Le 8 août 1918, alors que les armées alliées sont sous pression depuis mars et la paix de Brest-Litovsk, signée par les bolcheviks, qui à permis au grand état-major allemand de concentrer ses troupes sur le front français, alors qu'il a fallu tenir sous les coups de boutoirs répétés de l'Empire allemand en attendant la montée en puissance de l'armée américaine, Foch, commandant en chef interallié depuis le 26 mars lance une attaque franco-britannique entre Amiens et Albert.

Ludendorff, adjoint du chef de l'état-Major Hindenburg, mais qui assure en réalité le commandement opérationnel, futur suppôt de toutes les extrême droites allemandes, y compris le NSDAP d'Hitler dont il sera député en 1924 et qui le soutient à l'élection présidentielle de 1925 avant qu'Hitler ne le marginalise, qualifiera le 8 août, dans ses mémoires, de "jour de deuil de l’armée allemande".

Et l'offensive lancée ce jour-là ne s'arrêtera plus avant la signature de l'armistice du 11 novembre.

Dans cette bataille d'Amiens, dernier tournant de la guerre, la Ire armée française, la IVe armée britannique (Anglais, Canadiens, Australiens), ainsi qu'une division américaine perdront près de 50 000 hommes.

Aujourd'hui, le prince héritier et la Premier ministre du Royaume-Uni étaient à Amiens pour célébrer cette bataille et ses combattants qui ont mis fin aux ambitions impérialistes du Reich allemand.

La France était représenté par... la ministre de la Défense. Encore heureux qu'elle était libre ! On a échappé à Benalla ou Schiappa !!!

Il est vrai que le Premier ministre était en randonnée et que ce qui nous tient lieu de président de la République avait piscine, récemment payée par le contribuable, et qu'il est très occupé à manigancer son prochain lamentable petit coup de com, un serrage de louche d'une quinzaine de figurants, baptisé "bain de foule" par des médias à côté desquels ceux de la Roumanie des Ceaucescu commencent à faire province et petit genre, ou un baiser donné à un gamin dans un mouvement absolument spontané que n'auraient renié ni Nicolae ni Elena, ces Etoiles polaires, Danubes de la pensée et Génies des Carpates que notre Jupiter est incontestablement en passe de surpasser dans l'amour délirant que lui porte son bon peuple.

"Non, mais vous ne croyez tout de même pas que je vais quitter ma piscine pour célébrer une bande de pouilleux qui se sont fait trouer la peau pour libérer le sol français et lancer le mouvement qui aboutirait à la défaite de mes patrons allemands !"