Ils sont... impayables !

500.000 euros par ci, 5000 euros brut par mois et par là, pour deux lamentables notes de lectures, un chevalier blanc aux pattes sales qui vient dégoiser sur l'écran qu'il aime sa moitié, comme seul argument, et qui se prend les pieds dans les tapis de son château en disant qu'il a payé aussi ses enfants pour leurs compétences d'avocats... alors qu'à l'époque à laquelle il se réfère ces enfants-là n'étaient pas même avocats. Le mensonge éhonté en plus de la la carambouille, le tartufe condescendant qui affiche sa cagoterie et s'enfonce dans la fange de son hypocrisie...

Et puis après tout (prochain élément de langage à LR), Caligula a bien fait son cheval consul !

Le père la pudeur, le père la rigueur pris la main dans le pot de confiture de la République. Les assistés doivent en chier pendant que les assistants fantômes palpent. Comme disait le regretté Georges Frêche, avec sa légendaire distinction : quand on veut grimper au cocotier, il vaut mieux avoir le fond de culotte propre.

Dans un pays démocratique normal, ce type qui, hier, donnait des leçons de morale à ses semblables autant qu'aux humbles qui triment toute leur garce de vie pour gagner bien moins que ce que sa femme à lui touche en ne foutant rien, simplement parce qu'elle est la femme de...

C'est répugnant, dégoûtant, écoeurant.

La décomposition de cette charogne en quoi l'Europe a transformé notre République en la réduisant à l'impuissance, et notre caste politique à l'exécution servile des directives du Reich, cette charogne pue.

Mais je ne peux retenir une joie mauvaise de m'envahir en les voyant se carboniser, l'un après l'autre, au feu de leurs propres tares, de leur conviction d'être au-dessus de la loi, de leur assurance que le peuple va continuer à gober.

Je doute que tout cela finisse sans secousse, dans l'harmonie générale, la fraternité et la démocratie restaurée, mais c'est tellement bon de voir leur morgue, leur insolence, leur mépris des faibles et leur soumission aux puissants se casser le nez sur leurs propres vices.

En attendant la catastrophe finale, au moins, jouissons-en sans entrave !