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« Humeur : Se réjouir quand elle sort, et s’étonner que le corps humain puisse en contenir de si grandes quantités. »

Le Dictionnaire des idées reçues de Gustave Flaubert est un pur chef-d’œuvre et l’on jouit à coup sûr dès qu’on le rouvre. Jamais déçu !
Or donc, mon corps (et mon esprit) contenant de si grandes quantités d’humeurs (généralement malignes), je me suis dit que crever de temps en temps les furoncles où elles s’accumulent me procurerait un ineffable soulagement – précieux à mon équilibre général et donc à mon travail. Mais qu’on ne s’attende pas à trouver ici des humeurs subtiles : nulle objectivité, nulle périodicité ; que de la mauvaise foi erratique, de la polémique jaculatoire.
Un modèle ? le Bloc-notes de Mauriac bien sûr, relevant le 14 novembre 1953, à propos du président du Conseil Joseph Laniel, qu’« il y a du lingot dans cet homme-là », ou le 22 novembre 1954 qu’« il existe une haine singulière, chez nous, contre la prééminence de l’esprit ».

Depuis  sa création, ce blog a eu successivement comme tête de Turc un parvenu mal élevé, une espèce de ridicule Monsieur Prudhomme, et ce Kizyvienne que les medias de service, après avoir fait sa campagne d’une manière éhontée, tentent de nous faire passer pour un intellectuel, alors qu’il est seulement le mandataire d’une caste persuadée de savoir mieux que les peuples ce qui est bon pour eux - ce que, depuis la Grèce ancienne, on appelle une oligarchie. Un représentant bouffi d’arrogance et privé d’intelligence politique (on rapporte que le général de Gaulle disait du patron du Monde : « qu’est-ce qu’il est intelligent, mais qu’est-ce qu’il est con ! »), archétypal de la trahison de ce qu’il est convenu d’appeler les élites qui, sous couvert d’Europe, ont décidé de liquider la démocratie et l’Etat social, de privatiser tous nos biens communs, de soumettre à l’Allemagne et à ses intérêts notre vieille nation recrue d’épreuves depuis plus de mille ans qu’elle a entrepris de se constituer.
Ah l’Europe ! l’Europe ! l’Europe ! cette providence de l’oligarchie grâce à laquelle on a enfin pu vider le suffrage de tout contenu et réduire l'élection à un concours d'élégance chargé de désigner celui qui conduira la seule politique possible. Ah l’Europe ! l’Europe ! l’Europe ! qui assure la libre circulation des capitaux afin qu’ils puissent filer là où le travail coûte le moins, là où l’impôt est le plus faible ; l’Europe ! l’Europe ! l’Europe ! qui permet d’importer des travailleurs à bas coût afin de pouvoir enfin démanteler les droits et les protections, de réduire les pensions et ne plus augmenter les salaires de ceux à qui on avait dû tant lâcher pour cause de trouille de la contagion communiste. Enfin, grâce à l’Europe ! l’Europe ! l’Europe ! on peut les soumettre à la loi d'airain du néolibéralisme et du libre-échangisme, ainsi que le montre le laboratoire hellène, dans lequel, depuis 2009, on martyrise, on écorche et on tue ce peuple grec qui m'est si cher et qui m'a tant donné...

lundi 19 septembre 2022

Cent ans après la Grande Catastrophe

Erdogan menace les Grecs de recommencer dans les îles - notamment celle où j'habite -, ce que les Turcs ont fait à Smyrne. Et l'OTAN félicite dans un tweete - retiré, mais qui a bien été posté - la Turquie pour sa victoire de 1922 sur... les Grecs.

Alors, à l'heure où l'ignoble Van der Leyen va faire des ronds de jambe au tyran héréditaire Alyev qui, d'accord avec le patron islamiste d'Ankara subventionné par l'UE attaque de nouveau la pauvre Arménie (elle qui n'a ni petits nazis armés et transformés en combattants de la liberté par les Yankees, ni même un clown président qui a eu les honneurs des Pandora papers pour ses placements d'argent détournés dans les paradis fiscaux, qui sait jouer du piano debout et culotte baissée ou se déguiser pour poser dans Vogue...), et lui lécher consciencieusement le derrière pour qu'il vende gaz et pétrole qui n'arrivent plus de la méchante Russie (deux poids, deux mesures, toujours... ), il n'est pas inutile de reparler, au fond, du Haut Karabagh et du massacre de Smyrne.

On pourra donc lire avec profit "Haut-Karabagh, Le livre noir" ouvrage collectif plein de plumes remarquables et informées, sous la direction des excellents Eric Dénécé et Tigrane Yégavian, dans lequel j'ai commis une contribution sur le parallélisme de la politique turque depuis le XIXe siècle à l'égard des Grecs et des Arméniens.

On pourra lire aussi mon texte, que vient de publier Hérodote.net, sur les causes, le déroulement et les conséquences de ce massacre de Smyrne - qui a valu à Erdogan les félicitations rétrospectives de l'OTAN - et de ce que les Grecs appellent encore la Grande Catastrophe.

mercredi 24 août 2022

Journalisme à la française

La même désinformation partout, sur tout : hier, je lisais deux ou trois articles français sur les primaires pour l'élection de mi-mandat des représentants et sénateurs aux États-Unis qui, d'après Gallup, s'annoncent comme les pires pour le pouvoir en place - une administration néoconservatrice en roue libre, sans doute la plus dangereuse pour la paix du monde que ce pays ait jamais mis aux responsabilités, avec à sa tête un président sénile qui cherche sa mère morte depuis plusieurs années, qui confond l'Iran et l'Ukraine, qui ne parvient plus à enfiler sa veste, à qui il faut dire de marcher sur le tapis rouge et qui lit les indications du prompteur comme s'il s'agissait du texte à réciter - depuis celles du Watergate en 1974. Oui, car ce pauvre pantin de Biden est, à ce point d'un mandat présidentiel, le plus impopulaire des présidents américains depuis que les sondages existent. Même le calamiteux Carter faisait mieux. Et c'est trop injuste : cette guerre pour sauver la liberté des oligarques et des nazis ukrainiens (et qui, nonobstant la presse française qui ment là-dessus comme sur le reste, risque fort de se terminer comme la piteuse débandade d'Afghanistan) ne paie même pas !

Mais silence radio chez les "journalistes français" !

Tous ces articles sur les primaires républicaines dégoulinent évidemment de haine sur Trump - pas la moindre retenue, le moindre effort pour paraître, au moins un peu, neutre - qui a eu l'extrême mauvais goût de ne pas déclencher de guerre durant son mandat. A longueur de lignes, les plumitifs soulignent et resoulignent avec dégoût : le milliardaire qui, le milliardaire qui a fait fortune dans l'immobilier, le complotiste soutenu par des imbéciles complotistes...

Pourtant, d'habitude, ce qui nous tient lieu de presse les aime bien les milliardaires : Arnault, Pinaut, Bolloré, Niel...

Mais passons.

Ce qui est intéressant c'est que notre presse se désole sur le sort des républicains anti-Trump, pour la plupart sèchement éliminés par l'électorat républicain lors des primaires. Ils se lamentent notamment, avec des sanglots dans la plume, sur le sort de Liz Cheney, représentante républicaine du Wyoming depuis 2016, qui a voté pour l'inpeachment de Trump, et qui a été blackboulée dans les grandes largeurs, alors que Trump, ce monstre, a eu le mauvais goût de ne pas pardonner l'offense et de venir soutenir son adversaire.

Et c'est là que ça devient burlesque, car, à la manière dont le gugusse qui joue du piano debout, les oligarques et les nazis de Kiev sont transformés en héros de la liberté, voilà la fille de Dick Cheney érigée par la presse française en Jeanne d'Arc, Jeanne Hachette ou sainte Geneviève de la démocratie contre le gros vilain milliardaire complotiste...

Liz Cheney, fifille à papa, le vice-président de Bush, l'homme de l'industrie pétrolière et du complexe militaro-industriel, le faucon de la guerre d'agression illégale contre l'Irak (à laquelle nous devons Daesh), le privatiseur de la guerre américaine au profit de sociétés de mercenaires... Mais là, rien sur d'où sort Liz Cheney, rien sur papa, sur Halliburton, sur le mélange des affaires de papa et de son rôle dans l'administration Ford puis dans celles des deux Bush...

Non ! Liz n'est qu'une pauvresse qui s'est faite toute seule, sortie de nulle part, une héroïne de la démocratie propre, qui ne doit rien à l'argent, au mélange des affaires et de la politique, du pétrole et des armes, des prisons secrètes de la CIA où on a torturé en toute bonne conscience, rien à voir avec Abou Graib et les fiascos américains en Irak et en Afghanistan : elle se dresse, la courageuse, seule avec ses petits bras, la pauvre Liz, face à l'horrible milliardaire complotiste.

A ce niveau de malhonnêteté intellectuelle, ça devient de l'art ! .

mercredi 17 août 2022

Deux en un, ou un en deux... ou en trois

Je vous livre mes deux derniers articles pour le site de Front populaire (dans le dernier numéro de la revue papier, j'ai en outre commis un article sur : L'Union européenne ou le coup d'Etat permanent de "la technocratie commode"), le premier concerne l'ouverture des négociations d'adhésion à l'UE avec l'Albanie et la Macédoine du Nord, le second reprend, précise et développe le propos de mon billet sur ce blog sur les tensions serbo-kosovares. Et sinon, on continue à préparer le nouveau site et le nouveau blog !

mardi 2 août 2022

Eschyle

Et donc; durant cette longue absence de ce blog, j'ai écrit, pour le site historique Herodote.net un texte sur mon cher Eschyle... que je mets en scène, par ailleurs, dans mon Thémistocle.

lundi 1 août 2022

Retour... et Kosovo

Alors, les amis, on va la faire courte !

Comme vous, un matin de février dernier, soudain, je n'ai pu accéder à ce blog. Ni pour y écrire, ni pour le lire.

J'ai tout essayé : alerter l'hébergeur, lui demander pourquoi et comment je pouvais retrouver mon blog ; solliciter un ami qui touche sa bille en informatique... et qui a jeté l'éponge ; recourir à un professionnel... qui a lui aussi échoué à comprendre ce qui se passait.

Avec lui, j'ai alors décidé de rebâtir un nouveau site, celui-ci commence à dater, avec un nouveau blog sur lequel je pourrai, en cas de besoin, lui demander son aide. On travaille sur ce chantier qui devrait aboutir avant la fin de l'été.

Et puis clac, ce matin, je clique par erreur sur un lien qui va vers mon blog et je me rends compte qu'il est devenu de nouveau accessible à la lecture comme à l'écriture... et de manière aussi incompréhensible que dans l'autre sens ! Sans que personne y fasse rien.

Alors voilà, je vais recommencer à écrire et je vous mettrai, dans les jours qui viennent, les liens vers les papiers que j'ai publiés ici ou là durant cette période.

Je ne sais pas combien d'entre vous auront eu la constance de revenir voir de temps en temps si le blog refonctionnait, et combien vous serez à le suivre de nouveau. Mais je voulais vous dire que je ne suis pour rien dans cette disparition qui m'a empêché d'écrire ici (je l'ai amplement fait sur Facebook) sur ce vortex de catastrophes qui, de la funeste réélection de Macron au pitoyable et désastreux alignement de nos nains européens sur l'irresponsable politique de provocation américaine qui a conduit à la guerre en Ukraine, en passant par l'Etat de propagande hallucinant et tel que l'Europe n'en avait plus connu depuis le naufrage du Reich allemand, troisième du nom, nous entraîne de plus en plus vite vers le gouffre dans lequel l'Europe va passer à la périphérie du monde et de l'histoire en même temps que ses peuples vont connaître un processus de paupérisation à la grecque - et probablement en pire.

En attendant, voici un petit rappel à propos de l'état de tension entre Serbie et mafieux kosovars qui a menacé hier de dégénérer en affrontement ouvert.

1 - Les Yankees créent, sous prétexte d'une mise en scène de massacre à la Timisoara, ou probablement à la Bucha, un protectorat mafieux au Kosovo et y installent une grosse base militaire où ils peuvent détenir et torturer à loisir et en toute discrétion, sans que l'idée ne vienne à personne d'aller leur chercher des poux dans la tête.

2 - À l'inverse de ce qui se passe en Artsakh ou au Donbass, et comme ce qu'on tolère à Chypre et qu'on a officialisé au Sud Soudan, les Yankees détachent ce protectorat mafieux de la Serbie pour en faire (les principes sont élastiques) un prétendu État, non reconnu par une grande majorité d'Etats dans le monde et qu'il est donc impossible aux Ricains de faire entrer à l'ONU.

4 - L'Occident moralisateur et le bon docteur K se foutent que leurs protégés mafieux kosovars trafiquent les organes prélevés sur des prisonniers serbes, civils et militaires, vivants et, selon certains témoignages, sans anesthésie.

5 - Le tribunal prétendument international constitué pour punir les crimes de guerre et contre l'humanité en ex-Yougoslavie renonce à poursuivre ou acquitte, avec les félicitations du jury, tous les mafieux kosovars, protégés des moralisateurs occidentaux, car tous les témoins sont morts inopinément ou se sont rétractés à temps pour eux.

6 - L'ignoble Macron place sur la tribune d'honneur du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, son ami Thaçi, dit Le Serpent, également grand copain de Merkel, chef des mafieux kosovars préleveurs d'organes, juste derrière lui, et relègue sur une tribune annexe le Premier Ministre de la Serbie, État martyr des Allemands et des Austro-Hongrois, qui, durant cette guerre, y ont pratiqué une tentative d'ethnocide perfectionnée durant la suivante en génocide industriel.

7 - Les Yankees refusent au nord du Kosovo, peuplé exclusivement de Serbes, le droit de se détacher du Kosovo mafieux qu'ils ont détaché de la Serbie. Toujours les principes élastiques.



8 - Ce nord du Kosovo, peuplé exclusivement de Serbes, est un coffre-fort minier dont le Maréchal Goering s'était réservé la jouissance personnelle entre 1941 et 1944.

9 - Les mafieux kosovars multiplient les provocations au nord, mais les Serbes du nord, qui n'ont pas particulièrement envie qu'on leur prélève leurs organes sans anesthésie pour faire du fric, ne se laissent pas faire. Ça tiraille.

10 - L'ambassadeur de la grande démocratie très très morale et très à cheval sur les principes élastiques quand il s'agit des autres, calment les mafieux kosovars. Les provocations sont différées d'un mois.

11 - ???

lundi 14 février 2022

Un grand helléniste et un grand philhellène nous a quittés

Tous ceux qui aiment la Grèce et sa littérature doivent beaucoup à Denis Kohler, dont j'ai appris récemment le décès.

C'était pour moi comme un devoir de dire ce que nous lui devons et ce que je lui dois.

Merci à Maxime Le Nagard et à Front Populaire d'avoir publié cet hommage à un grand traducteur.

vendredi 4 février 2022

La bêtise crasse d'EELV

Après l'inénarrable dame Rousseau et son robinet à conneries ouvert en continu, voici donc le sieur Serne : le Doriot nouveau, comme le beaujolais, est arrivé !

Ce type que je ne connaissais pas est passé par l'ENS et me fout la honte en se disant historien parce que je n'ai vraiment rien à voir avec ce sinistre gugusse ; il est magistrat (bonjour les justiciables avec ce genre d'amalgame! ) et élu EELV...

Donc voilà, maintenant, si vous êtes communiste (ce que je n'ai jamais été ni de près ni de loin) et que vous reprenez juste un chouïa (parce que, ne rigolons pas : Roussel, ce n'est quand même ni Cachin, ni Thorez, ni Duclos, ni Marchais !!!) la tradition dont vous êtes issu, que vous essayez très vaguement de parler du peuple et au peuple, et encore plus vaguement de la France (sans remettre le moins du monde en cause le machin européen, c'est-à-dire que vous parlez dans le vide), vous voilà le "new Doriot"!!!

Pourquoi "new"? Ces gens-là ne peuvent donc plus s'empêcher de parler la langue de leur maître ???

Pétain, fasciste, nazi et maintenant Doriot : la réduction du débat politique à des parallèles foireux m'exaspère chaque jour davantage, et la fascination de ces gens-là pour des raccourcis imbéciles avec une période et des problématiques qui n'ont RIEN de commun avec celles de ce temps devient fascinante - comme est fascinante la bêtise. Pour ces prétendues zélites, l'histoire n'est vraiment plus qu'un magasin d'accessoires destinés à empêcher toute discussion sur le fond, c'est-à-dire sur la nature du bourbier dans lequel ils nous ont entraînés et la manière dont, éventuellement, on pourrait encore en sortir.

jeudi 3 février 2022

LE COURAGE !

Christos Sartzetakis, le "petit juge" de l'affaire Lambrakis, génialement interprété par Jean-Louis Trintignant dans le superbe film que Costa-Gavras tira du livre Z de Vassilis Vassilikos, vient de mourir.

Sartzetakis avait alors résisté aux pressions du Palais, à travers un parquet dirigé par le procureur général Kollias, l'homme de la reine allemande Frederika, petite-fille du Kaiser et ancienne volontaire des jeunesses hitlériennes féminines, qui, dit-on, avait ordonné de "cabosser" Lambrakis, figure de proue du mouvement de gauche EDA, qui menait une existence difficile dans la monarchie blindée à formes démocratiques issue de la guerre civile où le Parti communiste demeurait interdit.

Le 21 avril 1967, les Colonels s'emparant du pouvoir alors que la reine et son imbécile de fils, Konstantinos le second, avaient un coup d'Etat de généraux sur le feu en cas de victoire de l'Union du centre aux prochaines législatives qu'on n'arrivait plus à truquer suffisamment pour maintenir la droite au pouvoir, ils nommèrent Kollias à la présidence, toute théorique, du gouvernement (c'est le colonel Papadopoulos qui en était le véritable chef) à la demande de Frederika.

Le petit juge qui avait résisté au procureur général (derrière lui à la reine et au Palais) et inculpé jusqu'au général commandant en chef de la gendarmerie (aussi génialement interprété par Pierre Dux), fut alors rayé des cadres de la magistrature, arrêté, emprisonné.

Après la restauration de la démocratie en 1974, puis la victoire du PASOK aux législatives de 1981, le "petit juge" fut choisi par Andréas Papandreou, en 1985, pour devenir le 3e président de la IIIe République hellénique. Il le restera jusqu'en 1990.

Z, c'est l'initiale de Ζει : il vit, que les militants de gauche traçaient sur les murs après l'assassinat de Lambrakis.

Sartzetakis : Z ! Parce que son courage ne mourra jamais. C'est celui des hommes qui ne plient pas.

mardi 1 février 2022

Honi soi qui Mali...

- Mec, t'as 72h pour faire tes valises et te barrer.

Encore un morceau du formidable héritage hollandais qui s'en va...

Quand je pense à ce que je me suis pris dans les gencives, à l'époque, en disant que tout cela finirait mal parce qu'on ne commence pas une guerre sans avoir des buts de guerre, c'est-à-dire une solution politique, la détermination et les moyens de la faire advenir.

Poser en kéké chef de guerre vainqueur, ça fait des beaux journaux télés de propagande pendant deux jours, et quelques points de sondage pendant 3 semaines.

La politique et la guerre, qui en est un développement, c'est autre chose.

Plutôt que d'envoyer nos soldats se faire trouer la peau là-bas, il eût été préférable d'empêcher le FMI d'y imposer ses ravageurs plans d'ajustement structurel qui sèment la misère et déconsidèrent des États déjà dysfonctionnels ; il eût aussi été préférable d'empêcher l'OMC de démanteler les subventions aux producteurs de coton, en application de la religion du libre échange, démantèlement qui a ruiné une partie de la population.

Et puis il eût été préférable aussi de promouvoir une très large autonomie du nord avec une massive politique d'investissement pour améliorer, en pratique, la vie des populations.

Mais non. C'est plus simple d'envoyer nos soldats se faire trouer la peau, sans soigner les causes sur lesquelles prospèrent, là comme ailleurs, les tumeurs islamistes.

Et puis au bout du compte, se faire expulser.

PS : une fois pour toutes, je me fous de dire la même chose que Machin ou Truc. Si Machin ou Truc disent qu'il pleut parce qu'il pleut, je ne vais pas dire qu'il fait beau pour dire le contraire de Machin ou Truc parce que Machin ou Truc sont décrétés être méchants par les arbitres des élégances. Donc tous les commentaires qui contiennent : Vous n'allez pas dire comme Machin... ou Ah ah ah, mais vous dites la mêmes chose que Truc, passent illico à la poubelle. Je pense ce que je pense, que ça plaise ou non et je dis ce que pense.

jeudi 27 janvier 2022

Naufrage

Hier un distingué professeur d'université, spécialiste de Proust tweetait ceci :

Nous avons été un certain nombre de profs à voir ce qui allait arriver lorsque tout cela a commencé avec le collège unique dans les années 1970, puis avec les pédagos de gôôôôôche qui règnent à partir de 1981 : nous avons alerté...

Mais les profs du supérieur ne voulaient rien entendre alors : ils ne croyaient pas que ça arriverait jusqu'à eux.

Et tant et tant de collègues ont marché à fond dans cette escroquerie de l'enfant au centre de l'école plutôt que la transmission de savoirs, du pouvoir donné aux parents, des programmes revus à la baisse à chaque réforme, de la dictature des pédago... parce que c'était l'égalité, la gôôôôôche.

Ceux qui voulaient maintenir un niveau d'exigences, qui parlaient savoirs, orthographe, rédaction, effort, discipline se faisaient regarder de travers en salle des profs. Nous étions des réacs et pour tout dire des fascistes.

L'estrade était fasciste, il fallait mettre les tables en rond et que le prof devienne un gentil animateur À ÉGALITÉ avec les élèves dont il est progressivement devenu fasciste de dire qu'ils étaient des élèves.

Lors d'un conseil de classe au collège de Feuquières-en-Vimeu, mon premier poste d'agrégé d'histoire, en 1984, alors que venait en examen le cas de deux sœurs en 3e, qui ne savaient ni lire ni écrire, j'ai dit qu'on ne pouvait laisser envoyer au lycée des analphabètes. Le principal adjoint qui dirigeait le conseil, un PEGC (ceux qui ont mon âge savent !) de gôôôôôche évidemment, et évidemment membre du SNI (mais le SNES n'était pas mieux : les syndicats de gôôôôôche ont été co-fossoyeurs de notre système éducatif) a foudroyé du regard le sale petit agrégé élitiste que j'étais et a tranché : "De toute façon, pour elles, ce sera la seconde ou le trottoir."

Elles ne savaient ni lire ni écrire et sont passées en seconde : 1984 !!!

J'ai vite compris ce que ce système allait produire : des masses d'analphabètes à qui on donnerait tous les diplômes pour satisfaire les parents, et faire en parallèle des boîtes sélectives vouées à la reproduction sociale.

Voilà ce qu'a été la politique éducative de la droite et de la gôôôôôche depuis Giscard.

Comme je le pouvais, j'ai pris vite des chemins de traverse... pour finir par démissionner.

Lorsque je suis revenu enseigner à Sciences po au début des années 2000, j'ai été effaré sans être surpris.

Ces étudiants, tous titulaires d'une mention Bien au baccalauréat, étaient incapables de construire une dissertation, incapables d'écrire une phrase sans faire au moins cinq fautes, et pas des fautes d'inattention (ou de clavier), des fautes qui révélaient qu'ils ne comprenaient plus rien de ce qu'est notre langue, un verbe, une conjugaison, une conjonction, qu'ils étaient incapables de distinguer être et avoir...

Tous les ministres de l'Education nationale depuis Haby devraient être embastillés jusqu'à la fin de leurs jours. Mais combien d'ex-collègues ont-ils été complices de cet assassinat !!!

jeudi 13 janvier 2022

La Grèce sur France Culture

J'étais ce matin un des invités de Xavier Mauduit sur France Culture pour parler, dans le dernier des quatre volets du Cours de l'histoire consacrés au bicentenaire de l'indépendance grecque, de la dette comme moyen d'imposer aux Grecs une "souveraineté limitée".

mercredi 5 janvier 2022

« Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie » ou « Si tu commandes, gouverne-toi d'abord toi-même »

La stratégie ! Pathétique stratège !!!

Je suis vacciné. Nous avons reçu, ici à Nisyros, Frédéric et moi, notre troisième dose. J'ai confiance en la science, je pense que le vaccin est la seule porte de sortie de cette pandémie et le seul moyen de protéger les plus faibles d'entre nous. Je ne suis pas un libéral libertaire qui oppose à l'intérêt général son prétendu droit de ou de ne pas. L'appartenance à une nation suppose des devoirs autant que des droits. Je ne suis pas contre l'obligation de présenter un certificat de vaccination dans certains lieux et circonstances pour ralentir la progression de l'épidémie et empêcher la submersion de l'hôpital -où Macron et ces prédécesseurs ont supprimé des milliers de lits pour obéir à Berlin via Bruxelles - puisque le vaccin s'il ne protège pas totalement limite considérablement les cas graves dont nous ignorons les séquelles, le nombre des hospitalisations, le nombre des intubations, le nombre des morts.

L'intubation est une épreuve dont il faut des mois pour se remettre ; le covid long annihile les malades pour des mois ; contrairement aux charlatans et aux charlataneries, il n'y a aujourd'hui aucun traitement. Le vaccin est donc la seul - certes imparfaite - protection.

Et pour tout dire, je suis même pour l'obligation vaccinale - hors cas de contre-indication médicale évidemment.

Mais la question n'est pas là (et comme je modère ce blog les posts négateurs de l'épidémie ou antivax, à mes yeux irresponsables, iront directement au panier).

La question aujourd'hui, après Benalla, après Buzyn, dont la nomination dans l'ordre de Légion d'honneur est une nouvelle forfaiture et déshonnore ceux qui sont à l'origine de cette décision comme ceux qui, à la chancellerie de l'ordre, n'y ont pas fait obstacle, après Sibeth et les masques, après les mensonges à répétition, après les mesure absurdes et inefficaces, après d'autres mesures, dangereuses pour les personnels, dans l'Education nationale, après les tours de valses à l'endroit puis à l'envers, les faux-fuyants et les absurdités qui n'ont pas même arrêté la suppression des lits des hôpitaux et de réanimation parce qu'il faut bien continuer à obéir à Berlin, via Bruxelles, après tout cela et bien d'autres choses encore, cette déclaration vulgaire de celui qui se croit despote alors qu'il n'est que le premier serviteur du peuple, décrédibilise un peu plus encore la parole publique.

Ce type a décidément, à l'inverse de Midas, le génie pour transformer en merde tout ce qu'il touche, et de poser les choses dans des termes tels qui parviendraient à discréditer n'importe quoi. Même la meilleure décision. Rien n'est jamais politique - c'est à dire vu en terme de raison, d'intérêt pour la cité ; tout est inéluctablement rabaissé au niveau du cador de la cour de récré, d'autorité mal comprise, de cerveau reptilien. SON ENVIE ! Le pervers narcissique dans toute son horreur ! Il n'est ni question de d'intérêt général, d'hôpital, de santé publique. Il n'y a que SON ENVIE. Et il ne saurait y résister. " Un homme, ça s'empêche ", disait Camus.

Ni Macron, ni Sarkoy : il ne sont au pouvoir que pour assouvir leurs envies et satisfaire leurs pulsions.

Kizyvienne ! restera le maître mot de cette présidence infantile.

Ce blog, je l'ai commencé en février 2008, il y a bientôt treize ans, et le cinquième billet, qui visait Sarkozy, est parfaitement adapté à la dernière vulgarité en date de celui qui se voulait Jupiter et qui n'a sa place que parmi les harengères - s'il en existe encore !

"Casse-toi, pauvre con !" Est-ce bien le langage d'un président de la République défenseur d'une politique de civilisation ? Il paraît. "Casse-toi, pauvre con !" Imagine-t-on le général de Gaulle s'adresser ainsi à un citoyen français qui aurait refusé de lui serrer la main ? "Casse-toi, pauvre con !" Voilà toute la maîtrise de soi dont est capable ce triste sire qui, je le rappelle, a le doigt sur la détente nucléaire !

Un triste sire qui, au début de cette semaine, est allé dans une école pour remettre à l'honneur l'éducation civique et... la politesse.

C'est comme avec les valeurs chrétiennes en somme : je vais lécher les mules du pape et faire l'éloge du catholicisme mais je divorce deux fois pour me remarier une troisième.

C'est comme avec l'honnêteté : je promets une République irréprochable et je fais rentrer Laporte au gouvernement, j'y maintiens Santini après que la Cour de cassation a confirmé sa mise en examen... et je décerne la Légion d'honneur à Isabelle Balkany.

C'est comme pour les nominations : elles devaient être incontestables, ne plus être le fait du prince, dépendre d'une audition au Parlement, d'un consensus des forces politiques ; mais je nomme la compagne du transfuge récompensé d'un plat de lentilles servi au Quai d'Orsay, à la tête de l'audiovisuel public extérieur.

Tout cela relève en fait de la même catégorie : fais ce que je dis mais ne fais pas ce que je fais, et traduit une absence totale d'éthique personnelle qui était déjà largement perceptible dans l'entretien donné, avant son élévation à l'Empire, par Caligula à Michel Onfray pour Philosophie magazine :

Michel Onfray : Je crois au «  connais-toi toi-même  ».

Nicolas Sarkozy  : Fort heureusement, une telle connaissance est impossible, elle est même presque absurde  !

La curieuse obsession sarkozienne pour une morale transcendante vient à mon avis de là. L'absence de toute connaissance de soi, l'absence de toute tentative de se connaître, et de trouver "en soi" - ce gouffre sombre qu'on se refuse à scruter - ses propres bornes, ses propres principes moraux. On a donc besoin d'un père fouettard pour interdire et punir.

Il y a fondamentalement deux visions de la morale, celle des monothéismes, exprimée dans sa forme peut-être la plus vigoureuse et saisissante par Dostoïevski dans Crime et châtiment : "si Dieu n'existe pas, tout est permis". L'homme ne peut alors trouver de bornes que dans l'existence d'un Dieu qui projette sur terre son ordre, sa morale. Cela donne, en désordre, saint Paul, la soumission au pouvoir, quel qu'il soit puisque tout pouvoir émane de Dieu (voir... La Quatrième Révélation), des Eglises ou des autorités religieuses qui se croient légitimes à imposer leur morale dans la loi comme dans l'intimité de chacun d'entre nous, nous dire comment il faut baiser, avec qui et dans quelle position, le droit divin, l'Arabie Saoudite... Bush et Sarkozy.

Et puis il y a celle qui nous vient du "connais-toi toi-même", de la tradition grecque : c'est en soi, par la connaissance de soi, que l'homme doit trouver ses limites, élaborer sa morale, les principes qui permettront d'établir les lois de la cité, un contrat social. Cette morale-là est bien plus exigeante. Contrairement à ce que dit Dostoïevski. Parce que l'absence de Dieu nous laisse seuls responsables de nos actes, parce que l'ordre n'est pas imposé, dicté, garanti de l'extérieur par un Dieu qui récompense ou qui punit ; il doit venir de la réflexion et de l'adhésion volontaire, consciente ; qui commande à chacun, et d'abord à ceux qui prétendent nous gouverner, d'être maîtres d'eux-mêmes - "Casse-toi, pauvre con !"

S'il est capable d'un peu de réflexion - qui est autre chose que la réaction -, je soumets à celle de notre Caligula une autre maxime grecque, de Thalès de Milet (VII-VIe siècles avant notre ère) celle-là : "Si tu commandes, gouverne-toi d'abord toi-même", reprise par Socrate, au Ve siècle, à l'usage d'Alcibiade: "pour prétendre gouverner la cité, il faut apprendre à se gouverner soi-même" et, à la même époque, sous d'autres cieux, par Confucius : "qui ne sait se gouverner soi-même, comment pourrait-il gouverner les autres ?" - "Casse-toi, pauvre con !"

Conseillons-lui aussi la lecture du Fil de l'épée de ce Charles de Gaulle qu'il célébrait hier, sans en avoir rien compris. "Et, tout d'abord, le prestige ne peut aller sans mystère, car on révère peu ce que l'on connaît trop bien. (...) Une pareille réserve de l'âme ne va point, d'ordinaire, sans celle des gestes et des mots. Apparences, peut-être, mais d'après quoi la multitude établit son opinion. Est-ce à tort, d'ailleurs, et n'y a-t-il pas un rapport entre la force intérieure et l'aspect des individus ?" - "Casse-toi, pauvre con !"

"Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder."

Sans Diamant, pas d'Ariane

Pour Noël, Ariane a réussi le lancement d'un télescope spatial américain. C'est une immense réussite. Une de plus !

Ariane, comme l'Agence Spatiale Européenne (ASE) sont des réussites PARCE QU'ELLES sont le résultat d'une coopération intergouvernementale fonctionnant sur des schémas radicalement différents de L'UE.

Et si un jour, par malheur, l'UE parvenait, comme elle en a le désir, à mettre la main sur ces joyaux, c'en serait fini de cette réussite. Heureusement, le Royaume-Uni étant sorti de l'UE et augmentant sa participation dans l'ASE, ce sera bien difficile : le Brexit est une fois de plus une excellente chose !!!

Mais il faut rappeler, aussi, une fois de plus, que cette Europe spatiale n'existerait pas si le général de Gaulle n'avait fait de la France une puissance spatiale.

Arrivé au pouvoir en juin 1958, il décide dès le 7 janvier 1959 la création du Comité de recherches spatiales et en confie la direction au physicien Pierre Auger.

Puis en octobre 1960, il décide la mise à l'étude d'un lanceur franco-anglais (initiative française d'où finira par sortir la coopération spatiale européenne) et, le 2 août 1961, au vu des études que lui presente Auger, il décide la construction d'un lanceur de satellite français.

Dans la foulée, est créé le Centre National d'études spatiales qui remplace le Comité de 1959.

Ce CNES devient alors le maître d'œuvre du programme Pierres Précieuses, en collaboration avec les entreprises nationales Nord Aviation (issue de la nationalisation de Potez) et Sud Aviation (Caravelle, Concorde, Alouette, Puma...).

De 1961 à 1965, les fusées Agate, Topaze, Émeraude, Saphir, Rubis, permettent de tester les différents éléments de la fusée Diamant qui, lors de son premier tir, le 26 novembre 1965, met en orbite le premier satellite français Asterix.

Sans Diamant, pas d'Ariane !

En six ans, parce qu'il y avait une volonté politique de donner aux scientifiques les moyens nécessaires et des entreprises nationales dont le but n'est pas de filer du fric aux actionnaires mais de travailler pour l'intérêt général, la France est devenue une puissance spatiale !

C'est ça la politique, la vraie !

Quand on veut, on peut et impossible n'est pas français !

Forfaiture et torchon européen

Ainsi donc, ce qui nous sert de président de la République commet une forfaiture doublée d'un crime contre l'histoire et la nation en faisant flotter au dessus de la tombe de celui qui symbolise tous ceux qui ont donné leur vie pour que vive la France et que notre peuple vive libre, un torchon, le premier torchon étranger à flotter à cet endroit, sous notre arc de triomphe, depuis la Libération de 1944, un torchon qui ne symbolise rien d'autre que la loi du marché triomphant provisoirement de la souveraineté du peuple, un torchon qui ne symbolise rien d'autre que l'humiliation de la France, sa soumission à l'Allemagne voulue par nos élites faillies

Ce type est une calamité et Pécresse son double, peut-être en plus inculte et bête encore. Ainsi cette imbécile vient-elle de déclarer qu'on ne réécrit pas l'histoire des siècles après? Crétine ! si justement, interroger le passé, le réécrire à chaque époque, en compléter la connaissance chaque fois qu'on le peut, l'interroger, le remettre en question est l'exaltante tâche du métier d'historien. Et cette idiote a été ministre de l'Enseignement supérieur ! Cela en dis long, avec cette histoire de drapeau, sur la dégénérescence de cette caste politique, sur sa nullité intellectuelle.

J'étais presque décidé à ne plus voter. je suis presque décidé à revoter pour que la France se débarrasse de ces deux-là.

A la suite de cette histoire de torchon européen, Marianne a eu la bonne idée de me demander ce que je pensais du seul argument qui semble rester au camp autoproclame du Bien : l'Europe c'est la paix.

On trouvera ici, le texte de cet entretien.

Cet entretien a duré une heure au téléphone et Vincent Geny a fort bien résumé mon propos, même s'il y a toujours plus à dire que le calibre des médias ne le permet. Il a juste oublié de reporter mes corrections sur le passage concernant la Yoygoslavie qu'il faut donc lire ainsi :

"Au moment de l'éclatement, la Communauté économique européenne avait décidé de ne reconnaître aucun Etat autoproclamé. Mais, quelques jours après le sommet européen, l'Allemagne viola cette décision en reconnaissant la Slovénie et la Croatie, ce qui provoqua la réaction serbe et l'enchaînement qui conduisit à la guerre. Dans un sens, c'est donc l'Europe qui déclenche ce conflit par son incapacité à empêcher l’Allemagne d’encourager la partition des anciennes terres austro-hongroises."

Nos voeux !

En espérant avoir le courage d'être plus présent sur ce blog en 2022 qu'en 2021, que Macron soit foutu dehors avec un bon coup de pied au cul, qu'Erdogan disparaisse dans les poubelles de l'histoire, et que la Covid retourne au néant.