Après mon récent : vive les Belges ! je pars donc en criant : Vive les Québécois, puisque, comme à chacun de mes romans depuis Le Plongeon, Benoît Migneault vient de consacrer à mon Comment je n'ai pas eu le Goncourt, une excellente critique dans ''Fugues'', le magazine gay québécois de référence...

Ca change de ce qui tient lieu de magazine gay en France et qui m'ignore depuis dix ans... sauf une fois, où leur soi-disant critique a écrit un papier sans tête ni... queue, après avoir parcouru apparemment un peu trop vite la quatrième de couverture dans laquelle il n'a pas réussi à tout comprendre. Il est vrai que je n'écris ni sur ni dans le Marais, que je publie chez un éditeur de province, que je sniffe seulement le soufre de mon volcan ou, à la rigueur, le thym et l'eucalyptus, et que je n'ai même jamais croisé PB dans un coquetèle : c'est vous dire qu'il est impossible que je puisse écrire quoi que ce soit de vaguement intéressant ! Ce qui tombe plutôt bien puisque ce qu'ils produisent (s'ils savaient écrire...) ne m'intéresse pas non plus. Comme dirait l'autre : nous n'avons pas les mêmes valeurs !

Les critiques belges et québecois, eux, se contentent de lire les livres... c'est d'un commun !!!

Tiens, voilà un voeu pour 2010 : que naisse enfin un vrai magazine gay en France ! je ne sais pas, moi, quelque chose ressemblant vaguement à ce qu'était Gai Pied au temps de sa splendeur.