la branlée électorale d'hier, jour de mon 52e anniversaire.

Je n'épilogue pas. Espérons juste que cela n'est pas un feu de paille et que les socialistes, pour une fois, sauront ne pas décevoir trop vite un pays qui a besoin d'espoir, d'un changement profond de politique. Profond, pas cosmétique ou rhétorique.

Mais bon, ne boudons pas notre plaisir ; c'était tellement bon - drôle ? pathétique ? les deux ! - de les voir, hier, les Lefebvre, Dati, Bertrand, se tortiller sur leur siège en expliquant doctement que si leurs électeurs étaient restés chez eux, s'ils avaient refusé de voter pour eux, s'ils avaient hélas voté FN (mais la bête finit toujours par boulotter ceux qui croient la conduire par le bout du nez en la flattant), s'ils étaient passés à l'opposition, cela n'avait aucune signification, sinon le désaveu des présidents de région sortants...

C'était tellement mais tellement évident, qu'ils récitaient tous, sans la moindre variation personnelle, sans la moindre sincérité, la même chanson écrite par le mari (encore) de Mme Bruni...

C'était tellement ridicule, tellement insultant pour l'électeur, tellement... sarkozien.