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Commentaires

1. Le mardi 14 juillet 2015 à 07:55, par christian

Ce dont témoigne aussi Varoufakis c'est que la direction de Syriza n'avait pas compris ce qu'était la zone euro et n'avait pas préparée une vraie alternative aux négociations. Le Grexit dans ces conditions c'eut été la catastrophe
Tsipras est un homme courageux et honnête mais faute d'anticipation, il s'est fait acculer et a du céder sur presque tout. Il aura quand même fait œuvre de pédagogie: aux yeux de beaucoup l'euro apparaît vraiment comme ce qu'il est, un outil de la finance. Cette aventure grecque aura donc dissipé beaucoup d'illusions; mais l'aventure grecque continue...et rien n'est fini.

2. Le mardi 14 juillet 2015 à 09:21, par FDS

Rosa Moussaoui Lundi, 13 Juillet, 2015 Humanite.fr

18H : La rationalité économique congédiée.

« Ces mesures sont récessionnistes ».
Alexis Tsipras, qui s’est plié à Bruxelles aux exigences de ses homologues « le pistolet sur la tempe », selon son entourage,
a souligné, à sa sortie du Conseil européen, le caractère aberrant du plan qui lui a été imposé, dans un pays qui a déjà vu plus d’un quart de son PIB s’évaporer, après cinq années d’austérité à marche forcée.

« Ces mesures n’ont aucune rationalité économique, elles ne sont guidées que par une logique politique punitive, pour contraindre le gouvernement grec à se soumettre et à obéir, pour détruire le pays et permettre à la finance de faire main basse sur ce qui peut encore être dépecé », résume Dimitris Sérémitis, professeur d’Economie à l’Université de la Mer Egée.

Pour cet intellectuel, exiger d’un pays dont le PIB excédait à peine 180 milliards d’euros en 2013 qu’il mette en gage 50 milliards d’euros d’actifs publics pour rembourser une dette insoutenable n’a tout simplement aucun sens.
« Jusqu’au bout, mais sans succès, les Allemands se sont battus pour le transfert des actifs grecs vers un fonds basé au Luxembourg et dirigé par Wolfgang Schaüble lui-même », rappelle-t-il.
L’économiste insiste aussi sur les conséquences désastreuses des attaques contre les retraites : « Les retraités font vivre des familles entières sur leurs pensions. On peut donc s’attendre à un effondrement de la demande intérieure ».
Quant aux 35 milliards du « paquet Juncker » promis pour financer un plan de développement, Dimitris Sérémitis se montre circonspect.

« Si le déblocage de ces fonds est conditionné à de sévères préalables, ce plan ne pourra jamais contrebalancer les effets récessionnistes des mesures imposées à Athènes », prévient-il.

3. Le mardi 14 juillet 2015 à 14:35, par FDS

ANATOCISME

Kekidit ?

ja trouvé ce peiti mot en isme a rajouté à la longue liste déjà existante...

Définition :

L’anatocisme est le fait que, dans les obligations portant sur une dette d’argent, les intérêts échus des capitaux soient capitalisables. Les intérêts échus s’ajoutant à la dette initiale, ils sont donc eux-mêmes soumis aux intérêts.

La prédation d'une certaine catégorie sociale est sans limite ( voir Veblen ! )


www.lalibre.be/debats/opi...

4. Le mardi 14 juillet 2015 à 21:36, par FDS

Quoi ?

Alors que Tsipras doit causer dans la boite, voilà que "l'argument " suivant est avancé, pour tenter de faire avaler la pilule de la privatisation forcée de biens publics d'un montant de 50 milliards;

J'avais cru comprendre que cela soi disant devait servir de "garantie"au remboursement des prêts. Mais non !

Pour bien effrayer encore un peu, comme si cela n'était pas encore suffisant, le peuple grec, il est précisé dans cet article, que cette somme de 50 milliards est en quelque sorte une assurance évitant la saisie partielle des dépôts bancaires... rien que ça !

www.lefigaro.fr/flash-eco...

5. Le mercredi 15 juillet 2015 à 01:31, par Olivier Delorme

Ce qui se passe est immonde. La pire chose que l'Europe ait connu depuis Munich.

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