J'étais en train de préparer à déjeuner et j'ai éteint France Cu en entendant le titre sur la Grèce. Je ne savais pas que Coralie Delaume était l'une des intervenantes et je me suis dit que ça ne valait pas la peine que je me gâche mon aprème, qu'à 60 ans il me faut prendre soin de mon coeur, tout ça, tout ça...

Et puis paf, là j'appends qu'elle a causé dans le poste - et qu'en plus elle me cite. Du coup, je suis obligé d'écouter avant de retourner à mon Thémistocle !

Bon, si vous croyez encore qu'il puisse sortir quelque chose de bien de ce qu'il est convenu d'appeler l'Europe, vous pouvez écouter aussi le sieur Bertoncini - comme on dit sur un autre plan : c'est un vrai remède à l'amour. Si vous n'avez plus d'illusions et que vous voulez vous éviter les coups de sang, vous baissez le sang, vous zappez ce sinistre porte-voix de la doxa libéralo-eurocratique et le propagande berlino-bruxelloise, et vous n'écoutez que Coralie et Angélique Kourounis qui donne une image réelle de ce que pensent les Grecs de cette escroquerie syriziste de la "sortie" de crise" par le "retour sur les marchés".

Et puis le même jour, parce que tout est lié, on apprend ceci : Yawohl Madame ! Natürlich Madame ! Et vous pourriez me foutre une autre beigne sur la joue gauche, madame ? Signé le gouvernement de la "gauche radicale" grecque