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samedi 26 décembre 2009

Vive les Québécois !

Après mon récent : vive les Belges ! je pars donc en criant : Vive les Québécois, puisque, comme à chacun de mes romans depuis Le Plongeon, Benoît Migneault vient de consacrer à mon Comment je n'ai pas eu le Goncourt, une excellente critique dans ''Fugues'', le magazine gay québécois de référence...

Ca change de ce qui tient lieu de magazine gay en France et qui m'ignore depuis dix ans... sauf une fois, où leur soi-disant critique a écrit un papier sans tête ni... queue, après avoir parcouru apparemment un peu trop vite la quatrième de couverture dans laquelle il n'a pas réussi à tout comprendre. Il est vrai que je n'écris ni sur ni dans le Marais, que je publie chez un éditeur de province, que je sniffe seulement le soufre de mon volcan ou, à la rigueur, le thym et l'eucalyptus, et que je n'ai même jamais croisé PB dans un coquetèle : c'est vous dire qu'il est impossible que je puisse écrire quoi que ce soit de vaguement intéressant ! Ce qui tombe plutôt bien puisque ce qu'ils produisent (s'ils savaient écrire...) ne m'intéresse pas non plus. Comme dirait l'autre : nous n'avons pas les mêmes valeurs !

Les critiques belges et québecois, eux, se contentent de lire les livres... c'est d'un commun !!!

Tiens, voilà un voeu pour 2010 : que naisse enfin un vrai magazine gay en France ! je ne sais pas, moi, quelque chose ressemblant vaguement à ce qu'était Gai Pied au temps de sa splendeur.

vendredi 25 décembre 2009

Bonne fin d'année à tous !

Pour notre part, nous partons dans les jours qui viennent vers la capitale de ce pays à qui l'Europe toute entière devrait être reconnaissante, puisque grâce à la dégradation de sa dette - par les mêmes agences de notations qui ont couvert les subprimes et les produits bancaires toxiques jusqu'à... c'est dire leur sérieux ! -, l'euro baisse enfin face au dollar, réduisant un peu sur nos exportateurs les effets calamiteux de cette monnaie unique qui en a tant eus et qui continue à en tant avoir pour tous les gens, en Europe, qui doivent vivre de leur travail et qui ne se trouvent pas dans la mince couche enrichie au dépens d'un grand nombre de plus en plus paupérisé, par les politiques économiques qu'exige cette monnaie unique et les ayatollahs de Francfort qui en ont reçu la gestion, hors de tout contrôle démocratique.

Là-bas, Frédéric aura la chance de découvrir le fabuleux nouveau musée de l'Acropole, et nous devrions aussi pouvoir visiter (j'en suis excité comme une puce) l'expo organisée pour le centième anniversaire de la naissance de Tsarouchis, à qui j'ai récemment consacré un papier, paru dans la revue ''Inverses'' et sur le site gay et culturel de l'association niçoise Polychromes.

Ensuite, on embarque pour notre volcan...

Je ne sais donc pas si je remontrerai le bout du nez sur ce blog avant notre retour à la mi-janvier. Si ce n'est pas le cas, je vous souhaite à tous une bonne fin d'année, plein de bonheurs, d'amours libertines avec kapotes, et de santé en 2010 ! Je nous souhaiterais bien à tous, moins de connerie et de vulgarité à l'Elysée, mais ça relèverait du voeu pieux !

Ah si, tout de même, voir le Papy Panzer, homophobe, élevé dans les Hitlerjugend et béatificateur de crapule, culbuté par la chasuble a nettement égayé, pour moi, cette fête du solstice finissante...

samedi 19 décembre 2009

La dernière de Benoît

Décidément, notre vénéré pape n'a pas oublié son enfance dans les Hitlerjugend !

Le voilà donc qui vient de proclamer "vénérable", l'inénarrable Pie XII... Vénérable, c'est, paraît-il, la dernière marche avant la sainteté. Et c'est vrai que personne ne mérite d'être "vénérable" et futur saint comme ce pape-là,

qui fut nonce à Munich où il eut la trouille de sa vie face aux spartakistes puis où il bénit leur étripage en règle par les pré-nazis Frei Korps,

qui fut secrétaire d'Etat pendant de longues années et pendant que son frère, grand ami de Mussolini, régnait sur les finances vaticanes, négociant tous deux les Accords du Latran avec le régime fasciste alors que le Siège prétendu saint avait toujours refusé le moindre compromis à la République italienne démocratique,

qui vendit les mouvement de jeunesse italiens à Mussolini, qui poussa le Centre catholique allemand, ses journaux, ses syndicats et ses mouvements de jeunesse au compromis avec Hitler, l'immonde Von Papen, tellement en cours à Rome, servant par pur hasard de marchepied au Führer, tout en espérant, bien sûr, conduire ce benêt par le bout de nez,

qui, durant toute l'entre-deux-guerres, poursuivit de sa vindicte l'Etat yougoslave aussi bien que la France républicaine ou l'Angleterre anglicane, mais qui ne trouva rien de plus pressé que de conclure avec Hitler un concordat qui mettait dans sa main la puissante et richissime Eglise allemande,

qui rêvait d'une union entre la très catholique Bavière et la très catholique Autriche, mais qui se satisfit si vite de l'Anschluss, et ne fit que mine de trouver un peu excessifs l'enthousiasme et le zèle nazis de l'épiscopat autrichien,

qui s'attacha à ce que l'encyclique anticommuniste de Pie XI soit universelle (écrite en latin) et implacable, alors que l'encyclique sur le nazisme restait régionale (en allemand, un cas unique !) et d'un flou artistique remarquable,

qui n'eut pas un mot de condamnation pour le sort des très catholiques Polonais livrés à la Barbarie, ni sur les bombardements terroristes allemands sur les Pays-Bas ou sur l'Angleterre, mais qui appela les Alliés à la compassion pour l'Allemagne avec des trémolos dans la voix,

qui protégea avant, pendant et après la guerre les oustachis croates, génocidaires de Serbes et de Juifs, le pire des régimes européens peut-être, dont les crimes effrayaient jusqu'aux attachés militaires fasciste et nazi à Zagreb (puis-je me permettre de recommander la lecture, à ce sujet de L'Or d'Alexandre de meszigues ou de Kaputt de Curzio Malaparte), qui imposa à Mgr Tisserand le silence sur ces crimes abominables d'évêques massacreurs et de franciscains étripeurs,

qui savait tout et ne dit rien (ou quelques mots obscurs noyés dans la diarrhée verbale d'un discours fleuve) sur le génocide des Juifs et qui, lorsque les nazis s'en prirent aux israélites de Rome fit dire au général SS qu'il ne fallait pas continuer à rafler sous ses fenêtres parce que sinon, malgré toute sa bonne volonté, il allait être obligé de parler,

qui devint américain dès que les flux financiers venant d'Outre-atlantique se firent plus substantiels que ceux venant d'outre-Rhin,

qui s'indigna que la République française voulût épurer, fort modérément, un épiscopat massivement vichyste ou collaborateur,

qui organisa le sauvetage systématique des criminels de guerre et contre l'humanité de toute l'Europe de l'Ordre nouveau et leur passage en masse en Amérique latine où ils pourraient continuer leur salutaire oeuvre anti-communiste,

qui bénit Franco mais ne supporta point les prêtres ouvriers, etc.

Il serait stupide de prétendre que Pie XII fut nazi ; mais il fut un anti-communiste, anti-orthodoxe, anti-laïc primaire et viscéral pour qui Hitler et Mussolini étaient au mieux de moindres maux, au pire des alliés efficaces contre le Mal. Bref, un vénérable et futur saint incontestables !!! Ce que j'appelle une pure et sombre crapule.

Comme l'ultra-réactionnaire et criminel contre l'humanité Jean-Paul II, aussi doux avec tous les Pinochet d'Amérique latine qu'intraitable avec les théologiens de la libération, dont les campagnes répétées contre la kpotte ont sans doute fait, et font encore des centaines de milliers de morts dans le Tiers-Monde...

Décidément, cette Eglise et moi nous n'avons pas les mêmes valeurs !

Beurk !!! c'est tout ce que j'ai à ajouter

jeudi 17 décembre 2009

Laurent Dehossay m'a reçu aujourd'hui dans Culture Club sur La Première de la RTBF, mais avec la neige et la SNCF, j'ai bien failli...

La France est décidément un pays merveilleux où les trains ont deux heures de retard dès que trois flocons se battent en duel : mais comment ils font, au juste, les chemins de fer suisses ou autrichiens, réputés pour leur ponctualité ? Pour être à la RTBF à midi, j'avais prévu de prendre le train à 9h01, arrivant à Bruxelles midi à 10h17. J'avais donc l'âme en paix.

J'avais même prévu une grosse heure pour aller de Plaisance à Gare du Nord, au cas où il aurait commencé de neiger dans la nuit. Mais ce matin, pas la queue (si j'ose dire) d'un flocon sur Paris. En revanche, ça neigeotait vaguement lorsque j'arrivai à la gare du Nord, avec déjà des retards... ben voyons !!! et mon train ? 40 minutes à la première annonce.

Je me dirigeai donc vers le train précédent, pas encore parti : mais là, non ! vous n'y pensez pas !! impossible de monter !!! votre billet n'est pas ceci, trop cela. Oui mais moi j'ai un rdv important à Bruxelles et mon train aura au moins 40 minutes de retard. M'en fous, rien à secouer, m'en bats les couilles, circulez, y'a rien à voir et allez vous geler les vôtres, en attendant que VOTRE train arrive.

Ca, c'est ce que j'appelle le service public à la française, l'attention au client à la française, l'intelligence à la française !!! Et longue vie à la SNCF !

J'attends donc... 40 min, et plus... et plus d'annonce évidemment : on est en France que diable !

Enfin, sur le coup de 10h00, soit une heure après l'heure de départ prévue, on nous fait la grâce de nous annoncer que notre train va être affiché dans cinq minutes.

Départ 10h15, une heure et quart de retard, pour trois flocons qui se battent en duel, car certes, il neige un peu, mais enfin ce n'est ni tempête sur la toundra, ni bourrasque dans la taïga, c'est un vague petit tapis neigeux, plus ou moins discontinu, c'est quelques flocons qui s'arrêtent de tomber sur le coup de 10h30 : tout ça pour ça ? Vraiment même pas plus ?

L'hôtesse qui nous accueille, les couilles gelées (enfin les nôtres, j'entends celles des passagers masculins), est naturellement incapable de nous donner une heure estimative d'arrivée. Mais à quoi elle sert, au juste, c'te pauv'fille ? A nous dire bonjour et bienvenue, après une heure et quart sur le quai : c'est ça l'accueil français, l'efficacité française !

Lorsque le brave contrôleur passe contrôler, je lui demande s'il en sait davantage. O, qu'il me fait en levant les yeux au ciel, comme si je demandais la lune, certainement pas avant midi, vu que, avec toute cette neige... mais quelle neige au juste ? que je me hasarde à lui demander, et comment qu'ils font donc les trains suisses ou autrichiens ? Et est-ce qu'on sera indemnisé pour le retard, parce que moi, du coup, malgré ma marge, je vais la rater mon émission de radio !

Mais ça, le contrôleur, l'en a rien à secouer, s'en bat les couilles qui, les siennes, ont échappé au gel, comme celles de l'autre qui m'a empêché de monter dans le train qui m'aurait permis d'arriver à l'heure - ce qui, accessoirement, m'aurait aussi évité, à moi, de me les geler, les... bon, je sais, ça vire à l'obsession.

D'abord, j'ai pas à me plaindre, qu'il me répond, le contrôleur dont les couilles sont restées bien au chaud, parce que lui il a dû annuler un rdv chez son toubib ; les Suisses et les Autrichiens, il n'a aucune idée de comment est-ce qu'ils font pour faire rouler des trains sous la neige mais l'indemnisation, alors là j'exagère franchement : la neige, c'est un cas de force majeure !!! La neige, mais quelle neige ?

Finalement, nous arrivâmes à Bruxelles midi à 11h40, je sautai dans un taxi : adorable, le chauffeur ! c'est décidément incroyable combien, en Belgique, les gens sont à la fois gentils et efficaces : je vous assure que le contraste avec Paris vous saute à la gueule... comme les journalistes qui, en Belgique, lisent les livres qu'on leur envoie, alors que les Français les vendent d'occase sans les avoir ouverts... Le taxi me déposa au bas de l'immeuble de la RTBF à midi une ; à midi trois, j'arrivai au troisième étage ; à midi quatre, j'entrai dans le studio et, à midi six, l'adorable Laurent Dehossay commençait l'interviouve que, si cela vous intéresse, vous pouvez écouter en podcast, en suivant les instructions ci-dessous : ouf !

Pour écouter, cliquez sur : "Culture Club invite 17/12/2009-Olivier Delorme : Laurent DEHOSSAY" dans la liste des podcasts qui s'afficheront ici

mardi 8 décembre 2009

Les Toiles Roses s'intéressent à mon Goncourt !

A lire d'urgence bien sûr !!!

mardi 1 décembre 2009

Dans le cadre de la Journée mondiale contre le Sida

Je voudrais juste rappeler que, chaque jour, l'Eglise tue.

Bon, évidemment, c'est moins spectaculaire que les décapitations au sabre saoudiennes, moins voyant que les pendaisons iraniennes ; mais quant à "l'efficacité", ça fait probablement beaucoup plus de morts !

Ah si, quand même, encore une chose, le jité de la 2, qui multiplie les foutages de gueule ces temps-ci, tant qu'on se demande si TF1 ne serait pas plus sérieux, a quand même consacré hier un sujet de cinq bonnes minutes au disque que sort... le pape pour Noël. Capital, non comme info ?!

Et aujourd'hui, avec la même bonne conscience, le même jité va sans doute nous faire les mêmes cinq minutes sur le Sida et sa diffusion en Afrique, qui ne doit, rien bien sûr, à la prohibition capotienne de la nouvelle vedette de la chanson. C'est ça la cohérence médiatique !