Fabrizio Tribuzio-Bugatti a eu la mauvaise idée de m'interroger, pour le Cercle des patriotes disparus, sur l'Union européenne en général et sur l'état de la Grèce en particulier. Et comme je pense que le temps des politesses langagières est terminé, j'y suis allé franco ; et comme, pour mes étudiants retraités de Créteil, j'ai commencé l'année universitaire avec un cours intitulé "La Grèce va-t-elle mieux ?", j'avais sous le coude toute une série de chiffres assez parlants sur cette grande réussite de l'Europe de la paix et de la coopération, et qui serviront peut-être un jour à un chapitre supplémentaire du troisième tome de La Grèce et les Balkans du Ve siècle à nos jours je me suis dit que c'était l'occasion rêvée de faire un point d'étape dans l'interminable descente aux enfers de ce peuple et de ce pays qui me sont si chers.

Voici donc la première partie. C'est un peu long, bien sûr, mais vous savez que je ne sais pas faire court... et puis l'ampleur de la tragédie mérite bien d'aller un peu dans le détail !

La deuxième partie ne devrait pas tarder !