On annonce ce matin la démission de Jan Fabre de la direction du festival d'Athènes.

On ne sait pas si les autres nominations coloniales du ministre de la Culture Syriza Baltas (un Français au Musée Bénaki qui a, semble-t-il quelque mal, lui aussi, ses éclatants mérites à ses subordonnés indigènes, un autre au festival de Thessalonique) auront le même succès.

En tout cas, c'est encore un triomphe pour le gouvernement Syriza qui semble décidé à créer les conditions d'un rapide retour de la droite, dirigé désormais par le plus pro-allemand et le plus siemensisé des dirigeants grecs, Mitsotakis fils-et-frère... après l'acceptation du honteux accord euro-turcs que 53 députés députés syrizistes jugent inacceptables, tout en continuant, pour l'instant, à voter pour ce gouvernement qui, moins de sept mois après sa nomination, semble déjà à bout de souffle.

On trouvera ici, en français, les deux lettres adressées hier au ministre Baltas et à Jan Fabre.