lundi 30 janvier 2012
Je ne le supporte plus, il faut vraiment que ça finisse !
Par Olivier Delorme, lundi 30 janvier 2012 à 23:26 :: Sarkonneries
Je ne l'ai pas regardé, hier soir, ce type qui, dans une République de plus en plus bananière où tout le monde semble trouver ça normal, s'arroge le droit de passer sur une dizaine de chaînes en se faisant servir la soupe par les larbins de son choix (pas glorieux pour la corporation des "journalistes" tout ça...), afin de déverser sa Propaganda sur le bon peuple et nous informer de tout ce qu'il est urgent de faire, alors qu'il ne l'a pas fait depuis dix ans qu'il est au pouvoir. Mais sans être candidat. Bien qu'il ait fait annoncer sa candidature par un des seconds couteaux de la chancelière du Reich, lui qui se met dans la peau d'un Gauleiter des Länder d'au-delà du Rhin - vu de Berlin, puisque c'est désormais le seul point de vue acceptable. A ce point-là, je me suis demandé si la Teutonne allait aussi, comme naguère le duc de Brunswick, menacer de mettre Paris à feu et à sang au cas où le peuple français ignorerait ses injonctions et licencierait le souverain qui lui convient. Il paraît qu'il a prononcé 30 fois le mot Allemagne en une heure et demi... une fois toutes des 3 minutes ; je ne sais pas s'il y a dans ce pays des germanophobes, mais lui semble avoir été récemment saisi par la germanolâtrie, ou la teutonomanie...
Pour ma part, j'attends avec impatience leur meeting commun de... Montoire serait le bon endroit non ? En attendant le transfert de la capitale à Vichy ?
En vérité, je l'exècre. Lui et tout ce qu'il représente. Giscard, je ne l'aimais pas, il m'insupportait et je l'ai combattu de toutes mes forces, mais enfin il y avait au moins une certaine dignité dans l'image qu'il donnait de la France. Je n'ai jamais eu la moindre illusion sur Mitterrand, mais c'était un artiste, un talent exceptionnel, un prestidigitateur de classe internationale. Chirac, on ne pouvait avoir qu'un peu d'admiration amusée pour autant de toupet et malgré tout le mal qu'il a fait au pays, il a su parfois le transformer en panache, dire non, incarner par moments la France - dans les rues du quartier arabe de Jérusalem ou en envoyant Bush se faire foutre.
Mais lui ? Pas un geste, pas une attitude, pas un mot pour racheter ses erreurs, ses fautes, ses inconséquences, son absence de maîtrise de soi, ses ignominies, son cynisme et ses bassesses de tyranneau.
Il a défiguré la France ; je ne le lui pardonnerai pas et j'espère bien que les Français le lui signifieront sans ambiguïté, en le jetant dans la poubelle de l'histoire d'où il n'aurait jamais dû sortir.
Si j'étais plus vieux, j'aurais sans doute aussi exécré Laval.