L'Union européenne continue à considérer comme candidat, finance (3 milliards qui iront dans la poche du sultan, de son clan et de ses séides) et convie à un sommet commun, lundi, un Etat, notre "allié" dans l'OTAN, la Turquie, qui occupe illégalement et colonise depuis 1974 le tiers d'un Etat membre de l'UE, qui viole chaque semaine l'espace aérien d'un autre Etat du l'Union et l'empêche d'exploiter les ressources de son sous-sol en Egée, qui est le principal soutien de Daesh sur le terrain, qui terrorise sa minorité kurde, qui refuse de reconnaître le génocide arménien, qui manipule le mouvement migratoire et l'organise en rackettant les migrants au profit des mafias étroitement imbriquées à l'Etat profond turc, aujourd'hui contrôlé par l'AKP, qui instrumentalise la faiblesse de son voisin mis à genou par les criminelles politiques germano-européennes, un Etat qui pointe à la 149e place sur 180 au classement de la liberté de la presse, un Etat qui poursuit désormais ouvertement tous ceux qui s'opposent encore au pouvoir absolu d'un despote aussi mégalomane qu'islamiste.