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samedi 19 septembre 2020

Pour changer...

Sur Facebook, je me suis trouvé une espèce de jumeau qui se nomme Mathieu Morel. Je suis beaucoup, beaucoup plus vieux que lui, mais nous avons en commun un nombre incroyable de convictions et de références, alors qu’étant beaucoup beaucoup plus vieux que lui, j’avais déjà, jeune, des convictions et des références à l’opposé de celles de mes contemporains. Ainsi, à l’époque où mes condisciples avaient tous u portrait du Che au-dessus de leur lit, en place du crucifix et du buis béni aux Rameaux, ma chambre était-elle tapissée de citations grecques et latines et trônait au-dessus de mon bureau un autocollant Oui, relique qui s’est depuis perdue, détaché sur un réverbère, à Saint-Rémy, Saône-et-Loire, à l’issue malheureuse de la campagne référendaire de 1969. Et en troisième, je fus le seul de ma classe à refuser de faire « la grève des élèves » contre la loi Debré réformant le sursis, méritant ainsi le regard réprobateur du corps professoral, alors presque unanimement marxiste et presque unanimement barbu dans sa partie masculine, qui avait ardemment poussé à ce mouvement spontané des élèves – poussée tardive de ce soixante-huitardisme qui devait devenir fanatiquement libéral, libre-échangiste et bien sûr européiste.

Ainsi, quand ma sœur écoutait les Beattles, les Stones ou Led Zeppelin, j’adorais Marcel Merkès et Paulette Merval, j’achetais le 33 tour de Véronique (Poussez, poussez, l’escarpolette…) ou de La Belle Hélène (déjà !), et je faisais en 1969 ou 1970, devant une classe de 6e ou de 5e ébahie, un exposé sur l’opérette et l’opéra-comique illustré par des extraits soigneusement enregistrés sur un magnétophone à cassette. Un peu avant qu’elle aille voir Julien Clerc tout nu dans Hair, je mettais de côté mon maigrelet argent de poche (nos parents n’étaient pas bien riches) pour me payer (avec l’aide complice de ma grand-mère) une place au poulailler du théâtre municipal de Chalon-sur-Saône, sis un peu plus haut dans la rue aux Fèvres où nous habitions, afin d’y écouter La Belle de Cadix, Les Cloches de Corneville ou Les Mousquetaires au couvent, donnés par le Théâtre de Dijon en tournée. C’est vous dire d’où je viens !

Or donc, hier soir, à propos de Giscard, Mathieu Morel partagea le sketch Le Canard, de Robert Lamoureux. Parmi les 78 tours de mes parents, les deux disques de Robert Lamoureux sont sans doute avec le Tout va très bien madame la marquise de Ray Ventura et ses Collégiens, celui que j’ai le plus fait tourner sur l’électrophone. Sur l’un, il y avait Papa, maman, la bonne et moi et sur l’autre Le Canard. Mais il y avait deux face B, l’une dont je ne me souvenait pas mais que j’ai retrouvée en cherchant sur le net – un bel Éloge de la fatigue, petit poème aigre-doux, bien dans la belle tradition chansonnière à laquelle se rattache Lamoureux et que les prétendus humoristes analphabètes d’aujourd’hui seraient bien incapables d’écrire. L’autre, je me rappelais parfaitement qu’il s’agissait d’une chanson sur la banlieue, et j’en conservais l’air dans un coin de ma tête sans me souvenir le moins du monde des paroles.

Les paroles !

Et oui, mesdames, messieurs, je viens de ce monde-là…

Merci, Mathieu ! de cette madeleine qui a le goût et la texture, délicieux, amers et indéfinissables de toutes les madeleines de ce genre.

Sinon, hier, on a appris la mort de Roger Carel... Une autre madeleine.

Pour moi, Roger Carel c'est d'abord...

Une époque où la radio savait rire, et faire rire, sans humoristes lèche-culs qui ne font rire qu'eux-mêmes et les prétendus journalistes autour qu'on entend se forcer...

La fiction radiophonique est un art disparu, Dac, Blanche, Rognoni, avec des artistes complets comme Carel, le poussèrent au plus haut point de loufoquerie. Et bien sûr avec l'agent double Zorbec Legras... double, alias Roger Car

Signé... FURAX !!! et Bons Baisers de partout...

Il est vrai qu'aujourd'hui, les grands ciseaux vertueux des nouveaux culs-bénits ne laisseraient pas plus passer l'adjudant Tifrice qye les 10 petits nègres. Parce que la censure se prétend toujours vertueuse alors qu'elle n'est toujours qu'imbécile et liberticide : les censeurs d'aujourd'hui devraient savoir que le politiquement correct se retourne aussi facilement qu'une vieielle chaussette trouée.

mercredi 9 septembre 2020

RT, L'Orient le Jour, Davutoglu, incendie dans le camp de migrants de Moria à Lesbos, mon ami Farah. ...

Hier, j'étais sur la seule chaîne d'information en France - Russia Today France - pour parler de la situation en Méditerranée orientale. Ce qui est inestimable, sur cette chaîne, c'est qu'on vous laisse développer votre propos sans vous interrompre toutes les trois secondes par des commentaires idiots ou des questions imbéciles.

Puis, j'ai lu cet article du grand quotidien libanais ''L'Orient Le Jour''. Un article impeccable, d'intelligence, de connaissance, de réflexion, de travail journalistique comme la presse française est aujourd'hui bien incapable d'en produire. Autrefois, nous avons eu des Albert Londres, des Geneviève Tabouis, des Jean-François Chauvel, des Jacques Sallebert ou Emmanuel de La Taille, des Jean Lacouture, des Gérard Chaliand, des Paul-Marie de La Gorce... Ces gens-là avaient une culture historique qui leur permettaient de penser une situation géopolitique, de comprendre, de produire ds analyses. Aujourd'hui nous avons des... Allons, ne soyons pas cruels !

Et puis il en reste quand même quelques-uns, malgré tout, José-Manuel Lamarque ou Alexia Kefalas, pour sauver un peu de l'honneur perdu d'une profession en plein naufrage.

Eh oui ! La géopolitique a une profondeur historique, que voulez-vous ???!!!

Inculture, incompétence, conformisme, faillite des fake écoles de journalisme (clin d'oeil à l'ami Farah, voir plus bas)... Quand je pense à ce con, dont j'ai oublié le nom, qui intitulait son papier "Erdogan en position de force", à ce torchon de Libé qui parlait de "la Grèce isolée" juste parce que Merkel se prend pour le Kaiser Guillaume, ou à ce pauvre Fabien Perrier (Ah zut! un nom m'a échappé, il faut dire que celui-là est un exemplaire de compétition !) qui ne peut écrire trois lignes sans évoquer les forcément très méchants nationalistes grecs...

Sinon, voilà deux fois que l'ancien Premier ministre d'Erdogan, ancien ministre des Affaires étrangères, ancien président de l'AKP qu'il a quitté pour fonder son "parti du futur", jamais avare de déclarations incendiaires lorsqu'il était en poste, Ahmed Davutoglu s'en prend à son ancien patron. La dernière fois il l'accusait de faire prévaloir la force sur la diplomatie, hier il reconnaissait une défaite de la diplomatie turque: "seul l'Azerbaïdjan nous soutient." Il y en a qui commence manifestement à trouver que le navire prend l'eau et qu'il faut songer à se recaser, à montrer qu'on ferait un successeur acceptable...

Et pendant ce temps-là, jour après jour, la livre turque touche des plus bas historique, le déficit commercial explose, les Turcs qui le peuvent achètent de l'or ou des dollars, mais les plus pauvres, eux, voient leur pouvoir d'achat s'effondrer et les produits importés leur devenir inaccessibles. Jusqu'à ???

Et puis cette nuit a eu lieu un incendie qui a détruit la quasi-totalité du camp de migrants de Moria à Lesbos. Aucun mort mais 13000 migrants dans la nature, dont 35 positifs au corona qui seraient à l'origine des départs de feu multiples, en raison de leur refus d'être confinés.

Ok... Voilà un incendie qui arrive à point nommé !

Le choeur des pleureuses et des idiots utiles du régime islamiste turc (non! cette fois aucun nom ne m'échappera, quoique...) va pouvoir reprendre son couplet préféré contre les méchants grecs, histoire de divertir un peu les opinions occidentales des agressions turques en Méditerranée orientale. Et justement au moment où les Turcs reprennent les provocations sur la frontière terrestre de l'Evros.

Au fait, combien d'agents dormants infiltrés par les services secrets turcs dans les masses de migrants (parmi lesquels très peu sont admissibles au statut de réfugiés) que déverse depuis des années le pipeline humain (l'expression n'est pas de moi, mais de Mezri Hadad, ancien ambassadeur tunisien à l'UNESCO) vers Lesbos et d'autres îles grecques installé par Erdo-le-Dingue aux fins de déstabilisation de la Grèce et d'extorsion de fonds au contribuable européen, grâce à la complicité active de l'Allemagne ?

La question ne sera pas posée par le choeur des pleureuses et des idiots utiles de l'islamisme turc. Bon... mais vous savez que l'ex-Premier ministre turc Mesut Yilmaz a reconnu en 2011, dans un grand quotidien turc, que les services secrets turcs étaient à l'origine de vagues d'incendies qui ont ravagé les îles grecques dans les années 1990 ?

Rien à voir ! Delorme rouge-brun, esstrémisssssse, racisssssse, fascissssse, complotissssse !!!

Allez, pour finir ce papier sur une note positive - enfin, ce que raconte ce livre n'est pas très positif, mais c'est un livre de salubrité publique -, il faut écouter écouter mon ami Frédéric Farah présenter sur France 24 son indispensable ''Fake State'' (dans lequel je ne suis pas tout-à-fait pour rien), parce que cette présentation ne peut que vous donner l'irrépressible envie de lire ce livre qui vous expliquera pourquoi et comment nous en sommes arrivés dans l'impasse dans laquelle nous sommes !

mercredi 2 septembre 2020

De nouveau dans Le Figaro...

A la taverne du village, il y a un appareil où les insectes viennent se griller sur des résistances bleues.

Désormais, quand on entend le petit bruit de la grillade, le jeu c'est de dire : et hop ! Erdogan !

Il faut dire que nous sommes bel et bien aux premières loges : depuis le 12 août et jusqu'à avant-hier, chaque matin, un patrouilleur turc a violé les eaux territoriales grecques sous notre nez au petit-déjeuner. Ca crée une certaine ambiance ! Le bateau quitte la base de Bodrum, entre dans les eaux grecques entre Kos et Kalymnos, fait le tour de Kos par l'ouest et ressort entre Kos et Nisyros.

Mais depuis deux jours, le petit jeu semble suspendu... un bâtiment grec est arrivé du sud.

On attend la suite !

Ankara a informé les commandants de ses bâtiments qu'ils pouvaient désormais tirer sans en référer à l'état-major, a prolongé le préavis Navtex de prospection illégale dans la Zone économique exclusive grecque de... trois mois, et conteste désormais la souveraineté grecque sur le Dodécanèse (donc Nisyros), occupé par l'Italie en 1911, cédé par la Turquie à celle-c i au traité de Lausanne de 1923 pour par l'Italie à la Grèce au traité de Paris de 1947.

En réalité, le sultan, aux abois, dépassé par la crise sanitaire, englué dans une récession depuis fin 2018, confronté à la dégringolade sans fin de sa monnaie qui fait exploser l'inflation et le déficit commercial, impuissant devant la paupérisation de sa population qui ne peut plus acheter les produits importés que le pouvoir taxe de plus en plus lourdement, n'a plus que lafuite en avant dans la guerre pour tenter de sauver son régime, la fortune que le contribuable européen lui a permis d'amasser grâce au leadership éclairé de son allié allemand, et probablement sa tête.

Le coup de la découverte du fabuleux gisement gazier en mer Noire a fait pschitt en 48h.

Alors les bruits de bottes se multiplient : un officiel menace de détruire la Grèce en quelques heures, Erdogan insulte les dirigeants grecs et français,, qui ont le tort de ne pas céder devant son impérialisme que Merkel a deplus en plus de mal à justifier et à soutenir.

Et l'UE bavasse.

Que la souveraineté de deux de ses Etats membre soit violée, peu importe ; qu'un despote financé par l'UE menace de les détruire, peu importe. Ce pays est toujours officiellement candidat à l'UE et continue toujours, officiellement, à négocier son adhésion. Ce n'est même plus absurde, c'est dégueulasse. Mais ce que l'Allemagne veut...

L'Allemagne, justement, ne veut pas des sanctions pour faire cesser l'agression. Elles seraient contre-productives ! Tiens donc... Mais l'Allemagne voudrait des sanctions contre la Biélorussie. Parce que là, elles ne seraient pas contre-productives. L'Allemagne se fout de la gueule du monde ! Il est vrai qu'elle en a repris l'habitude, sans que personne n'y trouve rien à redire, depuis les guerres de Yougoslavie qu'elle a provoquées et entretenues. Mais l'Allemagne tire 2,5 milliards d'excédent commercial de ses échanges avec la Turquie ! Ca vaut bien quelques îles grecques, non ?!

Les Grecs et les Chypriotes trouvent que non. Ils sont bien impudents de ne pas vouloir subir le sort des Sudètes tchécoslovaques face au Reich de 1000 ans en 1938 ! Alors les traîne-savates européens concèdent quelques sanctions pour l'essentiel symboliques et qui ne risquent pas d'avoir le moindre effet. mais ils ne les adopteront que fin septembre !

En réalité, cette UE agonise sous le poids de ses contradictions. Et mon analyse, c'est que Macron l'a compris lors du retentissant échec - transformé en éclatant succès par la Propagandastaffel - du sommet corona om les marchands de tapis néerlandais et consort ont enlevé le morceau avec l'aide déterminante de Merkel jouant aux faux arbitre.

Le pouvoir déniaise même les plus niaiseux.

Alors il a décidé d'user de la seule arme qui lui reste, puisque l'euro a ruiné la France, son industrie, sa recherche, son enseignement supérieur - son avenir. Il a décidé d'enfiler le costume de chef de guerre que Merkel ne peut pas enfiler, parce que du fait des politiques allemandes imbéciles depuis des lustres, l'Allemagne n'a plus d'armée. Et puis une victoire, ça peut faire gagner quelques points dans les sondages. Et puis il y a bien entendu Total.

Mais je n'exclue pas qu'il ait aussi retrouvé un peu d'honneur sous un tapis de l'Elysée.

Si j'étais vraiment optimiste j'ajouterais qu'ulcéré par le double-jeu allemand dans le sommet corona, il a peut-être compris qu'il n'obtiendrait jamais rien de l'Allemagne, parce que la seule chose qui intéresse l'Allemagne - légitimement d'ailleurs - c'est l'intérêt de l'Allemagne. S'il allait jusqu'à en tirer la conclusion que l'UE n'agonise plus mais que c'est un cadavre et que ce qui doit intéresser seulement un gouvernement français, c'est l'intérêt de la France, ce serait une sacrée ruse de l'histoire.

Mais nous 'en sommes pas là !

Nous en sommes au fait que la France soutient avec vigueur, contre l'Allemagne, la Grèce,Chypre et le droit ; qu'elle a envoyé des Rafale, des bateaux, un prote-hélicoptères qui s'exercent avec les Grecs : nous en sommes au fait que le Charles-de-Gaulle vient d'appareiller de Toulon avec son groupe aéronaval ; nous en sommes au fait que la France pourrait fournir des Rafale à la Grèce, 18, dont 8 seraient donnés par l'armée françaises (ça me rappelle les Mirage "loués" à Saddam pendant la guerre Iran-Irak, des avions dont les pilotes n'étaient pas forcément irakiens...)

Nous en sommes aussi à ce qu'Erdogan est en échec en Syrie. Le ministre russe de la Défense vient d'y annoncer le déploiement du système anti-drones avancé "Sapsan-Konvoy" s'il réussit ses tests lors des manoeuvres Caucase 2020 dans le sud de la Russie, prévues en septembre. Tandis que le plus grand diplomate de l'époque, le ministre des Affaires étrangères Lavrov reçoit une délégation de Kurdes syrien, alors qu'une délégation turque de haut rang fait tapisserie à Moscou.

Nous en sommes aussi à la deuxième ou troisième condamnation des prospections turques dans la ZEE grecque par le Département d'Etat américain. Tandis que des chars américains doivent venir s'exercer avec les Grecs du côté d'Alexandroupoli, à proximité de la frontière turque, où lesdits Américains sont de plus présents. Comme à la base aéronavale de Souda en Crète où sont arrivés aussi un porte-hélicoptères US et des F-16 émiratis - alors que les EU viennent de patronner le traité entre les Emirats arabes unis et Israël qui appuie également avec vigueur la Grèce et Chypre. Nous en sommes aussi au moment où, le 29 août, des F-16 turcs ont perturbé le vol d'un B-52 américain escorté par des F-16 grecs dans la zone de contrôle aérien d'Athènes et dans le cadre de l'opération OTAN "ALLIED SKY". Et nous en sommes au moment où les Etats-Unis ont levé, hier, partiellement et provisoirement, l'embargo sur les armes à destination de la République de Chypre, provoquant aussitôt de nouvelles éructations à Ankara.

Nous en sommes aussi au moment où, après avoir signé un accord de cessez-le-feu, Sarraj, le président du gouvernement de Tripoli, a limogé successivement son ministre de l'Intérieur, réputé l'homme des services secrets turcs, le lendemain de son retour d'Ankara, puis son ministre de la Défense et son chef d'état-major - tous dans la main des Turcs et tous soupçonnés de préparer un coup d'Etat erdoganesque.

Nous en sommes au momentoù des troupes d'élite grecques prennent position dans l'île de Kastelorizo particulièrement menacée.

Et nous en sommes au moment, ce qui est peut être le plus intéressant, où le journal allemand Die Welt indique, selon des sources militaires turques que : Il y a quelques jours, le président Erdogan a ordonné à ses généraux de couler un navire grec mais d'essayer de ne pas faire de nombreuses victimes. Les généraux ont refusé de le faire et l'idée suivante était d'abattre un avion de guerre grec. Là encore, il y avait l'idée que le pilote s'éjecte de l'avion et de sauver sa vie.

Que cette information arrive par l'Allemagne via des sources militaires, n'est évidemment pas indifférent. Et que les généraux turcs en aient assez d'être engagés dans des opérations sans issue pour sauver la mise d'un président aux abois est assez probable. Qu'ils soient de surcroît, plus que lui, conscients de l'état réel d'une armée turque purgée sans cesse depuis plus de dix ans et jusqu'au corps des sous-officiers, comme du danger d'être en délicatesse en même temps avec les Russes et les Américains et de n'avoir plus comme appui régional que l'Azerbaïdjan, le Qatar et le Pakistan est également probable. La suite ?

L'histoire n'est écrite nulle part.

De tout cela, vous ne retrouverez qu'une petite partie dans Le Figaro, puisque, une fois de plus, et je l'en remercie, Alexia Kefalas m'a demandé mon analyse de la situation.