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dimanche 27 mars 2016

Palmyre, Erdogan et Merkel, l'Europe sociale... et la Grèce bien sûr

Les Barbares seraient donc chassés de Palmyre.

Or ce sont les forces spéciales russes qui sont au sol, avec l'armée régulière syrienne, pour tailler des croupières à ceux qui se font exploser chez nous et qui nous mitraillent, ce sont les forces spéciales russes avec l'armée régulière syrienne qui sauvent ce qui reste de ce site magique.

Ce ne sont ni notre "allié" le sultan islamofasciste turc (sponsorisé par Merkel et l'UE pour boucler son opposition, massacrer les Kurdes, trafiquer le migrant et le pétrole de Daesh), ni nos "alliés" saoudiens légiondhonneurisés, ni nos propriétaires qataris (qui, les uns et les autres, pouponnaient Daesh il y a peu encore et qui continuent à le financer aujourd'hui par de plus discrètes fondations privées que par les canaux officiels qui servaient naguère), ni les Ricains qui ont foutu le bordel dont est né Daesh dans la région.

Tiens, à propos de la chancelière du Reich, ses bons sentiments, sa politique de gribouille, ses inconséquences et leurs conséquences dont nous n'avons pas fini de payer le prix, ses liaisons criminelles avec le sultan islamofasciste, Marianne.net publie un excellentissime article, signé Eric Conan, et dont je ne saurais trop recommander la lecture.

Et puis, juste pour le plaisir, je vous conseille aussi de regarder cette vidéo des Econoclastes, consacrée à l'escroquerie de l'Europe sociale.

Je remets ici le lien vers le site de financement participatif du projet de Panagiotis Grigoriou, l'auteur de l'indispensable blog greekcrisis.fr (lire le papier d'hier sur la fête nationale) : depuis l'an dernier, lui et sa compagne ont mis au point plusieurs tours de découverte ethnotouristique de la Grèce - Athènes, les Cyclades ; ils ont besoin de 25 000 euros pour professionnaliser cette activité qui est désormais (Chrys a été licenciée d'un boulot dans l'édition qui, comme de nombreux boulots dans la Grèce du Mémorandum Tsipras, n'était plus payé que tous les trois ou quatre mois...), leur seule perspective de s'en sortir. Panagiotis m'a écrit ce matin qu'ils en avaient, à ce jour, récolté 2000.

Enfin, j'ajoute encore que Panagiotis, Frédéric Farah, économiste qui sort ces jours-ci un livre intitulé Grèce, la grande Répression et moi-même, interviendront pour un dialogue avec le public, au Théâtre de La Commune d'Aubervilliers, le 2 avril prochain, après la représentation du spectacle de Bruno Meyssat autour de la "crise grecque", intitulé ''Kairos''.

Et pour terminer, vraiment, par un sourire... grinçant, ce petit dessin du génial Arkas, puisque nous changeons d'heure.

N'oubliez pas de retarder vos montres de 60 ans.

samedi 26 mars 2016

Modification dans l'indifférence générale des règles de l'élection présidentielle

Et pendant ce temps-là, le PS verrouille l'élection présidentielle afin de réserver le monopole de la parole aux candidats de partis dits de gouvernement qui ne représentent plus, ensemble, qu'une minorité du corps électoral (autour d'un tiers si je ne me trompe). C'est certainement en cantonnant le débat adémocratique entre les tenants de la politique européenne unique qu'on va régler le problème de la désaffection des électeurs pour une parodie de démocratie vidée de tout contenu !

En attendant, le terrorisme a bel et bien une utilité : c'est le parfait cache-sexe d'une avalanche de lois liberticides.

mercredi 23 mars 2016

Un Premier ministre en pleine confusion mentale

M. Valls nous assénait il y a peu, à propos de Daesh, qu'essayer de comprendre les raisons pour lesquelles il recrutait chez nous, c'était déjà excuser.

Bêtise crasse.

Hier, il a asséné sur le même ton sans réplique de coq de basse-cour, copie conforme de Sarkozy, qu'il fallait comprendre les raisons pour lesquelles Daesh recrutait chez nous.

Fort bien.

M. Valls a donc été entretemps touché par la grâce. On ne saurait que s'en féliciter. Même si l'on préférerait en général, que ce coq réfléchisse trente seconde avant de se dresser sur ces ergots et d'éructer n'importe quoi.

Hier, le même M. Valls, tout aussi péremptoire que lorsqu'il dit une chose et lorsque, un mois plus tard, il dit son contraire, a martelé que nous étions en guerre.

Mais comme la guerre répond à une définition précise, si l'on suit le coq de basse-cour qui se dresse sur ses ergots avant d'éructer au moins une énormité par semaine - et je suis clément -, Abdeslam et ses semblables ne sont donc pas des criminels relevant de la justice mais des prisonniers de guerre.Et, comme tels, puisque la France respecte en principe ses engagements internationaux, protégés par les conventions de Genève. Il ne peuvent donc être jugés...

Ce coq de basse-cour qui éructe une chose et son contraire et qui fait fonction de Premier ministre est en pleine confusion mentale. C'est grave dans les heures que nous vivons. Car comme disait Camus, "mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde".

vendredi 11 mars 2016

Teasing...

Comme on ne dit pas en français...

Heureux que mes interventions, au Mans, hier soir au café géo (sur les conflits gréco-turcs et l'absence totale de solidarité de l'UE à l'égard de la Grèce), et ce matin au 26e Carrefour de la pensée sur le thème "L'Union européenne et la fin de la démocratie : l'exemple de la Grèce", aient suscité autant de réactions positives dans le public, et de questions sur la situation grecque.

Heureux aussi d'avoir vu se matérialiser deux amis Facebook (même si le temps de l'échange fut trop bref).

Content enfin que, ce matin, mon choix de parler clair, sur la destruction systématique de la démocratie par l'Europe, ait un peu secoué à la tribune... Mais le temps des euphémismes et du robinet d'eau tiède est pour moi définitivement révolu.

Ce que je constate aussi, à chacune de mes interventions publiques depuis la capitulation Tsipras, c'est combien, dans le public, le discours gnangnan eurolâtre - c'est un beau projet qui a subi de regrettables dérives, c'est la paix, l'autre Europe, la réforme de l'Europe, la relance européenne... et autres foutaises - a pris un sérieux coup de vieux et un sacré coup dans l'aile. Manifestement, le référendum grec et la capitulation Tsipras ont produit, chez beaucoup, un effet de dévoilement salutaire de ce qu'est vraiment - et non en fantasme -, et depuis l'origine, le projet européen.

Tout ça pour vous dire que la vidéo devrait être en ligne dans les jours qui viennent...