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mercredi 30 novembre 2011

En attendant Godot

La Grèce bouge, le Portugal bouge, même l'Angleterre et les Etats-Unis bougent, et les Français... attendent les élections.

Que ce soit le libéral fascistoïde énervé ou le libéral zapapandréiste mou qui l'emporte, le résultat sera le même, au style et à la marge près.

Alors mieux vaudrait commencer à bouger tout de suite, pour leur faire savoir que le peuple ne se laissera plus piller par leur nomenklatura aux ordres de la cleptocratie bancaire.

vendredi 25 novembre 2011

Fausse dette (suite) et clairvoyance belge

Une fois de plus, les Belges nous montrent la voie.

Le problème de la dette n'est que celuis de gouvernements qui ont choisi d'emprunter sur les marchés, pour engraisser les banques, plutôt que dans leur population comme c'était le cas jusque dans les années 1970 et comme c'est toujours le cas au Japon, dont la dette est de 200% de son PIB mais qui emprunte auprès de son public et qui donc se tape d'avoir été dégradé de 3 crans (AA) par la flibuste des agences de notation.

Il n'y a pas de problème de la dette en France puisque l'épargne privée est un peu plus importante que la dette de l'Etat.

Il n'y a que les mauvais choix politiques des gouvernements libéraux et soi-disant socialistes qui ont décidé d'enrichir les banques en leur payant des intérêts supérieurs à ceux qu'ils verserait aux épargnants du pays qui suffisent à prêter ce dont il a besoin.

jeudi 24 novembre 2011

Il paraît qu'aujourd'hui c'est Thanksgiving

Il paraît aussi que, ce matin, Sarkozy a gracié Nadine Morano...

lundi 21 novembre 2011

Elections espagnoles en trompe l'oeil

Contrairement au bourrage de crâne intensif qui nous bassine avec la remontée de Sarkozy (tu parles, 42 % au deuxième tour...) et le triomphe de la droite espagnole, ce n'est pas la droite qui a gagné en Espagne, ce sont les socialistes qui se sont vautrés (-4,3 millions de voix), à force de courir après la spéculation et la rigueur.

Premier vainqueur le centre (UpyD) qui gagne 1,4 million de voix ;

Deuxième vainqueur la coalition de gauche qui, avec la gauche basque, gagne 1,14 million de voix ;

Troisième vainqueur les abstentions, votes blanc et nuls qui progressent de près de 750 000 ;

Quatrième vainqueur, les nationalistes catalans (CIU) qui, dans la seule Catalogne, gagnent 235000 suffrages ;

Cinquième vainqueur seulement, le PP qui gagne péniblement 550 000 voix sur l'ensemble de l'Espagne.

La large victoire en sièges c'est le système électoral, qui avantage les deux premiers partis, qui l'assure (ce que dénonce justement les Indignés), ce n'est pas l'électorat.

Quant aux enseignements à tirer de tout cela c'est que si M. Hollande, éventuellement vainqueur, ne veut pas très vite se Zapapandréouiser, il aurait intérêt à faire travailler rapidement ses équipes sur une vraie politique de rupture, et pas sur un accompagnement de la crise.

Ces braves gens devraient notamment se mettre à plancher sur la sortie de l'euro, qui se rapproche inexorablement et qu'il faudrait mieux organiser plutôt que de la subir dans la précipitation de la débâcle.

Car c'est bien cela qui est en jeu dans les dernières propositions inacceptables de la ''Führerin'' Angela : elles sont inacceptables et elle le sait. Et quand cela sera patent, elle pourra dire que, les autres ne voulant pas accepter les disciplines indispensables, le Reich n'a plus qu'à sortir de l'euro.

Urgent Confidentiel

Destinataire : François Hollande

Quand les socialistes se mettent à croire que la solution c'est la rigueur, en lui donnant du sens ou pas, ils se vautrent.

Signé : Zapaterandréou

samedi 12 novembre 2011

Jour de honte !

Triste 11 novembre : en cette date anniversaire de la victoire des démocraties sur le militarisme autoritaire allemand, l'absolutisme austro-hongrois de droit divin et l'impérialisme génocidaire turc, la politique européenne de capitulation devant la finance dérégulée conduit à l'arrivée au gouvernement de quatre ministres d'extrême droite en Grèce.

En 1940, l'Italie attaquait la Grèce ; en 1941, l'Allemagne l'a envahie ; en 1946, l'Angleterre y a installé la guerre civile qui a permis la mise en place d'un gouvernement plus ou moins autoritaire jusqu'en 1963 ; en 1967, l'Allemagne a été le premier des Etats européens à renouer des liens officiels avec la dictature des Colonels ; en 2011, la politique dictée par l'Allemagne à l'Union européenne fait entrer l'extrême droite au gouvernement grec...

Vive l'Europe ! ou Heil l'Europe ?

Ces premiers fascistes à entrer dans un gouvernement grec depuis 1974 y siègent à côté d'une écrasante majorité de ministres "socialistes", sous la direction d'un banquier sans la moindre légitimité afin de satisfaire l'Europe, tandis que la gauche italienne attend comme un sauveur Mario Monti, ancien commissaire européen à la Concurrence, responsable de la dérive ultralibérale et libre-échangiste de l'Europe, et ancien de Goldman Sachs, comme le nouveau patron de la BCE...

Si Hollande et le PS ne veulent pas se retrouver très vite, après une éventuelle victoire, dans la peau de Papandréou et du PASOK, de la "gauche" italienne, d'un Zapaterro ou d'un Socrates, trop heureux de remettre les clés de l'Espagne et du Portugal à la droite, il ne suffira pas de se croire plus malins qu'eux. Il faut dès maintenant commencer à penser aux moyens de sortir de la nasse dans laquelle la social-démocratie s'est enfermée à Maastricht et reprendre le pouvoir aux banquiers.

L'euro ou la démocratie ? Ce sera le vrai choix de la présidentielle et des législatives, pas celui qui sépare un libéralisme dur d'un libéralisme qui se prétend compassionnel et qui se condamne à l'échec s'il reste dans la nasse de Maastricht.

dimanche 6 novembre 2011

Fillon: "Le budget sera le plus rigoureux depuis 1945..."

Pas étonnant, pour le plus mauvais gouvernement depuis Pétain.

D'ailleurs, le triste Fillon devrait relire ses classiques : en 1945, de Gaulle arbitre justement en faveur du "laxisme" (et de l'inflation qui permettra de résorber la dette) de Pleven contre la "rigueur" de Mendès-France qui, de ce fait quitte le gouvernement provisoire. Je cite les Mémoires de guerre "En économie, non plus qu'en politique ou en stratégie, il n'existe, à mon sens, de vérité absolue. Mais il y a les circonstances. (...) Le pays est malade et blessé. Je tiens donc pour préférable de ne pas, en ce moment, bouleverser sa substance et son activité."