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vendredi 29 mars 2019

Entretien de Bibi sur Soverain

Le 9 mars dernier, je répondais aux questions d'Aloïs Lang-Rousseau pour l'excellent site souverainiste et qui ne s'en cache pas puisqu'il se nomme Soverain (et pour Infopremière), un site indispensable notamment pour suivre les rebondissements du Brexit puisqu'il traduit régulièrement dans la langue de Molière des articles qui paraissent au royaume de Shakespeare.

Accrochez-vous, il y aura une deuxième partie !

mercredi 27 mars 2019

Grèce : fête nationale sous haute tension

Le pouvoir syriziste n'en finit plus d'agoniser sans l'hostilité d'un peuple qu'il trahi. Trahis les engagements de 2015 : l'espoir est de retour, la dignité nationale, plus un sacrifice pour l'euro, plus un pas en arrière, fin de l'austérité et de l'humiliation.

Trahis les résultats du référendum, trahis la confiance du peuple par la signature et la ratification d'un accord avec l'Ancienne République yougoslave de Macédoine, sous l'intense pression germano-américaine, afin de permettre l'intégration de l'ARYM dans l'OTAN et l'UE et de poursuivre la stratégie de néo-guerre froide dans les Balkans.

Cette dernière trahison a bien du mal à passer et c'est ce qu'a montré la célébration de la fête nationale du 25 - l'anniversaire du soulèvement de 1821 contre les Turcs.

"L’injustice finit toujours par être vaincue », écrit Makriyannis dans ses Mémoires que le poète Nobel Séféris tenait pour le premier chef d'oeuvre de la littérature grecque contemporaine.

Analphabète imprégné des idées des Lumières, Makriyiannis inventera une écriture pour écrire ces Mémoires sans passer par le filtre d'un érudit (ce qu'ont fait les autres grands capétans de la guerre d'indépendance), dont il était persuadé qu'il le trahirait. Ce personnage m'a fasciné et j'en ai fait le "fil rouge" des chapitres de "La Grèce et les Balkans" consacrés à l'insurrection grecque de 1821 contre les Turcs - que les Grecs commémorent aujourd'hui lors de leur fête nationale - et aux débuts d'un Etat grec à l'indépendance tronquée par les Occidentaux - comme elle l'est aujourd'hui par l'UE. Voici ce que j'écris des débuts de cette insurrection qui fut le début à la fois d'une guerre d'indépendance extraordinairement meurtrière (200000 morts pour une Grèce qui accédera à l'indépendance avec une population d'environ 800000 habitants), d'une révolution politique et sociale, toutes deux inabouties notamment en raison des ingérences occidentales et russe, et de plusieurs guerres civiles... dont la Grèce n'est peut-être pas tout-à-fait sortie encore aujourd'hui...

En Australie, un ministre Syriza s'est fait copieusement hué par la communauté grecque de Melbourne : Traîtres ! est sans doute le mot qu'on aura le plus entendu ce 25 mars, sortir de tant de gosiers populaires. Et le chant militaire "Illustre Macédoine", espèce d'hymne à la Macédoine depuis les guerres balkaniques de 1922-1923 à l'occasion desquelles la Macédoine égéenne fut rattachée à la Grèce, le chant le plus entendu, entonné par la foule ou par des troupes, alors furieusement acclamées, aux quatre coins du pays, comme en défi au gouvernement qui l'avait jugé, cette année, indésirable.

Aux Etats-Unis, aucun ministre ne s'est risqué : les Gréco-Américains avaient, semble-t-il, prévenu qu'il s'exposerait à des manifestations trop peu agréables.

Quant à la Grèce même, avant l'arrivée de Syriza au pouvoir, en 2015, les deux fêtes nationales (25 mars et 28 octobre, anniversaire du Non à Mussolini) avaient à de nombreuses reprises donné lieu à des manifestations d'hostilité à l'égard des politiques au pouvoir - tant qu'on avait pris l'habitude de tenir le peuple soigneusement tenu à l'écart des célébrations officielles. Le 25 mars 2015, après la victoire de Syriza - et avant le référendum et sa trahison par Syriza -, la fête nationale avait pris des airs de Libération. Puis au fil des trahisons, on en était revenu à une hostilité sourde... qui a tourné ce 25 mars, en de nombreux endroits, en manifestations de haine, de rage impuissante: des députés Syriza ont été hués, ont dû être exfiltrés, des heurts plus ou moins violents ont éclaté entre la foule et les forces de l'ordre.

Pour comprendre cette ambiance, pour mesurer la vertigineuse fracture qui sépare désormais le peuple de l'ensemble des partis dits de gouvernement - Syriza au premier chef -, il faut une fois encore lire le papier de mon ami Panagiotis Grigoriou sur l'indispensable blog greekcrisis (aidez-le, si vous le pouvez, il en a besoin pour continuer à nous tenir informer de ce qui se passe là-bas, vraiment, et qui est aux antipodes des discours officiels des Moscovici, relayés par les organes de propagande qui se prétendent d'information... voir notamment les statistiques fiscales en fin de cet article) et regarder les vidéos vers lesquelles conduisent les liens de son article.

Ajoutons encore à cette ambiance, les deux dernières provocation/humiliation d'Erdogan. La veille de l'anniversaire du soulèvement des Grecs contre le sultan ottoman, le néo-sultan, largement financé par l'UE, qui se présente de plus en plus (au fur et à mesure que s'accumulent ses difficultés intérieures) comme le restaurateur de l'ottomanisme, annonce (d'habitude il laisse cette annonce maintes fois répétée à des sous-fifres) une possible re-transformation de Sainte-Sophie en mosquée. Plus grande Eglise du monde pendant des siècles, symbole s'il en est de l'hellénisme chrétien, Sainte Sophie avait été transformée en mosquée après la prise de Constantinople en 1453, jusqu'à ce que Mustapha Kemal en fasse un musée (NB : Sainte Sophie de Trébizonde/Trabzon a déjà été "retournée" au culte musulman).

Puis le jour même de la fête nationale, alors que Tsipras s'était rendu à Agathonissi, une île de l'Egée orientale sur laquelle les Turcs contestent la souveraineté grecque et dont l'espace aérien est régulièrement violé par l'aviation turque, des avions guerre turcs ont "harcelé" l'hélicoptère du Premier ministre sur la route du retour, le forçant à des manoeuvres d'urgence jusqu'à ce que la chasse grecque intervienne. Voilà pour cette "étrange" fête nationale.

Reste l'état de cette Grèce qui, selon Moscovici, la Nomenklatura européiste et ses médias de service, comme selon les Syrizistes résiduels irait de mieux en mieux. Après tant d'autres preuves, voici les dernières statistiques concernant les déclarations de revenus de 2018 :

- les revenus déclarés en 2018 s'élèvent à 73,6 milliards d'euros contre 100,3 en 2010, soit une baisse de 26,7 % ;

- 946 344 ménages appartiennent à la catégorie de revenus correspondant à la classe moyenne contre 1 253 476 en 2017 soit une baisse de près de 25 % en un an ;

- un million de contribuables (dans un pays de moins de 11 millions d'habitants) hébergent chez eux un ami ou un parent ;

- 58,9 % des contribuables déclarent un revenu annuel inférieur à 10 000 euros ;

- 4 ménages sur 10 déclarent un revenu annuel entre 0 et 5000 euros ;

- 644 790 familles déclarent un revenu annuel de 0 euro;

- 19 869 contribuables déclarent un revenu annuel supérieur à 100000 euros.

Après ça, je ne vois même pas comment on pourrait contester que l'Europe et l'euro c'est la paix et la prospérité !

jeudi 21 mars 2019

Samedi à Saint-Malo !

C'est après-demain à Saint-Malo, à l'invitation des Philhellènes de la Côte d'Emeraude, et c'est ouvert à tous !

samedi 16 mars 2019

La vie est belle !

Se piquer la ruche en boîte ou se faire un ouiquende à la neige: y'a des priorités dans la vie !

Les protestations des gueux et un maintien de l'ordre responsable, on s'en tape. On ne peut pas tout faire.

Elle n'est pas belle, la vie ?!

Il est vrai qu'entre ses virées au Maroc ou sur le lac de Genève, quelqu'un manque à La Mongie ! Un seul être vous manque et tout est dépeuplé !

Au fait, où est-ce qu'il fait la bombe, ce soir, le ministre de l'Intérieur ? Je suis sûr, en tout cas, qu'il va mettre le feu à la piste !

Bonne détente, monsieur le ministre ! Bon ouiquende, monsieur le président ! On espère que la vodka est de qualité et la neige bonne - pendant que Paris s'embrase.

A vrai dire, depuis Marie-Antoinette, je ne suis pas certain qu'on ait eu au pouvoir une caste aussi coupée de toutes les réalités, incompétente, irresponsable. Ca en est même chaque jour plus fascinant.

Restent les télés de désinformation en continu qui pleurent à chaudes larmes sur le sort des "commerçants des Champs-Elysées" : multinationales de faux luxe, Qataris, Emiratis, oligarques de tous horizons...

Les mêmes télés pleurent moins sur les commerçants quand ils sont étouffés par les multinationales de la grande distribution.

Maintenant, si vous avez un peu temps (moi, ces jours-ci, il me manque cruellement, ce qui vous explique la rareté de mes billets), je vous recommande quelques lectures et vidéo :

- un passionnant entretien sur le Brexit, à rebours de la doxa bavée continuellement par les chiens de garde de l'Ordre germano-européen dont Le Point fait pourtant partie ;

- une vidéo de l'excellentissime Olivier Passet de Xerfi canal sur la dérive autoritaire du capitalisme néo-libéral. Tant il est vrai qu'on sait, au moins depuis Pinochet et le mémorandum ultra libéral de ses Chicago boys, que la dictature peut être à l'agenda de ceux qui considèrent que l'opposition des peuples à leur idéologie doit être brisée à n'importe quel prix ;

- un article de l'eurofanatique Quatremer, furieux depuis quelque temps de constater que les tares natives de ce qu'il a contribué à ériger en religion conduisent le monstre antidémocratique de l'Union européenne à un inévitable naufrage, et qui, schizophrène, vaticine de plus en plus véhémentement contre ces tares consubstantielles à l'objet qu'il continue à vénérer, consacré aux ramifications et conséquences (jusqu'à un suicide) de la nomination de l'Allemand Selmayr par le poivrot en chef de la Commission, au poste de plus élevé dans la technostructure de l'UE, contre toutes les règles de ladite UE (je fais une exception pour la citation d'un article de Libération, que je boycotte, parce qu'il montre à quel point de déboussolage des eurobéats et des médias de service qui en sont les serviles porte-voix nous en sommes arrivés : le Titanic sombre et l'orchestre a de plus en plus de mal à jouer en mesure la polka du bonheur européiste) ;

- le dernier livre de mes amis Coralie Delaume et David Cayla : 10+1 questions sur l'Union européenne, qui vient de paraître. C'est clair, précis, concis !

La vie est belle !

Se piquer la ruche en boîte ou se faire un ouiquende à la neige: y'a des priorités dans la vie !

Les protestations des gueux et un maintien de l'ordre responsable, on s'en tape. On ne peut pas tout faire.

Elle n'est pas belle, la vie ?!

Il est vrai qu'entre ses virées au Maroc ou sur le lac de Genève, quelqu'un manque à La Mongie ! Un seul être vous manque et tout est dépeuplé !

Au fait, où est-ce qu'il fait la bombe, ce soir, le ministre de l'Intérieur ? Je suis sûr, en tout cas, qu'il va mettre le feu à la piste !

Bonne détente, monsieur le ministre ! Bon ouiquende, monsieur le président ! On espère que la vodka est de qualité et la neige bonne pendant que Paris s'embrase.

A vrai dire, depuis Marie-Antoinette, je ne suis pas certain qu'on ait eu au pouvoir une caste aussi coupée de toutes les réalités, incompétente, irresponsable. Ca en est même chaque jour plus fascinant.

Restent les télés de désinformation en continu qui pleurent à chaudes larmes sur le sort des "commerçants des Champs-Elysées" : multinationales de faux luxe, Qataris, émiratis, oligarques de tous horizons...

Les mêmes télés pleurent moins sur les commerçants quand ils sont étouffés par les multinationales de la grande distribution.

Maintenant, si vous avez un peu temps (moi, ces temps-ci, il me manque cruellement, ce qui vous explique la rareté de mes billets), je vous recommande quelques lectures et vidéo :

- un passionnant entretien sur le Brexit, à rebours de la doxa bavée continuellement par les médias de service dont Le Point fait pourtant partie ;

- une vidéo de l'excellentissime Olivier Passet de Xerfi canal sur la dérive autoritaire du capitalisme néo-libéral : on sait au moins depuis Pinochet et le mémorandum ultra libéral de ses Chicago boys que la dictature peut être à l'agenda de ceux qui considèrent que l'opposition des peuples à leur idéologie doit être brisée à n'importe quel prix ;

- un article de l'eurofanatique Quatremer, furieux depuis quelque temps de constater que les tares natives de ce qu'il a contribué à ériger en religion conduisent le monstre antidémocratique de l'Union européenne à un inévitable naufrage, et qui, schizophrène, vaticine de plus en plus véhémentement contre ses tares consubstantielles à l'objet qu'il continue à vénérer, consacré aux ramifications et conséquences (jusqu'à un suicide) de la nomination de l'Allemand Selmayr par le poivrot en chef de la Commission, au poste de plus élevé dans la technostructure de l'UE, contre toutes les règles de ladite UE (je fais une exception pour la citation d'un article dans Libération parce que cela montre entre autre à quel point de déboussolage des eurobéats nous en sommes arrivés : le Titanic sombre et l'orchestre a de plus en plus de mal à jouer en mesure la polka du bonheur européiste) ;

- le dernier livre de mes amis Coralie Delaume et David Cayla : 10+1 questions sur l'Union européenne, qui vient de paraître. C'est clair, précis, concis !

jeudi 7 mars 2019

La privatisation qui tue : Aéroports de Paris... Signez et faites signez

Le dépeçage en règle de la nation par la bande qui s'est emparée du pouvoir, derrière la marionnette qui siège à l'Elysée, atteint avec le projet de privatisation des Aéroports de Paris un sommet inégalé en France dans la spoliation, par son but comme par ses modalités.

L'un et les autres sont expliqués avec une parfaite clarté dans la vidéo de ce youtubeur : je vous en prie, lecteurs de ce blog, prenez les 12 minutes nécessaires pour l'écouter.

Et je vous en prie, tout de suite après, signez et diffusez à vos proches, à vos amis, la pétition qu'ont rédigée mes amis Coralie Delaume et David Cayla, dont je suis le 4e signataire. Elle a désormais dépassé les 100 000. Il nous faut faire front, en masse, à cette tentative de spoliation d'un actif éminemment stratégique et rentable de la nation par l'oligarchie.

C'est un hold-up ! Dressons-nous !

mardi 5 mars 2019

A un contre trois, hier soir, sur La Chaîne Parlementaire (LCP)

Hier soir, l'émission Droit de suite, sur LCP, diffusait un documentaire sur la genèse des traités de Rome (très légende dorée, évidemment, mais avec parfois quelques répliques qui permettaient de comprendre ce que fut, dès l'origine, la nature de la Chose), puis un débat où je me suis retrouvé seul hérétique face à trois desservants de la secte - Bourlanges, Toscano, Stark.

J'en suis ressorti assez content d'avoir réussi à énerver Bourlanges, et fier d'avoir pu dire quelques mots de la Grèce... D'avoir pu rester calme et souriant, aussi, ce qui a manifestement contribué à énerver ledit Bourlanges, furibard à la sortie du plateau. Furibard aussi parce qu'ils n'ont pas pu dérouler tranquillement leur propagande habituelle.

Il y avait bien sûr tant d'autres choses à dire, mais à un contre trois... j'ai fait ce que j'ai pu ! Et je dois rendre hommage au présentateur, Jean-Pierre Gratien : j'avais la crainte, avant, de n'être qu'un alibi de faux pluralisme (comme c'est si souvent le cas sur les étranges lucarnes), il m'ai laissé développer à plusisurs reprises un propos articulé, a rebondi plusieurs fois sur mes propos, m'a laissé le dernier mot sur l'euro. Bref, il a été parfaitement fair-play, comme dirait un Brexiteur !

Mais ce qui est le plus fascinant, dans cet exercice, ce fut de me faire mielleusement accuser par Toscano de complotisssse, parce que je parlais des archives du Département d'Etat américain ou des flots d'argent américain déversés sur les Saints Pères de l'Europe et les mouvements fédéralistes (ben oui c'est vrai, quoi, la CIA c'est une invention de complotisssse et chacun sait que les Etats-Unis n'emploient que des moyens limpides et honnêtes pour défendre leurs intérêts !)... sans parler de ce qu'il dit de son propre pays.

Enfin ma fierté est d'avoir pu caser trois mots sur le sort de la Grèce. Ce dont je me fais un devoir.

Spoliation et emprunt...

Grèce : nouvelles de la spoliation massive des petits propriétaires (journal Ta Néa).

On apprend aujourd'hui que 40 000 biens immobiliers devraient être confisqués par l'Etat en 2019, en conséquence de l'établissement du cadastre exigé par les créanciers de la Grèce.

En effet, pour s'inscrire au cadastre, il faut aujourd'hui fournir des pièces que beaucoup de Grecs n'ont pas ou plus (droit ottoman, transfert des propriétés ottomanes à l'Etat et occupation par de petits propriétaires grecs qui en ont eu la jouissance puis, sans acte, la propriété, durant le siècle qui a suivi la guerre d'indépendance, destructions de la dernière guerre ou de la guerre civile), il faut aussi se payer les services d'un géomètre pour établir précisément les limites des propriétés (ce que nombre de petits propriétaires paupérisés ne peuvent pas faire), les actes de vente ne portant souvent que des limites imprécises (la nôtre : du jardin de machin à la rue et de la maison de chose au gros arbre...), ce que bien des Grecs ne peuvent plus faire aujourd'hui.

Comme ce cadastre, concédé à une société privée évidemment, est établi par tranches régionales, Ta Néa précise que 15 000 propriétés sont déjà en cours de confiscation et que le rythme de croisière est estimé à 20 000 par an pour les années à venir.

Moralité : l'établissement du cadastre va permettre de spolier légalement les petits propriétaires au profit de l'Etat qui revendra ensuite ces propriétés confisquées, à qui ? Pour quoi ?

N'est-ce pas beau, l'Europe et un gouvernement de "gauche radicale ?

Par ailleurs le dit gouvernement de "gauche radicale" crie victoire : il vient d'emprunter 2,5 milliards d'euros à 10 ans au taux de... 3,9 % ! Alors que les taux sont historiquement bas et inférieurs à 1 % pour la plupart des pays européens.

Ainsi se resserre un peu plus encore le noeud coulant de la dette autour du cou des Grecs.

Car ces intérêts rendent la dette grecque (que la déflation imposée par l'UE et le FMI devait ramener en quelques années sous les 100 % du PIB alors qu'elle reste à 180 %) toujours plus insoutenable, renforcent l'emprise des créanciers et rendent inévitable un énième mémorandum. Mais il faut bien tenir jusqu'aux élections pour que le pigeon électeur aille voter - à droite très probablement par rejet de la clique Syriza, une droite qui mènera exactement la même politique que ladite clique, seule, ou en alliance avec le PASOK, ou en alliance avec Syriza !