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jeudi 20 août 2015

Les rumeurs de démission s'amplifient

Les rumeurs de démission s'amplifient : déclaration de soir à 20h00, gouvernement de service, élections le 20 septembre...

Si tel est le cas je serai à Nisyros : un référendum en juin, des élections en septembre ! Et quand est-ce que je peux écrire calmement, moi ?!

Et Gallimard m'informe que le tome III de La Grèce et les Balkans vient d'être réimprimé en urgence, cause menace rupture de stock ! Au moins je peux dire merci à Merkel, Tsipras et tous leurs amis, moi !

La stratégie Erdogan en dix points

1 - Vous ne gagnez pas les élections, ou en tout cas pas assez pour gouverner et transformer votre présidence en sultanat à vie ;

2 - vous annoncez que, soudain, vous aller combattre DAESH, que vous soutenez depuis le début, à qui vous fournissez des armes et à qui vous achetez le pétrole de contrebande qui le finance, avant de le revendre aux Occidentaux qui combattent DAESH mais qui s'en foutent de savoir que l'argent du pétrole qu'ils achètent va dans leur poche (et puis DAESH ça fait tourner aussi l'industrie d'armement, en ces temps de crise et d'embargo contre le monstre russe, ça n'est pas négligeable...) ;

3 - vous faites monter par vos services secrets un ou deux attentats que vous mettez sur le dos des Kurdes ;

4 - vous bombardez DAESH une seule et unique fois : l'Occident applaudit et détourne la tête sur le fait que, depuis, vous n'arrêtez plus de bombarder les Kurdes qui, sur le terrain, sont les seuls à combattre vraiment DAESH ;

5 - vous criez au terrorisme kurde, avec l'intention de faire interdire (quand ?) le parti démocratique kurde qui vous a empêché d'atteindre la majorité nécessaire pour gouverner en autocrate et transformer votre présidence en sultanat à vie ;

6 - vous lancez (c'est aujourd'hui) une vague d'arrestations dans les milieux démocratiques (partis, presse, barreau...) et vous faites monter la tension pour foutre la trouille au populo ;

7 - vous ne manquez pas, en ouvrant toutes grandes les vannes de l'émigration pas clandestine du tout, parce que vous la contrôlez parfaitement, afin de submerger les îles orientales de votre voisin, étranglé par ailleurs par l'Allemagne et ses larbins européens, et afin de montrer votre pouvoir de nuisance aux Européens de l'Ouest, au cas où ils auraient l'idée saugrenue d'émettre la moindre critique ;

8 - vous convoquez des élections en vous présentant comme le seul garant de l'ordre et de la sécurité ;

9 - au fil de la campagne électorale, vous ne négligez pas d'accentuer votre stratégie de la tension pour donner du poids à votre propos et de la substance à votre posture ;

10 - vous gagnez les élections... ou si vous les perdez, vous faites un coup d'Etat.

Lafazanis parle et... une drôle d'association d'idées

Dans un entretien hier à la radio Real FM, Panagiotis Lafazanis (leader de la Plateforme de gauche encore à l'intérieur de Syriza), a notamment déclaré que "les élections précipitées montrent une mentalité antidémocratique et ne peuvent tromper le peuple ou sauver un gouvernement qui met en œuvre des politiques de mémorandum dures. L'issue pour le pays est que soient annulés les anciens et les nouveaux mémorandums et que le pays fasse un nouveau départ sur une nouvelle trajectoire progressiste anti-mémorandum."

Il a précisé que, "si nécessaire", le retour à la devise nationale l'interruption des remboursements aux créanciers et l'effacement de la plus grande partie de la dette constituent les moyens de mettre fin aux mémorandums et de permettre le redémarrage de l'économie en en accroissant les liquidités.

Sur la question concernant le vote de confiance au gouvernement, il a répondu que lui-même et les députés de la Plateforme de gauche ont refusé le Mémorandum III afin de rester fidèles à leur opposition aux deux premiers ainsi qu'aux engagements sur lesquels ils ont été élus. Il a ajouté que: "il est plus qu'évident que nous allons rester cohérents avec ce "non" et que nous ne donnerons, sous aucun prétexte, le feu vert à quiconque pour qu'il mette en œuvre le troisième mémorandum".

Par ailleurs, j'ai été récemment victime d'une très bizarre association d'idées. Jugez vous-même !

D'abord, je vois sur le fil d'un ami que le truc qui se veut un journal et qui a pour titre Le Monde, publie un éditorial intitulé : "Grèce, un sauvetage en bonne voie". Et puis, après avoir éliminé l'hypothèse d'un papier d'humour noir peu fréquent dans ce torchon, m'est soudain revenue à l'esprit, je ne saurais dire pourquoi, la chanson "Francine", que Fernandel interpréta durant la drôle de guerre :

"Faut pas, faut pas Francine, écouter les racontars du salopard de Stuttgart. Faut pas, faut pas Francine, te laisser embobiner par ses bobards"...

Et puis, en réécoutant ce couplet dont je ne me souvenais plus :

"Le Führer, d'une voix tendre, nous redit chaque samedi : je ne ne veux plus rien prendre maintenant que j'ai tout repris... S'il prend, pour nous désarmer, sa voix câline, c'est pour mieux nous tomber dessus un peu plus tard..."

Allez savoir pourquoi ça me rappelle Varouf ?! "Ll'objectif de la Troïka c'est Paris..." Non je suis vraiment bizarre aujourd'hui !

La Großdeutscher Rundfunk émettait alors en français, depuis Stuttgart, sous la responsabilité d'un type nommé Paul Ferdonnet, et qui fut fusillé le 4 août 1945.

Bizarre, je vous dis, cette association d'idées... Je ne me l'explique vraiment pas !