L'homme qu'on maltraite ici est Manolis Glézos : alors que les ancêtres de Mme Merkel et de M. Shauble se sont installés à Athènes le 27 avril 1941, Manolis Glézos et Lakis Sandas, 25 ans, escalade nuitamment l’Acropole le 30 mai et en arrachent la croix gammée qui, le lendemain matin, ne flotte plus sur la capitale.

Glézos sera condamné à mort à deux reprises, en 1948 puis en 1949, par le régime monarcho-fasciste à la botte des Anglo-Américains qui ont entrepris d'imposer, par la guerre civile, la loi des anciens collaborateurs à l'un des pays les plus résistants d'Europe. Sa condamnation retiendra notamment qu'il a « augmenté les difficultés du peuple grec » par son geste de 1941 et le général de Gaulle demandera alors personnellement sa grâce au pseudo-roi de Grèce.

Puis Glézos sera de nouveau envoyé en camp de concentration par la dictature américaine des Colonels en 1967.

Ce premier résistant d'Europe comme on l'a souvent qualifié, ce symbole vivant de la lutte contre le fascisme est de nouveau aujourd'hui en première ligne et de nouveau maltraité par les agents locaux du fascisme de la Merkel et des banquiers.