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samedi 14 février 2015

Si le vote avait lieu demain en Grèce...

Si le vote avait lieu demain, les électeurs déclarant vouloir voter Syriza seraient 45,4% contre 36,34% et Grecs indépendants 4,7% au lieu de 4,75% ; ce qui mettrait la majorité actuelle à 50,10 %.

Il faut remonter à 1993 pour retrouver un score aussi élevé à un parti arrivé en tête, et même auparavant, ce fut exceptionnel…

La droite s’effondrerait 18,4% contre 27,81%, tous les autres partis se tasseraient, y compris les néonazis d’Aube dorée 4,7% au lieu de 6,28% : ce qui montre une fois de plus que ce parti n’a été que le résultat de l’humiliation infligée par la Troïka, non un vote d’adhésion. Enfin, le parti socialiste PASOK disparaîtrait du Parlement en passant sous la barre des 3 % (2,8% contre 4,68%).

83,1% des personnes interrogées se déclarent satisfaites des premiers jours du gouvernement ; 82 % de l’action du ministre de l’Economie Varoufakis…

Par ailleurs, ce gouvernement, après avoir mis fin au processus de privatisation du port du Pirée, va réexaminer un accord de privatisation d'un montant de 1,2 milliard d'euros par lequel l'opérateur allemand Fraport obtiendrait la gestion de 14 aéroports régionaux.

Le bradage du patrimoine national est manifestement terminé. Les aéroports, les plages, les infrastructures, l'eau, les transports, l'énergie... font partie d'un patrimoine collectif, ils font partie de la chose publique, ils n'ont pas vocation à dégager des bénéfices, ils doivent être au service de tous et n'ont pas à être vendus pour devenir la propriété de quelques-uns.

41 000 euros d'impayés pour le couple Lang...

... chez un traiteur libanais.

La Nomenklatura telle qu'en elle-même !

Je me souviens, lors de mon bref passage à la direction de la Communication du Centre Georges Pompidou, des exigences royales de la reine Monique.

Harcelé au téléphone par "le cabinet de la femme du ministre" pour que l'établissement prenne en charge, sur son budget, le buffet somptueux qu'elle exigeait pour une visite privée du ministre... Pris entre ma présidente qui, à juste titre, refusait d'assumer cette charge et la chère Monique. Je m'en souviens d'autant mieux que le contraste était saisissant entre les exigences futiles de l'inflexible dame sur le nombre des bouteilles de champagne et la nature des canapés avec la lourde atmosphère générale : la visite privée du ministre eut lieu le jour où Mitterrand annonça l'entrée en guerre, sous commandement américain, de la France contre l'Irak.

Je pense que c'est à ce moment-là qu'est né mon profond dégoût de la Nomenklatura qui se croit tout permis, et qui pense que tout lui est dû ; c'est aussi à ce moment-là que j'ai renoncé à faire une "carrière" administrative et à intégrer cette Nomenklatura.

Manifestement rien ne change, ni les habitudes de la Nomenklatura qui nous dirige, ni les exigences de la reine Monique.