déclaration du jour de Caligula, époux en 3e noces de la milliardaire mononeuronale et modeste...

Et alors ? a-t-on envie de lui répondre. Voilà une puissante motivation de plus pour lui administrer la monumentale rouste électorale qu'il a tant méritée.

Rien de tel en somme, pour mobiliser un peuple dont il patiemment bâti la haine qu'il lui porte.

Mais au-delà ?

Au-delà, il faut bien constater que, Chez Caligula, l'hypertrophie du Moi est décidément maladive.

Est-Il capable d'aborder le moindre problème sans le lier à Son sort, dont tout le monde se contrefout ?

Apparemment pas.

Que ce cas pathologique ait pu accéder au bouton nucléaire pose donc vraiment problème. Le gaulliste que je suis et que je reste en tire la conclusion que si la Constitution de la Ve République a eu son utilité historique, elle a été profondément dénaturée par la funeste réforme du quinquennat qui transforme, de fait, le président en seul chef de l'exécutif, hors de tout contrôle parlementaire ou populaire. Si en 1958 et en 1962, il fallait renforcer l'exécutif pour le soustraire à la dictature des partis et au régime d'assemblée, l'accession à la présidence d'un monomaniaque égotiste montre, par l'absurde, qu'il faut aujourd'hui transformer profondément nos institutions dans un sens parlementaire.