même pas... lui, il dirait que j'aime ça ; ben voyons, facile !)

Allez-y voir et vous m'en direz des nouvelles : rien que le volet qui s'ouvre, la robe de la dame et les cojones de taureau qu'elle agite par petits coups secs... si ça n'illumine pas votre journée, c'est que :

- soit vous n'avez pas cinquante ans (c'est le moins grave ! et ça se soigne) ;

- soit vous avez cinquante ans et une Rolex (méfiez-vous ! on commence comme ça et on ne sait pas où on s'arrête parce que passées les bornes y'a plus de limites) ;

- soit vous trouvez que Séguéla, c'est la classe (non ! vous ne vous en tirerez pas par une pirouette du genre : des goûts et des couleurs, on ne discute pas...) ;

- soit vous avez voté Caligula et vous ne le regrettez pas (là, désolé, mais je ne peux plus rien pour vous) ;

- soit vous avez voté Ségolène et vous voulez qu'elle soit encore candidate la prochaine fois parce que Ségo c'est l'avenir de l'homme ! (vous avez déjà songé au suicide ? moi, à votre place...)

dimanche 22 février 2009

Priscilla, folle du... Vatican

Benoît XVI, c'est-à-dire treize et trois, le pape le plus réactionnaire dont nous ait fait cadeau l'Esprit Saint depuis le regretté Pie XII, artisan des Accords du Latran avec Benito, de concordat avec Adolf, grand protecteur d'Oustachis et de franciscains croates génocideurs de Serbes orthodoxes, d'épiscopats orientaux génocideurs de Juifs, grand défenseur des évêques vichystes et collabos dont la Résistance catholique demandait la mitre à la Libération, grand liquidateur de prêtres ouvriers devant l'Eternel, etc., etc., dont Benoît vient d'ordonner la reprise du procès en canonisation ;

Benoît très étroit, qui a bien du mal à être plus réac encore que le sinistre Polonais auquel il a succédé, mais qui ne s'en tire pas mal, avec sa manière de conduire à la gaffe la barque de saint Pierre, lui qui vient de rétablir la prière pour la conversion des Juifs, après avoir déclaré sur une plage du débarquement, il y a qq années, que tout ça c'était la faute à Clemenceau et Lloyd George, au traité de Versailles, pas à Adolf ni au peuple allemand qui ne furent en somme que les victimes de l'histoire, qui réintègre aujourd'hui dans le sein de l'Eglise, sans condition, une poignée d'arriérés dont tout le monde, à commencer par lui, sait parfaitement ce qu'ils sont ;

Benoît donc, a découvert le vrai danger qui menaçait l'humanité... le capitalisme fou ? le tout sécuritaire ? la course aux armements ? l'intolérance religieuse ? Non, non, je vois bien que vous avez la vision totalement déformée par le modernisme, la conviction que chacun d'entre nous est libre de penser, de croire ou pas, par le relativisme moral et l'esprit de jouissance qui, comme l'a si bien dit le Maréchal autrefois, a hélas pris l'avantage sur l'esprit de sacrifice...

Le vrai danger qui menace l'Humanité, c'est, je vous le donne en cent, je vous le donne en mille...

Je l'ai appris grâce à Julien Tardif, un copain sociologue de l'association Polychromes de Nice, qui m'a envoyé le... pd... f tout de même d'un article d'Assouline dans Le Monde 2 du 17 janvier dernier, dans lequel on apprend que Benoît, qui n'en est décidément plus à une près :

Comme dit Sarko, un instit ne vaudra jamais un curé ou un pasteur pour transmettre aux enfants ce qui est bien et mal.

Mais outre la question qui m'a taraudé à la lecture de ce papier : "il n'a vraiment rien d'autre à foutre, papy, qu'à s'en prendre aux gender studies qui sont effectivement bien plus dangereuses que les à peine crypto-nazis qu'il réintègre sans négociation ni condition au sein de notre très sainte mère l'Eglise ?'', cet article envoyé par Julien s'est télescopé avec qq photos que m'a envoyées, dans un esprit non dénué de malice, une copine catho, du genre Vatican II, ceux qui ne sont pas plus à l'aise aujourd'hui dans "leur" Eglise que les communistes à visage humain dans le PCF de Georges Marchais, mais qui y restent malgré tout.

La copine en question (pour vous situer) est une des têtes du très fameux "comité de la jupe", ces dames qui ont porté plainte, en cour de Rome, contre les propos de Mgr Vingt-Trois, dont on rêve qu'il se soit appelé Soixante-Neuf, disant en substance que, pour que les femmes puissent prétendre à jouer un rôle plus important dans l'Eglise, il faudrait qu'elles aient un cerveau en plus de leurs ovaires.

Ces photos sont celles du cardinal Antonio Cañizares Llovera, 63 ans, nommé archevêque métropolite de Tolède et primat d'Espagne par Jipédeux, et préfet de la Congrégation pour le Culte divin par Treize et trois, dont il est un ami ami personnel et qui l'a créé cardinal lors du consistoire du 24 Mars 2006.

Le prélat en question s'était illustré en 2005 pour ses remarquables propos contre la dictature du laïcisme et du relativisme, avant de ferrailler, tel un moderne croisé, aux avant-postes du combat anti-Zapatero contre le mariage gay. Surnommé « le petit Ratzinger » tant pour la taille, qui le rapproche de notre bien aimé, très catholique et deux fois divorcé président, que pour sa rigueur doctrinale, Mgr Cañizares est membre de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et de la Commission Pontificale Ecclesia Dei, celle qui a préparé la capitulation vaticane face aux tradinazillons.

Et puis on regarde ces deux images de cet "ami personnel" du pape qui est persuadé que les gender studies menacent l'humanité et on pense... à qui et à quoi ? sinon à Priscilla, folle du Vatican ???

Et si tous ces vieux messieurs gardés par de superbes gardes suisses dont l'uniforme a été dessiné par un pédé de génie, dans leurs palais qui doivent tant à tant de pédés, n'étaient obsédés par l'homosexualité que parce que...

Allez, j'arrête ; on va encore me dire que j'en vois partout ! Et puis, à vrai dire, ça me ferait franchement chier qu'ils le soient. Mais tout de même, avouez que c'est troublant !

mardi 17 février 2009

Instantané de manif à Lyon...

Juste pour le plaisir et sans commentaire.

dimanche 15 février 2009

Un Diogène...

vient de laisser un commentaire à mon billet sur l'escroquerie Stauffenberg...

et du coup il m'a donné l'envie irrésistible, d'aller refaire un tour dans Les Cyniques grec (édition du livre de poche) qui, avec Cynismes de Michel Onfray et Les Penseurs grecs avant Socrate (GF) sont à proprement parler mes livres de chevet puisque, depuis une vingtaine d'années, ils n'ont effectivement pas quitté ma table de chevet, qu'ils sont cornés et annotés d'abondance. Or donc, en ce dimanche, pour le plaisir, voici quelques scholies sur Diogène soumises à votre méditation :

La première bien sûr : "Apercevant un beau garçon étendu à terre, sans défense, il le poussa du pied en lui disant : " Lève-toi, de peur qu'on ne te frappe, dans ton sommeil, d'un coup de lance au cul."

"Platon discourait à propos des Idées et parlait de la "table en soi", de la "tasse en soi"; Diogène remarqua "Mon cher Platon, je vois bien la table et la tasse, mais pas du tout ton idée de table ou de tasse !"

"Diogène pria un jour Platon de lui donner, à même son jardin, trois figues sèches. Ce dernier lui en envoya un plein médimne (soit environ 55 litres). Voilà bien Platon, fit Diogène, qui répond mille choses quand on lui en demande une."... ou dans une autre version : "Si on te demandait combien font deux plus deux, répondrais-tu vingt ? Tu ne sais donner exactement ce qu'on te demande, pas plus que tu ne réponds exactement à la question posée."

"Il observait un jour un jeune homme qui se vantait de la magnificence de ses vêtements : "Ce garçon ne va-t-il pas cesser de mettre à son compte les mérites du mouton ?"

"Durant un banquet, certains convives lançaient à Diogène des os comme à un chien. Il s'en tira en allant pisser sur eux comme un chien. "

"Quelqu'un lui reprochait de fréquenter les bordels : "Le soleil pénètre bien dans les latrines sans être souillé" répondit-il."

"Un chauve l'injuriait : "je ne vais pas être insolent envers toi, reprit Diogène, mais je félicite tes cheveux d'avoir abandonné une aussi sale tête !"

"Diogène était allé à Olympie. Il aperçut dans la foule en fête de jeunes Rhodiens magnifiquement vêtus : "C'est de la fumée, tout cela !", s'écria-t-il en riant. Tombant ensuite sur des Lacédémoniens en tuniques vulgaires et poussiéreuses, il s'écria : "Voilà encore de la fumée !"

Et bien sûr le classique : "Diogène prenait le soleil au Cranéion ; survint Alexandre (le Grand) qui lui dit, en se tenant devant lui :

- Demande-moi ce que tu veux.

- Arrête de me faire de l'ombre ! - répliqua Diogène."

Mais celle-là n'est pas mal non plus : "Anaximène était en train de discourir ; Diogène brandit un hareng et détourne ainsi l'attention de l'auditoire ; et à l'orateur indigné, il lance : "Un hareng d'une obole a perturbé la conférence d'Anaximène !"

"Les succès et la bonne fortune des gens malhonnêtes, réduisent à l'absurde toute la puissance et la force des dieux" : on n'a pas dit mieux sur Auschwitz !

Et sur le tout sécuritaire de Sarkodati, itou : "Etant venu à Myndos, il s'étonnait d'y voir des portes aussi imposantes pour une si petite ville : "Gens de Myndos, s'écria-t-il, verrouillez vos portes de peur que votre ville ne prenne le large !"

Mais sur Sarko on peut préférer le "Qu'il parle ou qu'il pète, c'est la même chose" ; ou bien encore : "N'a-t-il pas honte de posséder tant de choses et de ne pas se posséder lui-même ?"

Mais décidément, celles que je préfère :

"Diogène répondait à ceux qui lui reprochaient de se branler (il avait l'habitude de le faire, sans gêne, à l'agora) : "Si seulement je pouvais, en me frottant ainsi le ventre, satisfaire ma faim !"

"Pour bien vivre, il suffit d'une raison droite et d'une corde pour se pendre."

De son maître Anthistène : "Le plaisir est un bien, mais celui dont on n'a pas à se repentir" ; à compléter par ce commentaire d'Onfray : "A chaque fois qu'un désir apparaît, Diogène le satisfait pour n'être pas asservi par lui et conserver l'esprit libre".

Et de son disciple Bion de Borysthène, à propos de ce passage du Banquet de Platon ( 271a-219d) où le bel Alcibiade, qui meurt d'envie de se faire sauter par Socrate, le retient à dîner, puis à coucher, et lui dit tout de go, une fois les lumières éteintes, qu'il n'attend plus qu'une chose, s'attirant de l'autre causeur de pré-Christ un discours de morale à deux sous au lieu d'une bonne saillie : "Socrate a été bien fou de s'abstenir s'il ressentait du désir pour Alcibiade, et s'il n'en ressentait pas, il n'a rien fait d'extraordinaire."

Et pour finir, de Diogène lui-même: "Quelle est demandait-on, la plus belle chose au monde?

- La liberté de langage, répondit-il"...

Notez que tout cela date de 2400 et quelques années... avant le dieu unique matrice de tous les totalitarismes et père de tous les culs serrés.

Diogène ou la destruction de l'esprit de sérieux par la dérision : croyez-moi ! Platon, Paul de Tarse, Descartes, Kant et toute la philosophie allemande par-dessus le marché, ça ne vaut pas plus qu'un hareng d'une obole !... ou un pet.

Merci Diogène, de m'avoir donné envie d'aller refaire ce petit tour avant de me remettre aux notices, que j'aurais dû rendre il y a dix jours, pour la réédition prochaine du Dictionnaire d'histoire des Relations internationales de Colin ; au programme de cet après-midi : le Kosovo... Vive Diogène, par les couilles du grand Pan !!!

samedi 14 février 2009

Je n'ai aucune sympathie

pour les nationalistes, séparatistes ou sécessionnistes corses, ni pour M. Colonna.

J'en ai au contraire beaucoup pour Mme Erignac, et le meurtre d'un préfet, comme celui de tout fonctionnaire d'autorité dans un Etat de droit démocratique où ce fonctionnaire est le mandataire du peuple est une chose aussi révoltante que grave.

Mais enfin, qu'un tribunal puisse condamner un citoyen français, présumé innocent jusqu'à ce qu'il soit démontré qu'il est coupable, à la prison à perpétuité et sans la moindre preuve, sur l'unique fondement d'aveux ensuite rétractés, est quand même pour le moins... troublant quant au fonctionnement de notre justice et aux principes qui président à icelui.

Qu'hier, un fonctionnaire de police déclare, en deuxième instance (jusqu'à il y a peu d'années, les condamnés en assise n'avaient même pas droit à un jugement en appel, c'est dire !!!), devant la cour d'assise que deux suspects sont en liberté est pour le moins accablant.

Une fois de plus, c'est la culture de l'aveu, indissociable de notre procédure judiciaire qui est en cause. Tant qu'on cherchera à faire avouer plutôt qu'à établir des preuves, à condamner sur la base d'une intime conviction plutôt que de faits établis, on multipliera les erreurs judiciaires, les Ranucci et les Outreau, les Omar Haddad ou...

Sommes-nous plus qu'une démocratie formelle ? Sommes-nous un véritable Etat de droit ? La présomption d'innocence est-elle plus qu'un principe que personne, à commencer par les policiers et les juges, ne prend réellement au sérieux ? Ne conviendrait-il pas, une bonne fois pour toutes, d'éliminer l'aveu, totalement, radicalement, de notre droit ? Cela aurait au moins avantage de faire en sorte que les policiers et les juges aient la tentation d'en obtenir, sur la base de leur conviction, plutôt que d'enquêter.

La justice n'est pas là pour consoler ou apporter une satisfaction aux parents des victimes. Si elle le fait par surcroît, tant mieux. Mais elle est là pour appliquer le droit d'une société démocratique en respectant quelques principes fondamentaux, comme celui qu'il vaut mieux un coupable en liberté qu'un innocent en prison et que le doute doit profiter à l'accusé.

La justice à la fois fondée sur le chiffre et la compassion, celle de Sarkozy et Dati, aboutit à l'inverse. Et la manière qu'ont les médias d'imposer par exemple l'image d'une veuve digne et respectable, réclamant justice, finit par faire oublier la question centrale : a-t-on les éléments nécessaires pour priver de liberté un homme jusqu'à la fin de ses jours ? La conviction de tel ou tel est une chose, la douleur de tel ou telle en est une autre. Mais la justice en est à coup sûr une troisième. Et plus on mélangera les trois, plus on s'éloignera de l'Etat de droit vers lequel nous devrions tendre.

mercredi 11 février 2009

La vraie racaille...

n'est pas toujours où l'on croit.

Prenez le Vatican, par exemple, voilà une organisation bimillénaire qui a excommunié et fait brûler des dizaines de milliers de femmes et d'hommes, qui refusait de normaliser ses relations avec l'Italie démocratique depuis 1870 mais qui ne rechigna nullement à les normaliser avec Mussolini, avant de signer un inoubliable concordat avec Hitler, qui s'est tu entre 1940-1945 contrairement à ce que tentent aujourd'hui d'accréditer une poignée d'historiens révisionnistes catholiques accueillis à bras ouverts dans les médias (alors que Mme Lacroix-Riz, auteur de l'ouvrage de référence sur le sujet en est excommuniée), qui n'a jamais condamné ses évêques croates, baltes, slovaques, ukrainiens, hongrois qui ont mis la main et un peu plus à la persécution des juifs, et des Serbes en Croatie, qui a encouragé la collaboration poussée de l'épiscopat allemand avec le Troisième Reich, jusqu'au bout, qui a encouragé la collaboration de l'épiscopat français avec Vichy, jusqu'au bout, qui a ensuite mis toutes les forces qu'elle n'avait pas mobilisées à aider les victimes pour sauver, à tout prix, les bourreaux...

Voilà ce Vatican qui pratique depuis toujours les arcanes de la diplomatie, qui a participé aux négociations les plus tortueuses, qui est si intransigeant dogmatiquement, qui ne reconnaît toujours pas le libre examen et la liberté de pensée, mais qui lève l'excommunication d'intégristes dont le bras droit n'hésite jamais à se tendre, bien droit, comme dans le bon vieux temps celui de tant d'ensoutanés face au Führer et au Duce, sans avoir pris la moindre assurance préalable !

Quelle naïveté !... ou quelle suprême habileté ?!!!

Mais voilà ce Vatican qui tonne contre la "nécrophilie" d'un père qui a obtenu qu'on cesse de maintenir en vie artificiellement sa fille qui est morte depuis 17 ans. Une pauvre gamine qui avait souhaité, avant sa mort à 17 ans, que, si jamais elle se retrouvait dans la même situation, on ne lui fasse pas subir le calvaire d'un de ses copains, victime d'un accident de moto, et qu'on maintint durant dix ans en survie artificielle - une vie de légume qui n'a qu'une conséquence, entretenir la douleur de ses proches, les empêcher de cicatriser leurs plaies.

Racaille vaticane ! Ca lève benoîtement l'excommunication de para-nazis et ça traite d'assassins de pauvres gens qui ne demandent qu'à faire leur deuil, au nom d'un stupide "droit à la vie"... droit à la vie de légume !!! Ca magouille avec la Banque et la Mafia, ça tue tous les jours en Afrique avec sa prohibition du préservatif. Mais ça désigne à la vindicte publique une pauvre famille qui vit dans le malheur entretenu depuis 17 ans par une conception absurde et criminelle du "droit à la vie", ça jette dans les rues des bandes d'excités qui crient au meurtre face à de pauvres gens qu'on devrait plaindre et accompagner, ça permet à la racaille berlusconienne cryptofasciste - de moins en moins crypto, il faut l'avouer - de faire une opération politique juteuse, pour faire oublier son incompétence, ses malhonnêtetés. Ca donne à cette racaille berluconienne l'occasion d'atteindre le fond de l'ignominie en déclarant que débrancher cette pauvre gamine-légume depuis 17 ans est doublement criminel parce qu'elle pourrait avoir des enfants !!! Dégoût, révolte ; ce personnage est décidément infect... mais bon catholique et intransigeant allié du Vatican.

Ma question aux chrétiens sincères, comme jadis aux communistes sincères, mais comment pouvez-vous encore, le moins du monde, vous reconnaître dans un appareil peuplé d'une pareille racaille ? Une racaille dépourvue du moindre début de sens commun, d'humanité. Comment pouvez-vous encore servir d'alibi à cette racaille-là ?

Et l'autre, le nain caractériel, qui nous disait il y a si peu qu'un curé serait toujours meilleur qu'un instit pour distinguer le Bien du mal : et bien voilà, en deux occasions, deux belles preuves supplémentaires de sa pertinence !!!

vendredi 6 février 2009

A Moscou, Sarkozy !

Vous avez regardé hier soir ? C'était à mourir de rire, non ? le Sarko en mère Thérésa qui se soucie soudain du sort des gens qui souffrent... à cause de sa politique !

Et voilà notre Sarko transformé en petit frère des pauvres (sans oublier les riches, tout de même, hein ? pas question de plafonner les salaires de ses copains patrons, faut pas exagérer). Et voilà notre libéral de choc, notre moderne Guizot dont le mot d'ordre était "faute de pouvoir vous enrichir, endettez-vous !", notre défenseur des subprimes à la française, notre fanatique de la dérégulation et de la mondialisation heureuse transformé en père la pudeur d'un capitalisme moralisé, qui avance que, peut-être, on n'a pas augmenté les salaires et trop payé aux actionnaires.

Au secours, madame Parisot ! les cocos reviennent ! Sarko était un coco masqué ! le Fouquet's, le yacht à Bolloré, le bling-bling, tout ça c'était du pipeau, une sacrée ruse de Sioux : on a bel et bien élu un coco ! Parce que, ne nous y trompons pas : comme dirait Minc et Trichet, on commence par se laisser attendrir par le malheur des pauvres et on finit avec les soviets !

Manquait tout de même un mea culpa en règle pour toutes les conneries économiques de l'année et demie passée, toutes les mesures : blocage effectif des salaires et des retraites, franchises médicales, paquet fiscal, etc. qui étaient exactement l'inverse de ce qu'il fallait faire. Manquait surtout du concret, c'est à dire des augmentations substantielles des salaires et des retraites, tout de suite, parce que, qu'on le veuille ou non, sans relance immédiate et forte de la consommation, sans réamorcer la pompe, on s'enfoncera dans la dépression, nerveuse collective et économique.

L'autre chose à mourir de rire, c'était le côté "propositions à discuter moi je ne vais pas décider tout seul". Mais on nous l'a changé not'Nico !!! L'effet apaisant du filet de voix de sa Carla, un coup de baguette maqique à Gaino pour envoyer Minc en Enfer ? Ou l'effet de la trouille salutaire que tout le pays tout entier rentre en jacquerie ?

Qui s'en plaindrait en tout cas ? Pas moi si tout ça est autre chose que de la comédie. Attendre et voir.

jeudi 5 février 2009

Il y a dix ans, cinq ans, l'an dernier...

quand vous disiez que les rémunérations des patrons étaient scandaleuses, que rien, mais rien, ne justifiait l'ouverture tragique de l'éventail des salaires en trente ans, la pression de plus en plus forte sur les revenus de ceux qui travaillent, le blocage effectif de leurs salaires, et l'explosion démente des rémunérations - salaires, bonus, stock options - de ceux qui dirigent, et qui est allé avec le versement aux actionnaires de dividendes incompatibles avec une politique salariale décente, avec les investissements qui préparent l'avenir, on vous regardait comme un mélange de neuneu et de communiste attardé.

On vous disait que l'Etat n'a rien à voir là-dedans et que seuls les conseils d'administration sont responsables, des conseils d'administration où siègent... des patrons : tu me votes aujourd'hui une augmentation de deux millions, je te voterai demain un bonus et des stock options comme tu n'en as jamais vu.

Et bien j'ai une bonne nouvelle à vous annoncer : un neuneu à moitié communiste est arrivé à la Maison blanche et il a dit avant-hier que le régime de la connivence c'était fini. Mais pas à l'Elysée, où on file du fric aux patrons sans le moindre contrôle, juste avec une "charte de bonne conduite" dont tout le monde a déjà oublié qu'elle existait. Mais pas au MEDEF, où Mme Parisot trouve scandaleux, mais scandaleux, qu'on veuille limiter les salaires de ses petits copains... elle qui est si favorable aux augmentations de salaire en général et qui, semble-t-il, s'apprête à réclamer, comme indispensable remède à la crise... un assouplissement des procédures de licenciement !!! Comme Jospin, celle-là, rien appris, rien compris.

Je me suis gardé ici de tout enthousiasme pour le président américain... mais décidément je ne le trouve pas mal, ce garçon ! Ma question est désormais : Obama, combien de temps mettront-ils avant de le descendre ? Car si le crime organisé a bénéficié plus que n'importe quel secteur de la mondialisation et qu'il a massivement investi l'économie financiarisée par l'intermédiaire des paradis fiscaux, dont certains membres de l'Union européenne, la haute économie, elle, a bien pris l'habitude de fonctionner comme une Mafia.

Pour le reste, je ne sais pas si vous avez regardé Kouchner au Vingt-Heures, mais sa colère faisait vieux cabot qui a bien du mal à jouer l'indignation, ses explications étaient claires comme du jus de chaussettes... et ses propos sur un dépôt de plainte bien embarrassés. C'est-y donc qu'il n'y aurait pas matière à plainte en diffamation ?

En tout cas, Obama, lui, ne couvre pas les gens qu'il avait choisis et qui ne payent pas leurs impôts...

Et puis ce matin, sur Culture, deux universitaires décortiquant les raisons pour lesquelles la réforme de la recherche et des universités est stupide et nuisible. Passionnant, sur l'incapacité de ce gouvernement, et de ses prédécesseurs depuis trente ans, à mesurer les enjeux et discuter avec les gens de la manière dont il faut réformer pour que les choses aillent mieux. Pas pour qu'elles empirent à chaque "réforme". Car depuis trente ans, en vertu de l'application du dogme de la compétitivité et de la mondialisation, à cause de l'euro et des règles stupides qui ont présidé à sa création, l'Etat a refusé d'investir les moyens indispensables pour que l'université, la recherche, l'hôpital, mais aussi la Poste, les transports en région parisienne, la justice, les prisons... fonctionnent correctement, investissent et préparent l'avenir, tout en imposant toujours plus de tâches bureaucratiques, par refus de dégager les moyens humains nécessaires, à ceux qui devraient chercher, enseigner, soigner...

La "réforme" est devenue un gimmick sarkozien (et avant lui du sinistre Allègre que Caligula apprécie tant : qui se ressemble... et toujours la même histoire : rien compris, rien appris), mais la réforme, si c'est toujours du moins et du pire imposés d'en haut, on n'obtiendra jamais l'adhésion, indispensable, de ceux qui doivent la faire vivre.

Et puis vers la fin de l'entretien, la dame dont je ne me rappelle pas le nom parle d'une réunion de "l'Appel des appels" et elle remarque que toutes les réformes de ce gouvernement (à l'université, à l'hôpital, dans la justice, à la poste...) ont un point commun : celui d'être décrétées par des gens qui ne savent pas de quoi ils parlent, qui sont d'une incompétence crasse, qui ignorent tout du terrain et de la vie des gens qu'ils insultes et violentent.

Combien de temps cela peut-il durer ? je ne mettrai pas main au feu que ça puisse aller jusqu'à la fin de l'actuel quinquennat sans une épreuve de force majeure. C'est généralement ce qui arrive quand le pouvoir est à ce point autiste, incompétent, déconnecté des réalités et plein de morgue.

mercredi 4 février 2009

L'Abolition

Hier soir, avant de me remettre au travail jusqu'à deux heures du mat, j'ai regardé le deuxième volet de L'Abolition, dont j'avais vu le premier, la semaine dernière... en repassant.

Dommage que la télé publique ne diffuse pas plus souvent ce genre de téléfilm, plutôt que ses navets policiers, français ou américains, enfilés à la chaîne.

Jadis, du temps de Malraux qui n'avait pourtant pas la tutelle de la télé, le grand Dédé et quelques autres du genre Roger Stéphane, Claude Barma, Marcel Jullian, Georges Duby... s'étaient imaginés que cet outil fantastique pourrait contribuer à rendre nos contemporains moins cons.

Et puis il y a eu La 5 de Mitterrand (qui a aussi fait Arte, soyons juste, mais une fois de plus, c'est toute l'ambiguïté du personnage) et Berlusconi, TF1 donné par Chirac (là, en revanche, aucune ambiguïté) à Bouygues, Baudis et la décision que le TNT diffuserait la même merde que la télé hertzienne (je rappelle que ce sinistre individu, pour donner aux gros bonnets quelques chaînes supplémentaires, a notamment éliminé l'idée d'une chaîne du patrimoine audiovisuel qui aurait justement permis de revoir les Barma, Stéphane, Duby, Jullian, qu'il a empêché de monter sur la TNT, la chaîne Histoire par exemple...) et la télé est devenue le plus bel instrument de décervelage et de diffusion de la connerie de toute l'histoire de l'humanité.

Mais de temps en temps, il y a un téléfilm comme L'Abolition et l'on se prend à repenser que la télé pourrait être un instrument qui, tout en distrayant, donne à penser, éduque en passionnant, en faisant comprendre, comme hier par exemple, que même face au pire des crimes, l'honneur d'être un homme c'est de s'élever au-dessus du réflexe de vengeance. Celui que les journaux télévisés répercutent si souvent, dans un micro-trottoir à la sortie d'une salle d'audience, avec le prétexte... de donner la parole aux victimes. Un téléfilm qui nous rappelait qu'il a existé, dans ce pays, d'autres manières d'envisager la politique pénale que celle, bête, brutale et bornée, des Dati-Sarkozy.

Et on se dit que nous avons encore des grands hommes vivants dans notre monde, des repères moraux ; j'ai beaucoup d'admiration pour Elisabeth Badinter, son travail, les valeurs qu'elle défend et la manière dont elle les défend. De ces deux soirées de L'Abolition, mon admiration et mon infini respect pour Robert Badinter sortent encore renforcés.

Voilà un homme qui aura incarné, à un moment de notre histoire, l'honneur de la République et de la France. Qui nous fait regretter que, du temps même de Mitterrand, il soit resté si peu longtemps à la Chancellerie. Il a été aussi un des seuls Gardes des Sceaux de l'histoire à s'être occupé de manière sérieuse du cancer pour notre démocratie et le respect effectif des droits de l'Homme qu'est devenue la condition des détenus. Il a été remplacé par beaucoup d'opportunistes sans idée autre que la répression pour la répression parce que c'est ce qui flatte la foule (qui n'est pas le peuple ; la foule crie vengeance, le peuple rend la justice), sans courage ni volonté, par quelques honnêtes gens sans moyens financiers ni autorité politique, par un ou deux personnages à l'honnêteté douteuse ou aux capacités intellectuelles limitées, et finalement par Melle Dati : de Badinter à Dati ! inutile d'en dire davantage, je suppose.

mardi 3 février 2009

Ils sont rigolos...

Fillon qui nous dit qu'il n'y a plus de problème de pouvoir d'achat puisque l'inflation a disparu ; il se fout de la gueule de qui, au juste Droopy ?

Jospin hier matin sur Culture, qui pestait contre la financiarisation du capitalisme : mais qui, au juste, l'a permise en déréglementant à tour de bras, en faisant voler en éclats les frontières, en sacrifiant les services publics, à commencer par EDF, sur l'autel de l'Europe ? Il se fout de la gueule de qui, au juste, le grand frisé ?

C'était drôle (dans le genre rions-en avant que d'en pleurer...) de l'entendre faire l'éloge de Strauss-Kahn et Lamy, ces braves gens qui ont utilisé, depuis quinze ans, toutes les forces de leur intelligence, qui ne sont pas minces, je n'en doute pas, pour faire, avec l'euro et le libre échange généralisé, que les salaires soient la seule variable d'ajustement dans la course à la compétitivité entre des pays à monnaies faibles qui payent des clopinettes leurs salariés, et une zone euro à monnaie surévaluée où, du coup, les salariés n'ont plus le choix qu'entre des salaires de misère et le chômage, les retraités entre les Restos du coeur et les poubelles des supermarchés.

C'était drôle de l'entendre conclure : heureusement en tout cas qu'on a l'euro ! Sinon on aurait été obligé de dévaluer... Et alors ? La dévaluation et l'inflation maîtrisée, en temps de crise, ça n'est que la façon de faire payer au capital ce que depuis trente ans on fait payer au travail, M. Jospin ! ce qu'ont fait, font et feront les Etats-Unis pour relancer leur économie. Rien appris, rien compris, comme les émigrés de Coblence, le grand frisé !

Espérons que Martine et Benoît Hamon (vous ne trouvez pas qu'en plus d'être intelligent, il est sexy, Benoît ? avec une étincelle dans les yeux qui me dit que... c'est pas si fréquent dans notre classe politique ; juste une petite critique : nous, ici, on pense qu'il devrait faire un peu de muscu), qui semblent enfin tenir un langage différent, vont te le renvoyer dans son île, le looser... Ptête d'ailleurs qu'il pourrait y prendre en pension la folle, celle qu'a inspiré Obama : ça nous ferait des vacances !

Drôle aussi, vous ne trouvez pas, ces temps-ci, comme les Sylvestre, Parizot, Lagarde (vous savez Marie-Antoinette : le peuple n'a plus de quoi s'acheter du pain ? mais qu'il se convertisse à la brioche, que diable ! celles de mon petit-déj à Davos étaient tellement exceptiônnelles... ), et autres Attali (vous savez le type qui, il y a un an, présidait une commission pour dire tout ce qu'il fallait encore privatiser et déréglementer, parce que l'Etat était le principal obstacle à la croissance), tous ces beaux esprits qui, depuis trente ans, nous rabâchent que le bonheur de l'humanité se mesure à l'aune de la dérégulation, nous disent désormais qu'on est tous dans le même bateau, qu'il faut se serrer les coudes et ramer dans le même sens.

Vous êtes sur le même bateau que la Parizot et la Lagarde, vous ? Vous êtes prêt à vous serrez les coudes avec le Sylvestre ou l'Attali ? Facile de dire ça ! Les garde-chiourmes et la chiourme aussi, ils sont sur le même bateau, les uns avec le fouet dans la main et les autres qui prennent la lanière dans le dos depuis trente ans. Mais à l'heure où le bateau coule parce que les garde-chiourmes l'ont naufragé, pourquoi faudrait-il donc que la chiourme se sente solidaire de leur incompétence collective et qu'elle continue à ramer de bon coeur dans la même direction, avec juste quelques coups de fouet en plus ?

Non mais ils se sont trop touchés, ces dernières années, les braves gens ! à mon avis ça les a rendus sourds et un peu neuneus !

Tiens dans le genre sourd et neuneu, Caligula va bientôt s'adresser au peuple - jeudi, je crois. Pour lui dire quoi ? Qu'il déplace les préfets et les commissaires qui n'ont pas su empêcher la populace de le siffler, mais qu'il n'y a aucun souci à se faire : loin de lui, l'idée de faire la même chose avec un PDG de l'audiovisuel qui n'aura pas été sage.

Vous pariez qu'il va nous dire qu'on est tous dans le même bateau, qu'il faut se serrer les coudes, ramer dans le même sens, et même augmenter un peu la cadence tout en continuant à prendre avec bonheur les coups de fouet de ses réformes sur le dos ?

A moins qu'il ne nous fasse l'éloge de Judas Kouchner... apparemment, le dernier livre de Péan est saignant sur les "petites" affaires africaines du grand humaniste qui voulait faire la guerre à l'Iran et dont la bobonne a été placée à la tête de l'audiovisuel international pour faire la com de son chéri ! Et alors ? c'est bien connu, non ? Pendant la crise, les affaires continuent !