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Commentaires

1. Le jeudi 9 avril 2015 à 08:13, par Jean G

A feignant, feignasse et demi! Ainsi pasticherait-on l'Iliade - je pense à l'adresse de Nestor en 9, 53-64:
"Fils de Godin, tu l'emportes au combat médiatique comme au conseil stratégique. Romaric, entre tous les éco-journalistes de ton âge, tu es bien le meilleur.
Aussi nul ne blâmera tes écrits, parmi les Euroclastes que nous sommes, nul n'y contredira. Pour autant, tu n'as pas dit le fin mot de cette histoire euro-grecque, tant tu es jeune et pourrait être, pour moi, un fils né après tous les autres.
Si tu as dit des choses très sensées à tous nos Europhiles (car tu écris juste et en toute justice), eh bien! moi qui me vante d'être plus vieux que toi, je parlerai, je dirai tout et personne ne méprisera ma sentence, pas même les Eurocrates: il est sans phratrie et sans loi celui qui aime la guerre intestine, propre à glacer d'effroi."

Comme nous, Romaric veut croire que Tsipras connaît ses classiques.

2. Le samedi 11 avril 2015 à 01:30, par souria

La Grèce et la Russie mettent en place un partenariat stratégique

www.solidariteetprogres.o...

3. Le samedi 11 avril 2015 à 18:37, par Jean G

J'ai cru, cher Olivier, que la sentence de mon orateur sonore (le Nestor de l'Iliade) vous avait troublé l'humeur au point de devoir censurer! En vérité, elle était plus subtile qu'ambiguë, cette sentence finale...
Qui est donc en Europe 2015 "celui qui aime la guerre intestine"? L'Iliade l'aura montré: celui qui est "sans phratrie et sans loi" - mais encore?
Ici et maintenant, vouloir être "aphrètor", sans frère, sans ami clanique, c'est devoir se refuser à la "philia" des Eurocrates. De même, être "athemistos", sans loi ordinale ou constitutionnelle (Themis incarnant l'Ordre et non la Justice), c'est devoir se refuser aux fameux traités et autres memoranda.
Maintenant, qui porte ce "grand refus" de l'Euromafia et de l'Ordre néolibéral? On pense évidemment à Tsipras. Mais notre homme caresse encore l'Idée d'une Europe sociale - trop peut être pour aimer la "guerre intestine"... Pourtant, il sait bien ce que "stasis" veut dire: ce que nos Eurocrates lui font au mieux.
Tsipras n'a donc plus guère le choix: ou bien souffrir l'amitié des Euromafieux et de leur Ordre en s'alliant avec "Le Fleuve", ou bien fuir l'Euro pour devenir l'Ami du peuple et le promoteur d'un Ordre nouveau en Grèce. Mais s'il fuit avec l'aide des Brics, il pourrait bien par défaut détruire l'Euro...
Ce 24 avril, le "muthos" deviendra plus clair.

4. Le samedi 11 avril 2015 à 23:09, par Olivier Delorme

Je ne censure pas ! Juste, j'ai en ce moment une avalanche d'obligations familiales et professionnelles, plus la manif du 9, qui ont fait que je n'ai pas ouvert le serveur blog pendant quelque temps et que les messages étaient restés en attente de validation. On peut ne pas être d'accord sur tout, sans que je me transforme en Anastasie ! Et puis en l'occurrence, point de désaccord, vous m'avez fait sourire !!!

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