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mercredi 25 juillet 2018

Pour aider les Grecs : arrêter les mensonges et donner, si on peut

Hier je me suis fait insulter, sur Facebook, par un zigomard, doublé d'un paltoquet dont le "feedback" (dixit) était que l'Eurogermanie n'est pour rien dans cette catastrophe et que les seuls responsables sont les Grecs, feignants, corrompus... On connaît cette saloperie de chanson, on ne l'a que trop entendue depuis dix ans, mais manifestement elle continue à courir sur les lèvres, jusque sur celles des expatriés français dans ce pays que, au coeur de la catastrophe, ils ont encore le coeur de dénigrer et d'accabler.

La réalité c'est qu'en bientôt dix ans, sous le règne eurogermanique, tous les services publics grecs ont été saccagés, réduits à l'impuissance, que les matériels n'ont pas été renouvelés, que les effectifs des pompiers et de la protection civile ont fondu (4000 en moins, chiffre à vérifier : nous sommes un certain nombre à nous y employer), qu'on leur a refusé, malgré de nombreuses grèves, un statut permanent, qu'on a porté l'âge de leur retraite à 67 ans et diminué tout ensemble leur salaire (850 euros).

On atteint les 80 morts et on recherche encore des dizaines de disparus.

Au cas où vous souhaiteriez venir en aide aux victimes de cette tragédie, la mairie de Rafina (région la plus touchée pour l'instant, mais l'incendie de l'Ouest Attique inquiète beaucoup aussi), la Croix Rouge et Médecins du monde ont ouvert des comptes dédiés. Je vous en communique ci-après les références :

1) La mairie de Rafina-Pikermi :

TRAPEZA PIREOS - Banque du Pirée

ΙΒΑΝ: GR20 0172 1860 0051 8609 2291 418

2) Médecins du monde :

ETHNIKI TRAPEZA TIS ELLADOS - BANQUE NATIONALE DE GRECE

IBAN: GR27 0110 1410 0000 1412 9611 217

ALPHA BANK

IBAN: GR06 0140 1990 1990 0200 2002 401

ΤΡΑΠΕΖΑ ΠΕΙΡΑΙΩΣ - Banque du Pirée

IBAN: GR03 0172 0180 0050 1800 5706 640

3) Croix Rouge Grecque :

ΤΡΑΠΕΖΑ EUROBANK ΕΡΓΑΣΙΑΣ A.E. - TRAPEZA EUROBANK ERGASIAS A.E.

IBAN : GR6402602400000310201181388

mardi 24 juillet 2018

Nouvelle tragédie grecque

L'Attique brûle.

7 foyers allumés en même temps semble-t-il, dont certains dans des régions désertes où personne ne va

Puis un feu qui se propage grâce à un vent terriblement déchaîné: plusieurs centaines de maisons brûlées, et déjà au moins 70 morts : un désastre.

Tragédie absolue... une de plus qui s'abat sur mon pays de coeur, martyrisé depuis 2010 par l'Euro-Germanie...

Quels que soient les causes - criminelles d'après l'Exécutif, il reviendra à l'enquête de l'établir et si oui, criminalité économique, intérieure ou extérieure en vue de déstabiliser un peu plus un pouvoir à l'agonie ? - et les dysfonctionnements propres à la Grèce (permis de construire, constructions illégales, défaillances des services locaux), ce bilan tragique et qui ne cesse d'augmenter est bien sûr lié au milieu (un des incendies a gagné des zones d'habitat dispersé dans une immense pinède), à des conditions météo exceptionnelles (un vent d'une force inaccoutumée) ; il ne peut être pour autant découplé des politiques criminelles imposées à la Grèce par la Germano-Europe depuis 2010, qui ont écorché ce pays, qui l'ont affaibli à tous les points de vue, qui ont aggravé tous les dysfonctionnements auxquels elles prétendaient remédier (évidemment les coupes dans les salaires et les droits sociaux ne font que renforcer la petite corruption des "enveloppes" qui devient un revenu de complément nécessaire pour permettre aux fonctionnaires de survivre, comme elles diminuent l'efficacité de tous les agents publics, municipaux comme les autres, qui doivent occuper un ou deux autres emplois) et, comme il et qui ont touché, bien entendu, les pompiers comme les moyens matériels de lutte contre l'incendie.

Seule face aux spéculateurs qui ont mis la Grèce à genou en 2010, seule face aux provocations et violations de sa souveraineté par une Turquie (dont on sait aujourd'hui, par le témoignage de l'ancien Premier ministre Yilmaz, que ses services spéciaux furent à l'origine de vagues d'incendies dans les îles durant les années 1990...) financée par l'UE dans le même temps où celle-ci étrangle la Grèce, affaiblie par bientôt dix ans de politiques euro-germaniques criminelles dont les Nomenklaturas locales, y compris celle de gauche dite radicale, se sont faites les serviles relais, seule face au renvoi de 1500 migrants dont la si généreuse Merkel ne veut plus, la Grèce se trouve aujourd'hui confrontée à une tragédie d'ampleur exceptionnelle - une de plus .

lundi 23 juillet 2018

Papy fait de la résistance

Résumé de l'audition de Gégé par la commission des lois de l'assemblée nationale de la République française érigée en commission d'enquête : c'est pas moi, c'est ma soeur, k'a cassé la machine à vapeur...

En plus d'être crédible, c'est suprêmement élégant !

Ou le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, numéro 3 du gouvernement, soutien de la première heure de Minus Ier, qui a eu un rôle déterminant du début à la fin de sa campagne est un naze de chez naze, et il devrait rentrer dans son EPHAD, ou il se paye allègrement la fiole des parlementaires et du peuple français en prétendant ignorer qui est le voyou favori qui marque Minus à la culotte depuis le début de ladite campagne.

Si je ne me trompe, dans le second cas, ça s'appelle du parjure. Et il devrait rentrer dans son EPHAD après la case tribunal.

Bref les Branquignols ne sont pas que sur les bancs parlementaire de La République en Baffes ; ils dirigent aussi le ministère de l'Intérieur.

dimanche 22 juillet 2018

Caligula à l'Elysée

"Son goût pour tous ceux qui lui avaient plu allait jusqu'à la folie. Il embrassait en plein spectacle le pantomime Mnester ; et si, pendant que cet histrion dansait, quelqu'un faisait le moindre bruit, il se faisait amener le perturbateur, et le flagellait de sa main. (...) Il donna, un jour, au cocher Eutychus, comme présent de table, après une débauche, deux millions de sesterces. Il aimait tant un cheval nommé Incitatus, que, la veille des courses du Cirque, il envoyait des soldats commander le silence dans tout le voisinage, afin que le repos de cette bête ne fût point troublé. Il lui fit faire une écurie de marbre, une auge d'ivoire, des couvertures de pourpre, des colliers de perle : il lui donna une maison complète, des esclaves, des meubles, enfin tout ce qu'il fallait pour que ceux qu'on invitait, en son nom, à venir manger chez lui, fussent traités magnifiquement. On dit même qu'il lui destinait le consulat." (Suétone, Vie des Douze Césars, Caligula, LV)

Alors, où est le problème ?!

En vérité, l'avalanche de révélations que nous subissons peut nous interroger : qui a été élu président, Caligula ou Ubu ?

Tabassage de citoyens par un nervi de 26 ans promu pour on ne sait quelle raison par Ubu ou Caligula, usurpation de fonction et d'insignes pour tabasser plus tranquillement, port d'armes contre l'avis du ministère de l'Intérieur, logement de fonction attribué après la prétendue sanction "la plus dure", au Quai Branly où ne sont en principe logés que des responsables de très haut niveau, passage d'une réserve à l'autre du grande de sergent à celui de lieutenant-colonel affecté au cabinet du directeur général de la gendarmerie, puis radiation pour être recruté par la gendarmerie comme expert (mais de quoi ? de tabassage de citoyens ???), attribution à un gros bras d'une habilitation à entrer dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale (niveau supérieur de l'habilitation réservé, de l'aveu même du président de l'Assemblée, à une demi-douzaine de collaborateurs du président de la République, mais pourquoi au juste ? aller secouer des députés récalcitrants jusque dans les chiottes du Palais Bourbon ?), voiture de police dernier cri dont les plus hauts responsables policiers ne sont pas tous dotés (les policiers de terrain, qui travaillent avec des bouts de ficelle et des moyens vétustes, dans des commissariats délabrés apprécieront) alors que le type n'est ni policier, ni assermenté, n'au aucune compétence reconnue par aucun diplôme et que l'Elysée le poussait même à candidater au tour extérieur pour être sous-préfet... sans avoir ni l'âge minimum ni les titres requis, attitude méprisante envers les policiers et gendarmes sur lesquels il s'arroge une autorité que rien de lui confère, et l'on apprend désormais qu'il avait toute licence pour réorganiser la sécurité présidentielle à sa main, aux dépens des professionnels et des hiérarchies régulières...

On nous annoncerait demain que le nervi de 26 ans était pressenti pour remplacer le directeur général de la DGSE, qu'il allait être promu général en chef de la Garde républicaine et commandant des Pompiers de Paris qu'on ne s'en étonnerait pas plus que ça !

Tout cela est époustouflant, ahurissant et évidemment inconcevable dans un Etat de droit. Dans n'importe quelle démocratie, le ministre de l'Intérieur, sinon le Gouvernement tout entier, le directeur de cabinet du président de la république, le secrétaire général de l'Elysée et le préfet de police - au moins ! - auraient démissionné.

Dans cette affaire de cornecul, personne ne relève cependant ce qui me semble être pourtant la plus grosse (et la plus signifiante) peut-être des innombrables bizarreries : dans ce genre de situation, à ce niveau de l'Etat, un collaborateur qui plombe son chef, on lui demande sa démission et on l'obtient en quelques minutes, au pire en quelques heures.

De surcroît s'il ne s'agit que d'un "gros bras".

Un poste de ce genre ne tient que de la confiance de qui vous y a nommé.

La procédure de licenciement, dans ce genre de circonstance est, sauf erreur de ma part, une première absolue.

Elle signifie donc que le type a refusé de démissionner. Comment est-ce diable possible ?

A moins que celui qui refuse ait cru avoir de quoi tordre le bras au bout duquel est la main qui l'a élevé et nourri.

Quant à la leçon de cette affaire - pour l'instant ! - c'est que la Ve République, comme je l'ai expliqué maintes fois ici, est bien un régime parlementaire... quand les députés choisissent de jouer leur rôle au lieu de subir.

En 48h00 l'Exécutif, le président de l'Assemblée, la majorité composée de larbins aux ordres qui ont fait preuve comme jamais de leur inexistence, ont été obligés de concéder une commission d'enquête, la publicité des débats de celle-ci et finalement la suspension des débats sur la scélérate réforme constitutionnelle, dont on peut espérer désormais que les sénateurs auront l'estomac de la faire capoter définitivement comme ils en ont le pouvoir.

Comme je l'avais annoncé ici et ailleurs dès les lendemains de l'élection législative, la majorité d'ectoplasmes et de branquignols s'est évanouie au premier coup de pétoire ; pire, le maître des horloges, Jupin en personne est terré dans son château et la totalité des ministres est aux abonnés absents. Même Castaner, ministre des relations avec le Parlement et patron de la République en Baffes, plutôt qu'en Marche, et à ce titre employeur du nervi adjoint du nervi présidentiel, n'ose plus aventurer un doigt de pied dans l'hémicycle !

Mais qui sont donc ces gens, arrivés au pouvoir par effraction la seule grâce de circonstances exceptionnelles et de réseaux dont on aimerait bien, aujourd'hui, connaître la nature et la nationalité ?

Des réseaux qui, aujourd'hui, ont apparemment, au moins en partie, lâché le petit génie. Car que l'offensive soit partie du Monde et qu'elle ait été à ce point relayée par la presse de révérence et de service ne laisse guère de doute, à mon avis, sur le fait que "on" ait mis un certain nombre de journalistes - peu soucieux, à l'ordinaire, de chercher noise au pouvoir - sur un certain nombre de pistes.

Des réseaux de la haute fonction publique, fatiguée d'être méprisée, malmenée, violentée par un prince capricieux aspirant à l'autocratie et qui promeut en fonction de la seule faveur personnelle dont on voit, dans l'exemple qui nous occupe qu'elle est accordée sur des critères qui ne prennent en compte ni la compétence, ni la dignité, ni l'honneur ?

Ou/et réseaux étrangers ?

Visite ratée du petit génie à Washington, G7 explosif, sommet de l'OTAN qui ne le fut pas moins, déclaration de Trump rangeant l'UE parmi les ennemis des Etats-Unis qui en ont été historiquement les parrains et les patrons de cette UE, déclaration sur l'usage de la planche à billets qui a pour but de faire remonter le cours de l'euro (surévalué pour la plupart des pays européens, mais massivement sous-évalué pour l'Allemagne pour qui elle est un instrument de dumping massif devenu intolérable pour Washington) à des niveaux qui conduiront mécaniquement à son explosion, offensive de la CSU contre une Merkel à l'agonie, affaiblissement de May par les brexiteurs durs, sortie inopinée de cette affaire de nervi qui date de deux mois et demi et avalanche en un temps record de révélations s'enchaînant sans laisser le temps à l'Exécutif de reprendre haleine : il y a là une chronologie qui peut poser question.

Qu'on me comprenne bien : je ne dis pas qu'il s'agit d'un montage. Juste d'une mise en musique et tempo. Peut-être.

Les services d'intelligence et d'influence américains sont solidement implantés, en France comme ailleurs en Europe, depuis 1945. Ils ont leurs correspondants et leurs caisses de résonance dans les médias et chacun sait qu'à l'ambassade américaine, on écoute avec attention la plupart des choses qui se disent à l'Elysée voisin. Tout cela n'est bien sûr qu'une hypothèse, mais si le petit génie pouvait être un pion qu'on a aidé à accéder au pouvoir à un moment, il peut être aussi devenu une cible alors que les orientations fondamentales de ceux qui l'ont poussé ont changé. C'est le risque pour les marionnettes.

Et ce risque est plus grand encore lorsque la marionnette cultive à ce point la suffisance, le culte de soi, l'arrogance - l'hybris - de se faire piéger.

jeudi 19 juillet 2018

Nervis et spadassins

15 jours de mise à pied... Ça veut dire qu'il n'a plus droit à la matraque ou aux poings et qu'il ne peut frapper les citoyens interpellés par les force de l'ordre qu'à coups de pied ?

On n'avait pas encore aperçu ce côté sombre d'un nouveau monde qui ressemble chaque jour davantage à une vieille, très vieille lune - aussi vieille que la tyrannie. Car les pouvoirs autoritaires, surtout lorsqu'ils sont détenus par des gens peu maîtres d'eux-mêmes et tout emplis de la conscience de leur génie, ont toujours eu tendance à s'entourer d'hommes de main chargés de ramener tel ou tel à la raison tout en jouant les agents provocateurs qui créent le désordre - réel ou fabriqué (touchez-en deux mots à Erdogan que notre président aime tant !) - dont toute tyrannie tire sa légitimation.

A la la fin du VIe siècle de notre ère, déjà, Pisistrate ne s'empara-t-il pas du pouvoir en se montrant au peuple, plein de sang, après que son visage avait été opportunément coupé par son barbier, afin de réclamer au peuple et d'en obtenir la garde de porte-gourdins qui lui permit ensuite de monopoliser le pouvoir ?

Mais aucun rapport entre les casseurs du 1er mai et le barbier, ni entre un adjoint au chef de cabinet et un porte-gourdins ! Il faudrait vraiment avoir mauvais esprit pour se laisser aller à d'aussi acrobatiques rapprochements.

Surtout quand on se rappelle un certain tweet du 1er mai...

Ah c'est bien vrai, ça, les violences sont une... lèpre ! Surtout quand les nervis et les spadassins usurpent l'autorité légitime et se griment en ce qu'ils ne sont pas pour donner libre cours à leurs instincts... ou obéir à des ordres.

Ils n'ont pas encore pensé à forcer les opposants à boire de l'huile de ricin ?

Dire qu'il fallait à tout prix faire barrage au fascisme...

En tout cas, je ne sais pas vous, mais moi, cet épisode m'aura enrichi, puisqu'il m'a fait découvrir cette fonction d'invité de la présidence de la République, par la police, à une manifestation. Comme disait ma grand-mère : je me coucherai ce soir moins bête que je ne me suis levé ce matin ! Car bêtement, je pensais qu'il y avait une chaîne de commandement dans les forces de l'ordre qui remontait au préfet de police et au-delà au ministre de l'Intérieur qui, en tant que de besoin, informait le président de la République.

Benêt que je suis tout de même : le nouveau monde a tout changé !

En réalité, dans un Etat de droit, tous les supérieurs hiérarchiques de ce type auraient dû avoir sauté, comme l'a dit Jean-Luc Mélenchon tout à l'heure dans une remarquable intervention. Mais en réalité, comme le prouve également la soi-disant réforme de la Constitution qui, si elle aboutit, constituerait un changement de régime vers l'autocratie, nous sommes entrés dans un processus de destruction par le haut de la République, de la démocratie et de l'Etat de droit - destruction indispensable à la réalisation du projet oligarchique et tyrannique qu'est l'Union européenne.

Il se voulait Jupiter ; finira-t-il Néron ?

mardi 17 juillet 2018

Grèce : la spoliation continue

Ceux qui suivent régulièrement ce blog savent qu'il y a longtemps déjà que j'écris que ce qui se passe en Grèce est une spoliation à une échelle à mon avis unique en temps de paix. J'ai parlé dès 2015, je crois, de la saison des vautorus et que nous en voyions les résultats dans notre île.

Cette fois, c'est Courrier international qui s'intéresse à ce processus, imposé par l'UE et servilement mis en oeuvre par le gouvernement Tsipras.

Ou comment le libéralisme, dans le cadre européen, géré par un gouvernement dit de gauche radicale, aboutit à l'abolition du droit de (petite) propriété, non par la socialisation, mais par la confiscation au profit essentiel de l'étranger... et des plus riches.

samedi 14 juillet 2018

Quand le roi fainéant boit, le maire du palais danse...

La cirrhose du dos couplée à une sciatique du foie, c'est vraiment terrible...

Car naturellement, la Commission, une fois encore, dément l'évidence devant l'accablante/hilarante vidéo (la énième, après Rome pour l'anniversaire des traités , le sommet dans je ne sais plus quel Etatcule balte, ceux qui, avec une population inférieure de 900 000 habitants à la région Auvergne-Rhône Alpes, cumulent deux vice-présidences stratégiques de la Commission !) de Jean-Claude au sommet de l'OTAN|] (remarquez le petit sourire de Teresa).

On te l'avait pourtant dit, Jean-Claude, pas plus de quatre litres d'eau de Cologne avant un sommet !

Mais la Commission dément : vilainies, calomnies ! Son patron a juste une sciatique, un mal de dos... et honni soit qui malt y pense !

Et comme d'hab, les médias français entourent les exploits jeanclaudesques d'un voile pudique de silence, alors que, dans les presses européennes, ces exploits font, à chaque fois, l'objet de commentaires ironiques. Ainsi que je l'indiquais, fin 2016, dans une note de mes 30 bonnes raisons pour sortir de l'Europe : "En juin 2014, alors que le Premier ministre Cameron s’oppose à sa nomination, le très sérieux quotidien conservateur britannique Daily Telegraph intitule un article : « Craintes sur les problèmes de boisson de Juncker ». D’autres médias font régulièrement état des comportements excentriques de Juncker, comme lors de l’accueil des chefs d’État et de gouvernement au sommet de Riga, le 26 mai 2015, où il embrasse le Premier ministre belge Michel sur le front, propose sa cravate au Grec Tsipras, adresse au Hongrois Orban un « salut dictateur ! ». Une semaine après le référendum sur le Brexit, il déclare devant le Parlement : « J’ai vu et entendu et écouté plusieurs dirigeants d’autres planètes… ». Enfin, la presse allemande évoque de manière récurrente ses « problèmes de santé », notamment depuis que la chancelière Merkel, qui avait appuyé de façon déterminante sa nomination, semble souhaiter son remplacement.

"Quand tu commences au cognac au petit-déj, ton équilibre n'est plus très sûr au moment du calva du goûter. " Proverbe luxembourgeois.

Il est vrai que, lors de ses rencontres apéritives avec les petits hommes verts qui dirigent les autres planètes, ceux-ci doivent servir à Jean-Claude d'étranges breuvages.

Et puis il a toutes les excuses du monde, Jean-Claude ! Ce type si sympa qui a écorché les Grecs en leur faisant la morale, après avoir transformé sa principauté en bordel à financiers et lessiveuse d'argent sale, après être tombé sur un scandale dans lequel il était accusé d'avoir exercé des pressions sur la justice et mis les services de sécurité au service d'intérêts privés. Ce démocrate irréprochable qui asséna en 2015 à des Grecs qui avaient mal voté qu'il ne peut y avoir de démocratie contre les traités européens. Le même qui, quatre ans plus tôt, confessait que la politique monétaire étant une question sérieuse, elle devait se décider dans le secret et les « débats sombres » pour lesquels il avouait son penchant. Sombres mais arrosés ?

En tout cas, maintenant, on sait que, si à 0,5g d'alcool dans le sang tu n'as plus le droit de conduire une bagnole, à 10g tu as toujours celui de conduire l'UE.

Qu'on me permette, juste, de citer une deuxième fois mes 30 bonnes raisons pour sortir de l'Europe :

"Ministre des Finances (1989-2009), Premier ministre (1995-2013), Juncker a été, durant un quart de siècle, l’homme fort du Luxembourg, dont l’industrie financière est devenue l’activité essentielle. En 2001, le scandale Clearstream révèle l’importance, dans les pratiques d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent, de cette boîte noire de la finance internationale installée au Luxembourg, lui-même considéré par bien des spécialistes comme un des paradis fiscaux les plus opaques. Mais le Luxembourg, qui a criminalisé l’atteinte au secret des affaires, se borne à poursuivre le journaliste Denis Robert qui a révélé l’affaire. En 2002, un volume du rapport de la mission d’information parlementaire française, présidée par Vincent Peillon et dont le rapporteur est Arnaud Montebourg, pointe sans ambages la « dépendance politique » du Luxembourg « à l’égard du secteur économique de la finance », le qualifie de « paradis financier au cœur de l’Europe » et de « place financière exposée au blanchiment ». En outre, peu après la nomination de Juncker à la tête de la Commission, on apprendra que, sous son gouvernement, le Luxembourg a signé 340 conventions d’optimisation fiscale avec des sociétés multinationales (là encore, les lanceurs d’alerte qui ont révélé ce scandale Luxleaks sont poursuivis). Soit un système de captation (légal) des ressources fiscales d’autre États de l’UE – notamment la Grèce, à laquelle le président de l’Eurogroupe Juncker (2005-2013) reprochait son inefficacité à collecter l’impôt ! Et encore faut-il ajouter que le gouvernement Juncker tombe, en décembre 2013, sur une affaire de fichage massif illégal (1), et d’écoutes qui l’étaient tout autant, par des services secrets étroitement liés à l’OTAN.

(1) Le scandale commence en novembre 2012 par les révélations d’un ancien directeur du Service de renseignement d’État du Luxembourg (SERL) sur un système de fichage illégal, depuis les années 1960, des citoyens, personnalités politiques, associations, entreprises. Il évoque l’existence de 300 000 fiches dans un pays de moins de 580 000 habitants. Une partie ayant probablement été détruite, la commission d’enquête parlementaire en découvrira 13 000, révélant en outre que le SERL a été mis à la disposition d’intérêts privés et utilisé pour déstabiliser un magistrat. Lâché par ses alliés socialistes, Juncker est contraint à la démission en décembre 2013."

Bref, un type sympa, intègre, sobre et au-dessus de tous soupçon !

Après, on a eu de grands alcoolo dans l'histoire : Staline ne crachait pas sur une vodka et les rapports de Sir Winston avec le whisky sont devenus légendaires. On raconte qu'un jour, lady Astor, grande dame travailliste dont les prises de bec avec Churchill étaient aussi fréquentes que musclées, lui décocha un jour : "Mais vous êtes ivres, monsieur le Premier ministre". "Sans doute, madame, répliqua Winston. Mais la différence entre vous et moi, c'est que demain matin j'aurai dessaoulé alors que vous serez toujours aussi laide."

Le problème, avec Jean-Claude, c'est qu'on n'est même plus certain qu'il dessaoule... Et que cela fait bien les affaires de son chef de cabinet... allemand (nationalité qui relève bien sûr totalement et seulement du hasard). Car chacun le sait, qui a appris autrefois (dans ces âges obscurs de lèpre nationaliste où l'on enseignait encore l'histoire de France) ses leçons sur les Mérovingiens : un roi fainéant fait l'affaire de son maire du palais.

Tellement qu'en février dernier, ledit chef de cabinet, Martin Selmayr, a été nommé par le roi fainéant, contre tous les usages et règles de procédure, secrétaire général de la Commission, soit le poste le plus élevé dans la hiérarchie bruxelloise.

Selmayr, dont tout le monde reconnaît la brutalité et l'autoritarisme, avait fait ses classes chez un autre cador des précédentes Commission, Vivian Reding. Qu'on veuille bien me pardonner de citer une deuxième fois mes 30 bonnes raisons pour sortir de l'Europe à propos du destin de cette brave femme à son sortir de la Commission (tandis que son ex-patron, Barroso, entrait chez Goldman Sachs ): "La Luxembourgeoise Viviane Reding, commissaire à la Culture (1999-2004), à la Société de l’Information et aux Médias (2004-2010), vice-présidente en charge de la Justice, des Droits fondamentaux et de la Citoyenneté (2010-2014), intègre trois conseils d’administration dont celui de la fondation liée au géant des médias allemands Bertelsmann – tout en étant député européenne depuis 2014."

Et Le Monde qui feint de découvrir ces jours-ci que les pseudo-parlementaires européens reçoivent des millions des lobbys pour lesquels ils travaillent tout en prétendant représenter leurs électeurs... Ah si seulement les pseudo-journalistes du Monde avaient lu mes 30 bonnes raisons !...

Mais revenons à Selmayr... sa nomination par le roi fainéant (mais pas alcoolique) soulève un tollé. Et que croyez-vous qu'il arriva ? Le prétendu parlement européen vota une résolution condamnant la nomination et demandant la réouverture de la procédure... mais rejeta l'amendement exigeant la démission de Selmayr. Forcément, un Allemand ! vous n'y pensez pas, ce serait de l'antigermanisme primaire et viscéral !!!

Résultat des courses ? Jean-Claude ayant menacé de démissionner si on faisait des misères à son maire du palais, la Commission s'est écrasée mollement, refusant de rouvrir la procédure de nomination. Et le prétendu parlement l'a fermée. Puis le maire du palais s'est nommée une vice-président aux petits oignons - comme par hasard seule candidate.

Mais n'oubliez pas : l'UE c'est la paix et la démocratie... et puis on va la réformer pour mettre l'humain au centre !

lundi 9 juillet 2018

Guignolade présidentielle

Rappelons une fois de plus que la Ve République est un régime parlementaire et non présidentiel. C'est le Premier ministre qui (article 20) détermine et conduit la politique de la nation et c'est pourquoi il est responsable devant le Parlement qui a la faculté de le renverser par une motion de censure. C'est lui et nul autre qui, lors d'un discours de politique générale suivi d'un vote de confiance ou en engageant sa responsabilité sur un texte qu'il juge capital, vérifie qu'il dispose de la confiance de la représentation nationale. Et il ne peut pratiquement gouverner s'il ne dispose pas de cette confiance. C'est notamment ce qu'ont démontré les trois cohabitations : la France fut alors gouvernée, contre les orientations du président, dès lors que la majorité parlementaire lui était également opposée, justement parce que la Ve République est un régime essentiellement parlementaire.

Les deux stupides révisions de 2000 et 2008, toutes deux de convenance (Chirac pensait pouvoir être réélu plus facilement pour un quinquennat que pour un septennat ; Sarkozy, égocentrique et admirateur maladif des Etats-Unis d'Amérique, entendait pouvoir singer à sa guise le discours sur l'état de l'Union du président américain, dans un régime politique radicalement différent de la Ve République) ont introduit un indicible désordre et une funeste confusion dans le fonctionnement d'institutions dont le but était de mettre fin à l'instabilité ministérielle de la IIIe République finissante et de la IVe, doublée d'une dictature des minorités et des appareils politiques que suppose le scrutin proportionnel (car ce ne sont plus, en système proportionnel, les électeurs qui désignent les élus, mais les appareils partisans qui distribuent les places éligibles sur des listes, comme va encore le montrer le scrutin pour la désignation des pseudo-députés au pseudo-parlement européen, et ce sont les groupes charnières, minoritaires ou ultra-minoritaires qui dictent leurs conditions pour faire et défaire les majorités) en rationalisant le fonctionnement du parlementarisme, non en lui substituant un régime de type présidentiel.

Les débats du Comité consultatif constitutionnel de 1958 sont là-dessus aussi clairs que la pratique constante de 1959 à la funeste instauration du quinquennat. Lorsque, en 1962, l'Assemblée nationale censure le gouvernement Pompidou, le président de la République dissout celle-ci, c'est-à dire qu'il demande au peuple de trancher entre sa légitimité présidentielle, distincte de celle de l'Assemblée, et la légitimité de celle-ci ; le peuple eût-il renvoyé une majorité conforme à celle qui avait censuré le gouvernement que de Gaulle, comme MacMahon en 1877, n'aurait eu d'autre choix que se soumettre ou se démettre.

L'exercice auquel se livre aujourd'hui ce qui tient lieu de président de la République est donc une simple aberration au regard de la logique de la Ve République comme des principes fondamentaux de tout régime parlementaire.

Ne peuvent et ne doivent s'exprimer devant la représentation populaire que ceux qui sont responsables devant elle et qu'elle peut congédier. Réduire la représentation nationale au rôle d'auditoire passif ne pouvant exprimer critiques et voeux pieux qu'après le départ de celui auquel elle répond est une stupidité doublée d'une absurdité. Ainsi, par exemple, le souverain britannique, dans un régime qui est la matrice de toutes les démocraties représentatives, ne lit-il devant son Parlement que le discours écrit par son Premier ministre, chef de la majorité parlementaire.

Il est pitoyablement savoureux de voir aujourd'hui des parlementaires indignes de leur mission cautionner cette guignolade et de voir s'indigner des membres de LR , fossoyeurs de la Constitution qu'ils prétendent défendre alors qu'il y a dix ans ils votaient presque comme un seul homme (avec 10 socialistes et radicaux) la révision constitutionnelle qui a permis cette guignolade. Il est risiblement pathétique de voir des élus socialistes dont l'honneur eût été, dès l'élection de Hollande, d'obtenir l'abrogation de cette révision aussi bête que nuisible, critiquer une pratique qu'ils ont cautionnée et continuent à cautionner.

Une fois de plus, Macron n'est qu'un symptôme et un aboutissement de la confusion mentale qui règne dans nos prétendues élites et du viol des principes élémentaires de la démocratie représentative (largement dû à l'appartenance à l'UE qui démonte, pierre à pierre, la démocratie que nous avons héritée de notre histoire) dont elles sont devenues coutumières par habitude de soumission européenne.

De sorte que l'absurdité devient la norme.

Et qu'on ne vienne surtout pas me chauffer les oreilles avec une VIe république qui conjuguerait l'impuissance impersonnelle chère à Mme Girard et le happening permanent. Nous avons besoin, en ces temps difficiles, d'une Constitution qui conjugue la démocratie, la responsabilité et l'efficacité : c'est exactement ce qu'était la Ve République, qui a fait la preuve qu'on pouvait gouverner dans la démocratie et avec efficacité dans des temps autrement troublés, avant qu'on la défigure par des révisions européennes ou en raison d'imbéciles et subalternes raisons de circonstance.

dimanche 8 juillet 2018

Retour...

En attendant impatiemment le 2e round, fin août.

Et puis hier soir, me tombe sous les yeux un article sur une réunion animée par Charlotte G. qui devrait diriger la liste insoumise aux prochaines élections du faux parlement européen qui n'a rien d'un parlement sauf le nom.

Lequel m'a aussitôt inspiré cette petite sottie...

- Alors, on sort ?

- Non, on va négocier pour faire un truc centré sur l'humain d'un machin centré sur la concurrence.

- Ah très bien, et on va vous laisser négocier ça tranquillou, en toute bonne foi. Mais vous savez que Varouf, lui, il ne voulait même pas négocier ça, juste une petite remise et un allongement des délais.

- Oui mais moi je m'appelle Charlotte, pas Iannis, et puis y'a Jean-Luc, qui n'est pas Alexis. On n'a plein de beaux projets pour la France, comme de faire un exécutif collectif, genre le Directoire, vous voyez, la modernité quoi ! Les autres, ils vont forcément être enthousiasmés par ce qu'on leur propose. Et puis avec la France, ils n'oseront pas faire ce qu'ils ont fait avec la Grèce.

- Ah oui, vous croyez vraiment que ça les gênerait ?

- Ben pas vous ?

- Non, pas une seconde, mais admettons. Et donc, là, les 26 autres, ils vont être d'accord pour changer les traités, la jurisprudence de la Cour européenne, l'euro, la BCE, pour faire à la place un truc vachement démocratique centré sur l'humain ?

- Ben forcément, tellement que c'est bien ce qu'on va leur proposer !

- Et le Plan B alors c'est quoi ?

- Pas besoin de le dire puisque le Plan A va marcher.

- Mais quand même, c'est quoi ?

- Pas la peine de le dire, c'est juste pour faire peur aux autres de manière à ce qu'ils acceptent le Plan A.

- D'accord, mais quand même, c'est quoi ?

- Vous êtes un peu bouché, vous ! Vous seriez pas un peu fasciste, ou léguiste ?

- Non mais je voudrais juste avoir une idée de ce pour quoi je vais voter si je vote pour vous. Et puis si vous voulez que les autres aient peur, faut leur dire un peu de quoi ils devraient avoir peur.

- En ne disant rien, on les plonge dans l'incertitude, dans l'angoisse, vous comprenez.

- Non, mais admettons. Ce Plan B, ce n'est donc pas la sortie.

- Ah non ! l'Europe c'est une belle idée qui a été déformée, et puis l'Europe c'est la paix. Faut la réorienter, la réformer...

- En faisant peur aux autres avec le Plan B.

- Voilà, je vois que vous commencez à comprendre. C'est disruptif.

- C'est quoi ?

- Disruptif.

- On construit un peuple tout en utilisant ses affects pour poser de la disruption : c'est le moment populiste, quoi ! Ne faites pas semblant de ne pas comprendre.

- Excusez-moi, mais vraiment je ne suis pas certain de bien comprendre. Je suis un peu vieux aussi, en plus d'être bouché. C'est sans doute très intelligent, mais à mon âge, voyez-vous, il y a des subtilités conceptuelles qui échappent. Mais passons : ce Plan B, alors si ce n'est pas la sortie ?

- Vous êtes lourd !

- Oui, je sais, on me le dit souvent. Et têtu aussi. Parce que je me suis tellement fait avoir en presque 40 ans de vie d'électeur. Ca rend prudent, forcément ! Mais si on ne sort pas, alors, "on désobéit aux traités", comme vous dites, mais ça signifie quoi, exactement ?

- On ne désobéit plus aux traités.

- Ah bon ?! On ne désobéit plus ???

- Non, on les contourne.

- Ah ben si on les contourne, évidemment...

Bref, c'est une belle campagne qui s'annonce !

lundi 2 juillet 2018

Trois plaisirs du matin

Outre les innombrables plaisirs dont nous nous délectons à Nisyros, et celui, depuis quelques jours, d'avoir avec nous l'ami Frédéric Farah (auteur avec Thomas Porcher de TAFTA, l'accord du plus fort, Marc Milo, 2014 ; Introduction inquiète à la Macronéconomie, Les Petits Matins, 2016 ; Europe : la grande liquidation démocratique, Bréal, 2017, qu'il convient de lire pour comprendre le monde dans lequel nous vivons) et de lui faire découvrir "notre" île, se sont ajoutés ce matin trois petits, mais intenses plaisirs.

A notre retour ici, il y a deux semaines, nous avons retrouvé une des petites chattes de la portée née l'an passé et qui avait grandi sous notre regard attentif (et grâce à nos croquettes), puis dû affronter l'hiver sans nous. Des autres, point de nouvelles, mais elle, seule à se laisser caresser puis câliner l'an passé, rappliqua peu après notre retour, accompagnée d'un jeune chat qui est manifestement son fils - adorable, joueur, câlin.

Lui était manifestement en pleine forme. Mais la maman était maigre et surtout bavait, faisait des bulles, avait de drôles de trucs aux babines, toussotait en mangeant... En l'absence de véto sur l'île, et en la présence d'un reste de Zitromax, sa vitalité et son appétit semblant en baisse, nous avons fini par opter, comme je l'avais déjà fait une fois pour une de nos ancienne protégée, Mavrette (arrivée une année à moitié scalpée avec une poche de pus sous l'oeil et qui avait recommencé, après antibio et Bétadine, une deuxième ou troisième vie), pour un traitement antibiotique.

Le résultat fut spectaculaire dès le deuxième jour ; et ce matin du 4e, elle pète le feu, dévore, a l'oeil vif et la babine rose ! 1re joie.

Nous informant de l'évasion d'un certain Redouane (qui n'a rien à voir avec un manque de personnel nous assure la ministre : ouf on est rassuré ! Des fois qu'il aurait fallu embaucher des fonctionnaires, voire les payer correctement !), Frédéric Farah, nous a précisé que, en arabe, Redouane signifie : comblé. 2e joie.

Enfin, le même Frédéric qui lit l'italien et suit l'actualité dans ce pays qui a mal voté et dont on ne peut comprendre comment il a pu aussi mal voter puisqu'il avait la chance d'avoir à sa tête un génie politique de la taille de Macron et qui, comme Macron, a enfin fait les indispensables réformes qu'on a différées trop longtemps, nous a traduit ce matin un papier de Sergio Cesaratto, daté d'hier 1er juillet, paru sur le site de la revue en ligne ''Micro Méga'' et sous le titre : La cravate de Tsipras, quelle morale à la crise grecque ?

Lisons :

"En somme, la Grèce aurait réussi, il est temps de changer l'Europe. Malheureusement, les choses ne sont pas ainsi et pareilles énonciations semblent être la chronique de ce journaliste de Saddam qui proclamait le victoire alors que les chars américains entraient dans Bagdad."

3e joie... mêlée d'envie, car il y a des formules comme celle-là qu'on est incroyablement jaloux de n'avoir pas trouvée.