Donc, en régime socialiste, tu as raté ta vie si t'as pas un costard à 40 ans ! Mais en sur mesure, le costard ; le prêt-à-porter ça compte pas !!!

C'est la qu'on voit toute la différence avec la droite : à droite c'est la Rolex qui fait l'homme.

La Caste telle qu'en elle-même... dans sa bêtise crasse, sa répugnante morgue, sa pétulante inconscience. Et Guizot - enrichissez-vous, nom de Dieu ! - érigé en parangon de la modernité.

Donc, en télé socialiste, quand on invite Mélenchon, Langlet raconte des contes à dormir debout inventés par d'anciens ces barbouzes reconvertis en "journalistes", on retrouve l'agricultrice "lambda" opposée au suppôt du bolchevisme dévoreur de zenfants zinnocents et de cégétistes preneurs d'otage autant que saboteurs de l'économie nationale, le visage illuminé par un large sourire, sur une photo prise il y a quelques mois, entre le ministre de l'Agriculture et Franquitto ; quant au "boulanger parisien" lambda, il fut celui de l'Elysée jusqu'à l'an dernier...

Ce qui est sûr, c'est qu'à la Propagandastaffel de France 2, on ne recule plus devant rien ! Même Peyrefitte n'aurait sans doute pas osé écrire un pareil scénario, et du coup, rétrospectivement, à côté de Pujadas, Léon Zitrone fait figure de subversif échevelé.

Donc, en commémoration socialiste, on organise des guignolades dans les cimetières.

Et si, au lieu du mantra du couple franco-allemand qui ne signifie rien depuis longtemps, s'il a jamais signifié un jour autre chose que la volonté de se racheter une germaine conduite (écoutez bien ce que dit de Gaulle, en 66, sur le traité franco-allemand de 63, plein de promesses... vidées de tout contenu par le préambule unilatéral voté par le ''Bundestag'', cas unique dans l'histoire diplomatique, précisant que les liens de la RFA avec les Etats-Unis d'Amériques primeraient toujours sur ses engagements avec la France et par le licenciement d'Adenauer, viré de la chancellerie par la CDU, justement pour avoir signé ce traité... écoutez bien ce que dit de Gaulle sur la France qui est toujours prête à s'entendre avec l'Allemagne, alors qu'Adenauer a été remplacé par le très francophobe Ehrard lui même remplacé en 1967 par l'ancien nazi Kiesinger...), l'on disait que la guerre de 14-18 est le fait de l'impérialisme austro-hongrois et du militarisme allemand, et que les Français et les Anglais morts pendant cette guerre, souvent victimes de l'incompétence de leur propre commandement, sont tombés pour la défense de la démocratie face à des empires autoritaires...

Ou quand la pseudo-mémoire n'est plus que du décervelage.

Un de mes maîtres, François Bédarida, avait bien raison de dire que plus on parle de mémoire et moins on fait d'histoire.

Donc, en présidence socialiste, l'espèce de machin qui sert de président à notre République et qui n'est plus même capable d'aligner trois mots informes et imbéciles sans se prendre les pieds dans le tapis est tellement atteint du syndrome du larbin qu'il parle de Berlin à Verdun...

Combien de poilus se sont-ils retournés dans les tombes qui ont servi de cadre au lâché de jeunes gambadant sur leurs cadavres pour faire honneur à la chancelière du nouveau Reich, dans une mise en scène pathétique conçue par un pouvoir décidément déboussolé ?

Voilà, voilà, voilà...

Pour le reste, c'est tout de même un bon choix que j'ai fait de travailler sur la Grèce. parce que, du coup, quand on vous invite pour faire une conférence, vous avez toutes les chances de rencontrer que des gens adorables, sympas, chaleureux... Ce fut encore le cas hier à Abbeville : merci à Laurent et à l'association Abbeville-Argos Amitié de m'avoir invité à parler des rapports entre la Grèce et l'Europe occidentale dans le cadre de la semaine grecque du jumelage Argos-Abbeville...

Ce qui est bien aussi, c'est que tu rencontres invariablement des Grecs... Yorgos qui venait d'Argos, Kostas qui, établi dans la Sarthe, vendait avec son fils Takis toutes sortes de merveilles de son Argolide (genre confiture de mandarine, miel d'oranger, de thym, de pin, Sang d'Hercule... je suis rentré avec une besace pleine : http://www.ouest-france.fr/…/konstantinos-zouzoulas-de-la-g…), une poignée de Grecs installés à Abbeville avant ou à cause de la crise...

Mais le mieux c'est que là où il y a des Grecs, il y a aussi, forcément, de la musique ! En l'occurrence Nikolas Syros (bouzouki et chant) et Ménélas Evgeniadis (guitare et chant) qui participaient, le soir, à un concert : Hadjidakis, Théodorakis, rébétika... Surtout, après le concert, on s'est retrouvé dans l'arrière-salle d'André (merci à lui aussi !), Chez Duke, pour manger, boire... et, au dessert, Nikolaos et Ménélas ont ressorti les instruments... et là ce n'était plus un "concert", mais de la musique grecque entre Grecs.

Pauvres cons de Merkel, de Schäuble, d'Hollande, de Juncker, de Mosco ou de Macron qui a réussi sa vie parce qu'il a des beaux costards !... qui ne sauront jamais ce que sont ces moments-là.

Parce que, malgré les tortures qu'ils infligent à ce peuple, malgré tout, ce peuple reste vivant, il continue à cultiver cette sociabilité unique, ce plaisir d'être ensemble, de partager des moments magiques - entre ratés sans costard - comme hier soir autour de la guitare et du bouzouki de Ménélas et Nikos, comme lorsque, dans le mètre carré entre la porte, la table et le buffet, Kostas nous a même dansé un superbe zeïbekiko...

Jusqu'à ce qu'un voisin vienne taper au volet... sur le coup des trois heures du mat !

Vive les conférences à Abbeville !!!