L'Allemand Fraport - épinglé par les Paradise papers pour la délocalisation de ses profits dans les paradis fiscaux de Jersey et du Luxembourg - pourrait demander de 175 à 200 millions d'indemnisation à l'Etat grec, en raison de l'effondrement du trafic, en application des accords conclus par le gouvernement Syriza qui lui a concédé l'exploitation des aéroports de province sous pression de l'UE.

Dans sa grande bonté, Fraport cherche un accord avec le gouvernement plutôt que d'aller devant le tribunal arbitral ad hoc prévu par les accords de concession.

Fraport est trop bon !!!

Il faut savoir que les juridictions arbitrales prévues par ce genre d'accord ne sont pas les tribunaux du pays, que les Etats y sont de plus en plus traînés par des sociétés privées en vertu de ce genre d'accord ou des traités de libre échange et que, dans l'immense majorité des cas, les Etats sortent perdants de ce racket.