Bon, vous me direz quand vous en aurez marre des histoires de chats...

Donc hier, après le sauvetage, je rentre à la maison...

La mère de Sykia, que j'ai connue bébé et que nous avons finalement baptisée Kanella, m'a amené hier sa dernière progéniture !

Copie conforme de Sykia en moitié moins grande ; dans le genre :

- On est bien d'accord, hein, je les fais et tu t'en occupes !

- Mais là non, merde, ta gamine, je ne la laisse pas rentrer ! Je lui donnerai à manger dehors, d'accord, mais pas plus ! 3 je veux bien, 4 je dis non !

- Oui mais les deux noirs et blancs, ce n'est pas moi qui les ai faits !

- M'en fous, Kanella : Non c'est non. Je ne suis pas la SPA moi, espèce d'assistée !

- Pfff, t'es qu'un salaud de mâle blanc !

La Kanella, il va vraiment falloir qu'on arrive à la faire rentrer dans la cage, quand Frédéric sera là pour aller la faire stériliser... et Sykia, et la nouvelle. Sinon on ne va bientôt plus pouvoir habiter chez nous !

La nouvelle miaule à fendre l'âme...

- Peine perdue, je t'ai dit, mon coeur est de pierre !

Du coup, elle s'est installée dans le bidon-maison que j'avais fabriquée pour les autres en vue de notre absence. Ce matin, Kanella n'était pas là pour le petit-dej de la cantoche des chats, mais la gamine si.

- Tu manges dehors, toi, j'ai dit. Oui, je sais, la vie est injuste !

Et puis je sors jardiner. Les 3 + 1 autour de moi... Il faisait encore beau. Depuis il a commencé à pleuvoir ; apparemment ça va durer deux jours. Et je vois Kanella rappliquer, filer une ou deux baffes à Sykia, comme elle fait chaque fois qu'elle la croise, histoire de lui rappeler qu'on doit le respect à maman.

Et au moment de rentrer, je vois qu'il y a quelque chose au fond de la maison-bidon dans laquelle la gamine a pris ses quartiers.

J'y vais voir : Kanella était juste venue y déposer une souris pour sa fille.