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samedi 29 novembre 2014

Le mur du jour : l'adorateur de l'euro

"Salaires bulgares Impôts suédois Prix berlinois Cerveau de pingouin"

(Commentaire perso : injuste pour les pingouins... incontestablement plus intelligents qu'un partisan de l'euro.)

Vous avez aimé "Amour ou rien" sur un mur d'Athènes, un de ces murs qui ont pris la parole depuis le début de l'écorchage en règle du peuple grec par l'Europe à direction allemande (la seule, irréformable, parce qu'elle a été conçue pour servir exactement à quoi elle sert : précarisation, liquidation de l'Etat social et de la démocratie, vaporisation des classes moyennes...). Alors souvent, désormais, grâce à ce site, un mur d'Athènes prendra la parole ici.

mercredi 26 novembre 2014

Le plan Juncker

Hier, Juncker s'est énervé face aux eurodéputés qui ne sont nullement europhobes - être europhobe, ce serait avoir peur de l'Europe - mais hostiles à une Europe irréformable qui est chaque jour plus destructrice de richesses, d'emplois, de libertés, de démocratie, partout en Europe. "Cessez de m'insulter" leur a-t-il lancé. Mais comment pourrait-on ne pas insulter Juncker dès lors qu'on prononce son nom, puisque Juncker, synonyme d'évasion fiscale érigée en système, d'impunité de Clearstream, de soumission de la Res publica aux intérêts privés, de toutes les tares de cette Europe liberticide cheval de Troie et paravent du néolibéralisme et de la stratégie du choc imposée aux peuples, puisque Juncker est en soi une insulte ?

Aujourd'hui, Juncker, dont la nomination à la tête de la Commission européenne est en soi une insulte aux peuples européens, cette caricature d'oligarque dont la non-démission est une provocation à tous les honnêtes hommes, ce nomenklaturiste sans honneur, sans principes autre que le profit du petit nombre, sans conscience autre que celle du fric, ce grand ordonnateur de l'évasion fiscale qui prive les peuples et leurs Etats des moyens dont ils devraient disposer, a déployé un nouveau rideau de fumée, le énième soi-disant plan de relance européen depuis le "volet de croissance" qui a servi à Hollande à violer sa promesse, faite devant le peuple français, de renégocier le traité scélérat de discipline budgétaire signé par Sarkozy sous la schlag de Merkel.

Le problème, ce n'est pas un énième plan bidon qui reprend des mesures déjà budgettées pour produire un dérisoire effet d'annonce dont personne n'est plus dupe, un plan qui repose sur des montages financiers aussi compliqués que les structures européennes conçues pour que les peuples n'y comprennent rien, sur des emprunts aux banques qui ont ruiné l'Europe et vont se faire des c... en or grâce au Luxembourgeois qui a régné durant plus d'une décennie, comme ministre des Finances et Premier ministre, sur les finances pourries de cette grande lessiveuse d'argent du crime organisé et de la fraude au coeur de l'Europe, ce grand-duché Clearstream dont Juncker a mis tant d'énergie à protéger les malversations et à garantir l'immunité.

Les problèmes des peuples européens Merkel, Hollande, Barroso, ils s'appellent Juncker, ils s'appellent euro et Union européenne, qui érigent en dogmes le Marché, le libre-échange, la concurrence, une monnaie absurdement surévaluée ne correspondant qu'aux intérêts et aux contraintes de l'économie allemande, c'est à dire la guerre de tous contre tous, la destruction de l'Etat social, la pulvérisation du droit du travail, des classes moyennes, la privatisation de toutes les richesses nationales, des services publics, de la santé et de l'enseignement publics, ils s'appellent Union européenne et euro, irréformables parce qu'ils ont été conçus, depuis l'origine, pour servir à quoi ils servent : détruire la souveraineté populaire.

Détruire la souveraineté populaire, l'Etat social, la démocratie, c'est cela et ça n'est que cela, le plan Juncker.

jeudi 20 novembre 2014

Le mur du jour

"Bonheur s'écrit avec un e, pas avec un €"

Depuis le début de l'écorchage en règle du peuple grec par l'Europe à direction allemande ( la seule, irréformable, parce qu'elle a été conçue pour servir exactement à quoi elle sert : précarisation, liquidation de l'Etat social et de la démocratie, vaporisation des classes moyennes...), les murs d'Athènes ont pris la parole.

Et j'ai découvert récemment un bien beau site où ils parlent. Alors désormais, le plus régulièrement possible, un mur d'Athènes prendra la parole ici.

mercredi 19 novembre 2014

Le mur du jour

Depuis le début de l'écorchage en règle du peuple grec par l'Europe à direction allemande ( la seule, irréformable, parce qu'elle a été conçue pour servir exactement à quoi elle sert : précarisation, liquidation de l'Etat social et de la démocratie, vaporisation des classes moyennes...), les murs d'Athènes ont pris la parole.

Et j'ai découvert récemment un bien beau site où ils parlent. Alors désormais, le plus régulièrement possible, un mur d'Athènes prendra la parole ici.

Le mur du jour : "Qu'est-ce que vous attendez ? Qu'ils baisent aussi vos enfants ?"

Grand jeu : Les libéraux ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît.

Après Macron, Sapin, Valls, Hollande, Mosco, Rebsamen, Gattaz, le gagnant du jour est Gérard Collomb qui propose aujourd'hui de porter à deux ou trois ans la période d'essai pour un CDI

Comme disait la regrettée Laurence Parisot : la précarité y'a que ça de vrai, parce que la précarité c'est l'amour, c'est la vie... Et comme se plaignent, en privé, Juppé et Sarkozy : mais qu'est-ce qui va nous rester à faire quand on reviendra au pouvoir ?!

Notons toutefois que Collomb reste un peu timoré et qu'il pourrait encore mieux faire : pourquoi, par exemple, ne pas supprimer le salaire durant la période d'essai ? Là on pourrait enfin parler de flexibilisation substantielle du marché du travail.

M. Collomb devrait aller faire un stage chez ses camarades socialistes grecs : ils ont beaucoup à lui apprendre !

mardi 18 novembre 2014

Valls condamne le terrorisme à Jerusalem

Réponse de De Gaulle (27 novembre 1967) aux condamnations vides du "terrorisme" en Palestine du petit Valls, qui oublie juste qu'Israël occupe illégalement des territoires depuis 47 ans, qu'il y pratique une colonisation tout aussi illégale (rappelons que la IVe convention de Genève de 1949 interdit toute mesure de représailles d'une armée d'occupation contre les civils ou leurs biens, toutes les punitions collectives comme le dynamitage de maisons, toute déportation ou colonisation changeant l'équilibre démographique du territoire occupé), et qu'Israël balade le monde entier (qui se laisse balader) depuis les accords d'Oslo, il y a 23 ans :

"On sait que la voix de la France n’a pas été entendue. Israël, ayant attaqué, s’est emparé, en six jours de combat, des objectifs qu’il voulait atteindre. Maintenant, il organise sur les territoires qu’il a pris l’occupation qui ne peut aller sans oppression, répression, expulsions, et il s’y manifeste contre lui une résistance, qu’à son tour il qualifie de terrorisme."

Ca vous a tout de même une autre gueule que le petit Valls, d'autant que c'est appuyé sur une analyse historique et géopolitique que cet ignare de petit Valls, et tout ses petits clones adeptes du prêt-à-penser pro-israélien, seraient bien incapables d'articuler.

En Palestine, petit Valls, le premier terrorisme est un terrorisme d'Etat, et il dure, dans les territoires occupés, avec la complicité des grands démocrates de l'OTAN, depuis 47 ans.

A écouter jusqu'au bout.

vendredi 14 novembre 2014

Enfumage sur la croissance

Enfumage sur la croissance relayé par les chiens de garde :

- + 0,3 ne signifie strictement rien ; c'est l'épaisseur du trait, la marge d'erreur statistique. Il s'agit d'une estimation et le chiffre final peut être négatif.

- La preuve ? l'estimation du trimestre précédent était de 0, elle ressort en seconde estimation à -0,1%... donc les soi-disant + 0,3 ne sont déjà plus que +0,2 sur le semestre.

- Ce soi-disant rebond n'est dû que... aux dépenses des administrations publiques ! C'est à dire précisément à ce que Merkel, Juncker - le héros de la Grande Evasion fiscale - et leur larbin Hollande ne cessent de vouloir réduire.

- Ce qui compte ce n'est pas un chiffre mais une tendance : un rebond ne veut rien dire dans une période de stagnation/déflation, ce qui est notre situation. En effet, vient toujours un moment où on a tellement repoussé les achats qu'on est contraint d'y procéder et que cela donne une illusion d'optique, ce qu'on appelle "le rebond du chat mort". C'est notamment le cas des chiffres de l'Espagne (en partie dus à des artifices comptables : rappelons que le PIB espagnol prend désormais en compte la prostitution ou le trafic de stupéfiants...), ou de la Grèce. Dans ce dernier cas, parler d'un "rebond" de 0,7% après une baisse continue de plus de... 25% depuis 2008 relève de l'inconscience, de l'indécence et/ou de la franche escroquerie intellectuelle !

- Il ne PEUT pas y avoir de rebond, parce qu'une politique de déflation comme celle que produit l'euro, Merkel, le héros de la Grande Evasion fiscale et leur larbin Hollande, ne peut produire à son tour que de la récession, ou au "moins pire", tant que les gens ont encore des économies et y puisent pour maintenir leur consommation, à la stagnation.

mercredi 12 novembre 2014

Mon premier prix...

Samedi 8 et dimanche 9 novembre, j'étais donc au salon du livre d'histoire de Verdun, où j'ai eu l'immense plaisir de recevoir, pour l'année du centenaire de la première guerre mondiale et pour la dixième fois où il était décerné, le prix "Mondes en paix, mondes en guerre" décerné, dans le cadre du Centre mondial de la paix, par un jury d'historiens que présidait Jean-Pierre Rioux.

C'est la première fois dans ma carrière que je reçois en prix. Que ce soit pour La Grèce et les Balkans du Ve siècle à nos jours, redouble mon plaisir, parce que j'ai consacré à ce livre cinq ans de ma vie et qu'être reconnu par des pairs que j'estime est singulièrement gratifiant pour l'ego. Enfin parce que cette reconnaissance s'ajoute à un succès public que ni mon éditeur (encore moins ses commerciaux) ni moi n'attendions : meilleure vente de la collection "Folio Histoire" depuis le début 2014, maintien d ces ventes à un niveau régulier et élevé durant les mois d'été, réimpression en vue du premier tome, légèrement en avance sur les autrespour les ventes...

Tout cela me comble, parce que le succès est plus agréable que l'échec, bien sûr, mais aussi parce que les lecteurs de ces livres ne seront plus dupes des gros mensonges et des innombrables demi-vérités répandues par les chiens de garde des médias afin de justifier, depuis plus de quatre ans, l'écorchage en règle du peuple grec, décidé à Berlin et appliqué par l'intermédiaire du bastringue européen, dont on voit bien, avec l'immense scandale Juncker, que tout en imposant aux peuples la désintégration des services publics - y compris la santé et l'éducation -, l'explosion de l'Etat social, la précarisation généralisée et le retour à l'esclavage, l'atomisation de la société et la disparition des classes moyennes, le remplacement de la démocratie par un régime oligarchique qui n'en conserve que les formes, il a organisé le désarmement et la spoliation de l'Etat par la Nomenklatura financière dont la Nomenklatura politique, qui partage son idéologie et son mode de vie qu'elle soit de la vraie droite ou de la fausse gauche, est l'instrument - et n'est plus que cela.

jeudi 6 novembre 2014

Cherchez l'erreur !

Le journal Le Monde publie ce matin sur son site un dossier sur l'organisation étatique de l'évasion fiscale par le Luxembourg ; quant à l'excellent site d'information sur la Grèce Okeanews, il précise que, pendant que la Commission Barroso la BCE, le FMI, l'Allemagne avec la complicité de la France, et l'eurogroupe présidé par celui qui est devenu depuis le nouveau président de la Commission "exemplaire" du bastringue européen, pendant que tous ces braves gens écorchaient en choeur le peuple grec, mettait en pièces la démocratie hellénique, explosait l'Etat social... neuf société grecques échappaient à l'impôt en Grèce grâce à des accords avec le grand-duché dirigé par le nouveau président de la Commission "exemplaire" du bastringue européen...

Rappelons que le nouveau président de la Commission "exemplaire" du bastringue européen a été dix ans ministre des Finances puis huit ans Premier ministre de ce charmant paradis de l'évasion fiscale et du lessivage de l'argent du crime.

Rappelons que, dans ces fonctions, le nouveau président de la Commission "exemplaire" du bastringue européen a déployé une énergie infinie à défendre Clearstream, le trou noir mondial de la finance où tout s'évade et où tout se lessive.

Rappelons que le nouveau président de la Commission "exemplaire" du bastringue européen vient de nommer comme commissaire à la régulation financière un Britannique... furieusement hostile à toute régulation financière, laquelle "nuirait" à l'activité de la City et du Luxembourg.

Cherchez l'erreur ! Il n'y en a pas !

Précision : le nouveau président de la Commission "exemplaire" du bastringue européen promet de ne pas intervenir dans les enquêtes et de sanctionner, s'il y a lieu, les pratiques du Luxembourg... qui se sont mises en place sous son autorité.

Ben voyons ! Il va se punir lui-même : il va se donner une grosse tape sur la main gauche avec sa main droite, le nouveau président de la Commission "exemplaire" du bastringue européen.

Cette Nomenklatura hors-sol, pourrie jusqu'à la moelle par l'argent et notamment pas l'argent sale, n'a vraiment plus la moindre notion de décence.

mercredi 5 novembre 2014

Veine ! Il n'y a jamais eu autant de milliardaires en France !!!

On peut ignorer Picketty, qui démontre que le niveau d'inégalité est revenu aujourd'hui à celui d'avant 1914 ;

on peut continuer à appliquer aveuglément les diktats déflationnistes de Bruxelles, imposés par Berlin ;

on peut s'acharner à conserver une monnaie commune absurde entre des pays qui n'ont ni les mêmes forces, ni les mêmes contraintes, ni les mêmes structures démographiques, ni les mêmes besoins, ni les mêmes trajectoires ;

on peut continuer à aller dans le mur, à toute berzingue,grâce à cette politique et à cette monnaie qui avantagent la rente et détruisent le travail, qui enrichissent les riches et appauvrissent les pauvres ;

on peut !

Ca s'appelle de l'autisme, exactement comparable à celui des dirigeants de l'Ancien Régime qui ont imposé à la France une réaction aristocratique dans les années 1780, exactement comparable à celui des Brüning et Laval qui ont conduit la même politique de surévaluation monétaire et de déflation dans les années 1930.

Mais attention, parce que, en histoire, l'autisme ça se termine le plus souvent dans le sang.