Dans un entretien hier à la radio Real FM, Panagiotis Lafazanis (leader de la Plateforme de gauche encore à l'intérieur de Syriza), a notamment déclaré que "les élections précipitées montrent une mentalité antidémocratique et ne peuvent tromper le peuple ou sauver un gouvernement qui met en œuvre des politiques de mémorandum dures. L'issue pour le pays est que soient annulés les anciens et les nouveaux mémorandums et que le pays fasse un nouveau départ sur une nouvelle trajectoire progressiste anti-mémorandum."

Il a précisé que, "si nécessaire", le retour à la devise nationale l'interruption des remboursements aux créanciers et l'effacement de la plus grande partie de la dette constituent les moyens de mettre fin aux mémorandums et de permettre le redémarrage de l'économie en en accroissant les liquidités.

Sur la question concernant le vote de confiance au gouvernement, il a répondu que lui-même et les députés de la Plateforme de gauche ont refusé le Mémorandum III afin de rester fidèles à leur opposition aux deux premiers ainsi qu'aux engagements sur lesquels ils ont été élus. Il a ajouté que: "il est plus qu'évident que nous allons rester cohérents avec ce "non" et que nous ne donnerons, sous aucun prétexte, le feu vert à quiconque pour qu'il mette en œuvre le troisième mémorandum".

Par ailleurs, j'ai été récemment victime d'une très bizarre association d'idées. Jugez vous-même !

D'abord, je vois sur le fil d'un ami que le truc qui se veut un journal et qui a pour titre Le Monde, publie un éditorial intitulé : "Grèce, un sauvetage en bonne voie". Et puis, après avoir éliminé l'hypothèse d'un papier d'humour noir peu fréquent dans ce torchon, m'est soudain revenue à l'esprit, je ne saurais dire pourquoi, la chanson "Francine", que Fernandel interpréta durant la drôle de guerre :

"Faut pas, faut pas Francine, écouter les racontars du salopard de Stuttgart. Faut pas, faut pas Francine, te laisser embobiner par ses bobards"...

Et puis, en réécoutant ce couplet dont je ne me souvenais plus :

"Le Führer, d'une voix tendre, nous redit chaque samedi : je ne ne veux plus rien prendre maintenant que j'ai tout repris... S'il prend, pour nous désarmer, sa voix câline, c'est pour mieux nous tomber dessus un peu plus tard..."

Allez savoir pourquoi ça me rappelle Varouf ?! "Ll'objectif de la Troïka c'est Paris..." Non je suis vraiment bizarre aujourd'hui !

La Großdeutscher Rundfunk émettait alors en français, depuis Stuttgart, sous la responsabilité d'un type nommé Paul Ferdonnet, et qui fut fusillé le 4 août 1945.

Bizarre, je vous dis, cette association d'idées... Je ne me l'explique vraiment pas !