A Lesbos et à Chios ont lieu en ce moment des manifestations de masse contre le débarquement de matériaux et de moyens techniques destinés à la construction de bâtiments à destination des migrants, et non des réfugiés, que la Turquie fait de nouveau déferler sur ces îles depuis des semaines.

Les habitants qui, depuis des années, subissent cette pression, migratoire qui n'a rien de spontanée et qui doit tout à la politique expansionniste d'Erdogan - auquel l'UE, sous injonction allemande, a filé des milliards -, ne la supportent plus et refusent la pérennisation et l'aggravation continues de la situation.

Manifestement, dans le silence des médias nationaux et internationaux, ces manifestations populaires font l'objet d'une répression d'une brutalité inédite avec un usage massif de gaz (largués par hélicoptères ? selon certains témoignages... à vérifier).

Une fois de plus, les politiques de "l'Europe c'est la paix", car c'est bien de politique européenne qu'il s'agit dans cette affaire migratoire (des scélérats accords de Dublin, de l'irresponsable politique allemande qui a consisté à faire payer le maître-chanteur turc par le contribuable européen, de l'inqualifiable politique européenne qui consiste à étrangler les Grecs d'une main, à payer les Turcs de l'autre, et à détourner la tête pour ne pas voir ce qui se passe ici), conduisent à une répression qui n'a plus rien à voir ni avec l'Etat de droit ni avec le maintien de l'Ordre.

L'Union européenne était une dictature molle, elle devient chaque jour davantage une dictature tout court.