Ainsi donc, ce qui nous sert de président de la République commet une forfaiture doublée d'un crime contre l'histoire et la nation en faisant flotter au dessus de la tombe de celui qui symbolise tous ceux qui ont donné leur vie pour que vive la France et que notre peuple vive libre, un torchon, le premier torchon étranger à flotter à cet endroit, sous notre arc de triomphe, depuis la Libération de 1944, un torchon qui ne symbolise rien d'autre que la loi du marché triomphant provisoirement de la souveraineté du peuple, un torchon qui ne symbolise rien d'autre que l'humiliation de la France, sa soumission à l'Allemagne voulue par nos élites faillies

Ce type est une calamité et Pécresse son double, peut-être en plus inculte et bête encore. Ainsi cette imbécile vient-elle de déclarer qu'on ne réécrit pas l'histoire des siècles après? Crétine ! si justement, interroger le passé, le réécrire à chaque époque, en compléter la connaissance chaque fois qu'on le peut, l'interroger, le remettre en question est l'exaltante tâche du métier d'historien. Et cette idiote a été ministre de l'Enseignement supérieur ! Cela en dis long, avec cette histoire de drapeau, sur la dégénérescence de cette caste politique, sur sa nullité intellectuelle.

J'étais presque décidé à ne plus voter. je suis presque décidé à revoter pour que la France se débarrasse de ces deux-là.

A la suite de cette histoire de torchon européen, Marianne a eu la bonne idée de me demander ce que je pensais du seul argument qui semble rester au camp autoproclame du Bien : l'Europe c'est la paix.

On trouvera ici, le texte de cet entretien.

Cet entretien a duré une heure au téléphone et Vincent Geny a fort bien résumé mon propos, même s'il y a toujours plus à dire que le calibre des médias ne le permet. Il a juste oublié de reporter mes corrections sur le passage concernant la Yoygoslavie qu'il faut donc lire ainsi :

"Au moment de l'éclatement, la Communauté économique européenne avait décidé de ne reconnaître aucun Etat autoproclamé. Mais, quelques jours après le sommet européen, l'Allemagne viola cette décision en reconnaissant la Slovénie et la Croatie, ce qui provoqua la réaction serbe et l'enchaînement qui conduisit à la guerre. Dans un sens, c'est donc l'Europe qui déclenche ce conflit par son incapacité à empêcher l’Allemagne d’encourager la partition des anciennes terres austro-hongroises."