Un nouveau sondage montre la montée progressive de l'idée d'une sortie de l'euro en Grèce : 75,6 % des personnes interrogées répondent que la Grèce devrait rester à tout prix dans l'euro contre 22,8 % et 1,6 % qui ne se prononce pas.

Surtout, elle progresse chez les électeurs de Syriza qui sont 66,2 % à rester partisans d'un maintien, coûte que coûte, dans la monnaie unique, contre 31,4 % et 2,4 % sans opinion.

Si la possibilité d'une sortie de l'euro reste donc écartée en toute circonstance par l'électorat qui a voté pour la majorité sortante en janvier, elle fait son chemin chez ceux qui, ayant voté pour le changement, se rendent compte que la nature même de l'euro - dont découle le refus de négocier quoi que ce soit des autres membres de l'eurozone - rend impossible "l'autre politique" pour laquelle ils ont voté et impose la poursuite de l'austérité criminelle qu'ils subissent depuis cinq ans.