qui se multiplient un peu partout à travers le monde, jusque dans les surplis de Sa Sainteté lorsqu'Elle était archevêque de Munich, jusque dans les froufrous et dentelles de son frère, grand maître des Petits chanteurs de Ratisbonne, jusque dans ces collèges et autres séminaires teutons où tant de bon pères veillent de si près à la tenue des sous-vêtements des âmes pures qui leur sont confiées, les paroles de Caligula, ci-devant chanoine de Saint-Jean-de-Latran, le 20 décembre 2007, à Rome, peu après son deuxième divorce et peu avant son troisième mariage avec sa si charmante moitié, une moitié si représentative des chrétiennes valeurs exaltées ce jour-là par Caligula, ses latranesques paroles prennent donc aujourd'hui tout leur poids... et leur sel. Je cite, le texte est accessible sur le site Internet de l'Elysée :

"Dans la transmission des valeurs et dans l'apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur, même s'il est important qu'il s'en approche, parce qu'il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d'un engagement porté par l'espérance."

Décidément, il parle toujours d'or notre Président. Heureusement tout de même pour les gamins des écoles que les instits ne voient pas tout-à-fait le bien et le mal comme les curés, qu'ils n'y mettent pas la même radicalité et le même charisme ! Et surtout, qu'ils ne s'en rapprochent pas trop...