Belle année à tous ! Kali chronia kai chronia polla !

Depuis une semaine, nous sommes à Nisyros, après une halte forcée d'une nuit à Kos, à cause du vent. Alternance de superbes journées printanières, comme aujourd'hui (deux bains de mer les 1er et 2 janvier : une merveille !) et de froid... tonique ! Apparemment, demain ce sera tempête et les jours suivants de nouveau hivernaux...

L'île est belle... toujours... et sèche... encore. Il est loin d'avoir plu assez pour combler le déficit de l'an passé...

En attendant, mes Trente bonnes raisons pour sortir de l'Europe poursuit sa route :

- d'abord, il y a eu, le 26 décembre, sur le nouveau et excellent site d'information ''Le Vent se lève'', dont j'ai déjà dit sur ce blog (et je le redirai) tout le bien que j'en pense, une critique (sous-titrée : "de la critique à la mise à mort") de Lenny Benbara... et c'est un plaisir intense d'être apprécié par les gens qu'on apprécie !

- ensuite, l'ami Panagiotis Grigoriou en cause une deuxième fois dans un des derniers papiers de son indispensable blog greekcrisis (aidez-le, si vous le pouvez, il défend notre liberté d'être informé autrement que par les médias de révérence) ;

- enfin (provisoirement !), Coralie Delaume, sur son tout aussi indispensable blog, "L'Arène nue", a publié, le dernier jour de 2016, une interview intitulée : "L'Europe fait preuve de cécité géostratégique face à la Turquie". Je n'ai pas encore lu le livre qu'elle publie ces jours-ci avec l'économiste David Cayla, La Fin de l'Union européenne (Michalon), mais ce que je peux vous dire, pour l'avoir déjà parcouru, c'est que leur livre et le mien sont parfaitement complémentaires... sans que nous ne nous soyons concertés !

Et avec contre elle, des mousquetaires comme nous, cette vieille catin d'UE a du souci à se faire.

Quant au Royaume-Uni, un universitaire historien à qui j'ai envoyé mon livre, m'écrit dans un courriel ouvert ce jour qu'un récent sondage donne désormais 68 % de Britanniques favorables à la poursuite du Brexit. Comme en 1940, les Britanniques nous montrent la voie, n'attendons pas qu'il soit trop tard pour la suivre !

Bref, pour 2017, je nous souhaite d'abord la mort de cette UE, machine à défaire la démocratie, étouffer l'économie et écorcher les peuples, à commencer par le peuple grec qui a servi, depuis 2009, d'animal de laboratoire.