Soulagement.

Comme d'habitude, son discours de faux adieux a été lamentable. Ce sale type n'aura jamais été capable de s'élever au niveau de sa fonction. Comme d'habitude, il a été incapable de faire primer la réflexion sur le sentiment. Comme d'habitude, il est incapable de parler d'autre chose que de lui.

Mais nous en avons collectivement fini avec cet égotisme maladif et toxique.

Tout commence ; les difficultés sont devant nous ; mais enfin cette parenthèse nauséabonde est refermée. Il faudra faire en sorte qu'il ne soit pas, dans 5 ans, en position de "prendre sa revanche", car je ne crois pas un seul instant à un retrait, autre que tactique et provisoire.

Enfin, pendant que nous refermions cette parenthèse qui n'aurait jamais dû s'ouvrir, les Grecs disaient non à la politique imbécile et sans issue qui les saigne, la politique d'une Europe sans autre colonne vertébrale que le néolibéralisme mortifère et démocraticide, d'une Allemagne amnésique et bornée et d'un Sarkozy à la ramasse et à la remorque.

Rien est réglé ; tout reste à reconstruire ; mais les décisions souveraines du peuple grec et du peuple français marquent peut-être le début d'une nouvelle ère.

J'en suis persuadé : le cycle trentenaire de néolibéralisme est achevé. Les peuples doivent reconquérir leur souveraineté, commencer à reconstruire la démocratie. Le chemin sera long, mais la révolution citoyenne est en marche.

Place aux peuples !