Devant la fermeté du gouvernement grec (un drone turc abattu récemment qui violait l'espace aérien grec près de la frontière de l'Evros, le refoulement sans ménagement des petits soldats migratoires lancés à l'assaut de la frontière avec l'aide logistique de l'armée turque), et le refus de Johnson, Macron et Merkel de chanter, le sultan a semble-t-il commencé à rembarquer en bus ses troupes.

En Syrie, il semblerait que trois soldats turcs aient été tués par les supplétifs terroristes de l'armée turque qui refusent de respecter l'accord que le sultan a dû signer, après avoir été dûment humilié par Pourtine (attente dans l'antichambre comme un domestique, réception sous le portrait de Catherine la Grande qui arracha la Crimée aux Ottomans, poignée de main devant une pendule en bronze commémorant la victoire russe de 1877-78 lorsque les armées du tsar arrivèrent aux portes de Constantinople...), quant à la situation sanitaire intérieure, on peut se douter que, nonobstant la propagande du régime les cas de coronavirus y sont - au contact du foyer iranien - infiniment plus nombreux que les quelques centaines reconnues par le régime.

On peut donc espérer une désescalade...

En attendant, je vous propose le décryptage de la situation que j'ai fait pour le Cercle Aristote en répondant aux questions de Pierre-Yves Rougeyron. Merci à lui !