Les lecteurs de ce blog me reconnaîtront ce mérite : je n'ai cessé d'écrire que le retournement supposé d'alliance de la Turquie n'était qu'une foutaise.

Le sultan islamiste s'est pris une branlée méritée pour son expansionnisme en Syrie et se retourne maintenant vers les Européens pour les faire chanter - ça a si bien marché les dernières fois ! - et chougner à l'OTAN pour que les gens qu'il insulte à longueur de journée, qu'il méprise, qu'il ne cesse de provoquer lui viennent en aide, en déclenchant l'article 4 du pacte atlantique.



Et maintenant on fait quoi, avec ce brillant résultat de la diplomatie de nos nains, les Sarko, Hollande, Kouchner, Juppé, Fabius, Ayrault, Le Drian, pour qui la priorité était d'armer les terroristes, devenus depuis supplétifs de la Turquie islamiste et expansionniste, contre le vilain Assad soutenu par la méchante Russie?

Et maintenant on fait quoi, après que l'imbécile Merkel a créé l'appel d'air à migrants, puis arrosé des milliards du contribuable européen le gentil islamiste Erdogan pour qu'il puisse continuer à nous faire chanter ?

Rappelez-vous les chroniques du député européen LREM Guetta, avec sa clairvoyance habituelle, vous faisant rentrer dans la tête, sur la radio prétendument de service public, que l'AKP d'Erdogan n'est qu'un inoffensif équivalent de la démocratie chrétienne allemande, dont ledit Guetta n'est jamais fatigué de lécher les semelles.

Nous avons été bien peu à alerter, depuis des lustres, sur l'expansionnisme islamiste turc à Chypre, en Egee, dans les Balkans, en Syrie, en Libye, un expansionnisme dont l'arme migratoire est une des armes privilégiées.

Et maintenant on fait quoi ? On laisse Erdogan déverser ces "pauvres gens" sur les îles grecques pour déstabiliser un peu plus ce pays que la Germano-Europe écorche systématiquement depuis 10 ans ? On continue à écouter les idiots utiles de l'humanitaire, à obéir à leurs stupides injonctions prétendument morales, alors qu'ils sont les alliés objectifs de l'islamo-expansionnisme turc ? On accepte la mise en oeuvre de l'article 5 du pacte atlantique, alors qu'on a laissé entrer en Syrie la Turquie, pour qu'elle y occupe une partie du territoire d'un Etat souverain avec l'aide de terroristes islamistes ?

En attendant la réponse de l'OTAN, des "pauvres gens" - en jean très propres et baskets griffées tout juste sorties de leur boîte, avec des sacs à dos de marque très mode et des téléphones portables dernier cri, avec des masques même, pour se protéger du coronomachinchose dans cette Europe dégénérée qu'ils ùéprisent autant qu'Erdogan -, des supplétifs, volontaires ou non, de la politique expansionniste de la Turquie islamiste se pressent à la porte des bus Erdogan obligeamment mis à leur disposition pour les véhiculer jusqu'à la frontière grecque ou aux points d'embarquement.

Ils sont déjà mille sur la frontière de l'Evros.

Rappelons qu'à l'issue des guerres de 1912-1922, la Grèce a été obligée de rétrocéder, au traité de Lausanne, un triangle situé sur la rive grecque du fleuve Evros qui fait une barrière naturelle au passage entre Turquie et Grèce. Cette zone a toujours été considérée par l'Etat-major grec comme un talon d'Achille qui permet de lancer une offensive sur la frontière sans avoir à traverser le fleuve.

Alors les belles âmes et les no border de tout poil, prétendus humanitaires aux injonctions prétendument morales qui n'êtes que les idiots utiles et les auxiliaires, conscients ou non, de l'expansionnisme turco-islamiste, vous avez compris, cette fois, que ce mouvement migratoire est entièrement manipulé par un politique pervers dont vous faites le jeu ? Non, bien sûr, ces gens-là ne comprennent ni n'apprennent jamais rien !

NB les article 4 et 5 du traité de l'Atlantique nord. Article 4 Les parties se consulteront chaque fois que, de l'avis de l'une d'elles, l'intégrité territoriale, l'indépendance politique ou la sécurité de l'une des parties sera menacée.

Article 5 Les parties conviennent qu'une attaque armée contre l'une ou plusieurs d'entre elles survenant en Europe ou en Amérique du Nord sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties, et en conséquence elles conviennent que, si une telle attaque se produit, chacune d'elles, dans l'exercice du droit de légitime défense, individuelle ou collective, reconnu par l'article 51 de la Charte des Nations Unies, assistera la partie ou les parties ainsi attaquées en prenant aussitôt, individuellement et d'accord avec les autres parties, telle action qu'elle jugera nécessaire, y compris l'emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité dans la région de l'Atlantique Nord.

Toute attaque armée de cette nature et toute mesure prise en conséquence seront immédiatement portées à la connaissance du Conseil de Sécurité. Ces mesures prendront fin quand le Conseil de Sécurité aura pris les mesures nécessaires pour rétablir et maintenir la paix et la sécurité internationales.