Hier soir, l'émission Droit de suite, sur LCP, diffusait un documentaire sur la genèse des traités de Rome (très légende dorée, évidemment, mais avec parfois quelques répliques qui permettaient de comprendre ce que fut, dès l'origine, la nature de la Chose), puis un débat où je me suis retrouvé seul hérétique face à trois desservants de la secte - Bourlanges, Toscano, Stark.

J'en suis ressorti assez content d'avoir réussi à énerver Bourlanges, et fier d'avoir pu dire quelques mots de la Grèce... D'avoir pu rester calme et souriant, aussi, ce qui a manifestement contribué à énerver ledit Bourlanges, furibard à la sortie du plateau. Furibard aussi parce qu'ils n'ont pas pu dérouler tranquillement leur propagande habituelle.

Il y avait bien sûr tant d'autres choses à dire, mais à un contre trois... j'ai fait ce que j'ai pu ! Et je dois rendre hommage au présentateur, Jean-Pierre Gratien : j'avais la crainte, avant, de n'être qu'un alibi de faux pluralisme (comme c'est si souvent le cas sur les étranges lucarnes), il m'ai laissé développer à plusisurs reprises un propos articulé, a rebondi plusieurs fois sur mes propos, m'a laissé le dernier mot sur l'euro. Bref, il a été parfaitement fair-play, comme dirait un Brexiteur !

Mais ce qui est le plus fascinant, dans cet exercice, ce fut de me faire mielleusement accuser par Toscano de complotisssse, parce que je parlais des archives du Département d'Etat américain ou des flots d'argent américain déversés sur les Saints Pères de l'Europe et les mouvements fédéralistes (ben oui c'est vrai, quoi, la CIA c'est une invention de complotisssse et chacun sait que les Etats-Unis n'emploient que des moyens limpides et honnêtes pour défendre leurs intérêts !)... sans parler de ce qu'il dit de son propre pays.

Enfin ma fierté est d'avoir pu caser trois mots sur le sort de la Grèce. Ce dont je me fais un devoir.