OD

Marie-Antoinette : ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche.

L'inhumanité, l'autisme de classe et en dernier ressort la bêtise au point où vous la pratiquez sont confondants.

Quand donc vous rendrez-vous compte que vos politiques morbides et criminelles condamnent à la misère aussi bien les enfants du Niger que les Grecs que vous voulez ramener 50 ans en arrière !

Vous me dégoûtez parce que vous êtes le symbole répugnant d'une classe contre laquelle se lève aujourd'hui les peuples, de Québec à Madrid et d'Athènes à Paris.

Votre ancien patron parlait de racaille, mais la vraie racaille c'est vous qui en êtes le symbole.

Le ''Gauleiter'' européen en Grèce visé par les Amis de Loukanikos...

Loukanikos c'est le "chien libre" d'Athènes qui a participé au premier rang à toutes les manif contre les mémorandums imposés par le Reich, le défunt Sarkozy, les bandits Barroso et autres Draghi au service des banksters. Je n'ai jamais été pour la violence mais que ceux qui en usent aujourd'hui contre les peuples, ceux qui saignent le peuple grec, qui contraignent des enfants grecs à la faim et des retraités grecs au suicide, ceux qui ferment les hôpitaux et tuent technocratiquement, ceux qui réduisent la démocratie à des formes sans contenu provoquent contre eux ce genre de réaction me paraît inéluctable.

Sinon, nous avons un nouveau gouvernement. Pour l'heure, je trouve que notre nouveau président fait un sans faute. Sans vulgarité, sans tout hystériser, en réfléchissant, avec calme et détermination.

Ca nous change heureusement !

Et le premier gouvernement du quinquennat me semble fort heureusement composé. Du sang neuf ! enfin. Mon seul doute porte sur la Justice, je ne suis pas certain que le caractère explosif de la titulaire soit ce dont avait besoin une magistrature traumatisée par l'incompétence, l'arrogante imbécilité de Melle Dati, par la vindicte et le mépris de ce qui nous a servi de président de la République pendant cinq ans. Mais je ne demande qu'à avoir tort.

Reste que l'essentiel est ailleurs. Avec toutes les qualités et le meilleur gouvernement du monde, si M. Hollande ne pose pas les ruptures avec l'ordre néolibéral européen, il restera dans l'étau et se condamnera à l'échec.

Aujourd'hui, à l'Arc de Triomphe, NS s'est comporté pour le première fois en cinq ans en président de la République.

Il était temps !

Soulagement.

Comme d'habitude, son discours de faux adieux a été lamentable. Ce sale type n'aura jamais été capable de s'élever au niveau de sa fonction. Comme d'habitude, il a été incapable de faire primer la réflexion sur le sentiment. Comme d'habitude, il est incapable de parler d'autre chose que de lui.

Mais nous en avons collectivement fini avec cet égotisme maladif et toxique.

Tout commence ; les difficultés sont devant nous ; mais enfin cette parenthèse nauséabonde est refermée. Il faudra faire en sorte qu'il ne soit pas, dans 5 ans, en position de "prendre sa revanche", car je ne crois pas un seul instant à un retrait, autre que tactique et provisoire.

Enfin, pendant que nous refermions cette parenthèse qui n'aurait jamais dû s'ouvrir, les Grecs disaient non à la politique imbécile et sans issue qui les saigne, la politique d'une Europe sans autre colonne vertébrale que le néolibéralisme mortifère et démocraticide, d'une Allemagne amnésique et bornée et d'un Sarkozy à la ramasse et à la remorque.

Rien est réglé ; tout reste à reconstruire ; mais les décisions souveraines du peuple grec et du peuple français marquent peut-être le début d'une nouvelle ère.

J'en suis persuadé : le cycle trentenaire de néolibéralisme est achevé. Les peuples doivent reconquérir leur souveraineté, commencer à reconstruire la démocratie. Le chemin sera long, mais la révolution citoyenne est en marche.

Place aux peuples !

Jamais depuis que je vote, je n'ai eu ce sentiment de faire œuvre de salubrité publique... en participant à l'ablation d'une tumeur maligne qui ronge la France depuis 5 ans.

Ce soir, je ris !

Une parenthèse qui n'aurait jamais dû s'ouvrir se referme.

Une tache s'efface du drapeau tricolore.

L'espoir revient ; la haine recule.

Merci aux Français ! et bravo aux Grecs qui disent merde, ce jour, à la Merkel et à la Troïka.

Le peuple français et le peuple grec ont recommencé à écrire l'histoire. Que les autres peuples d'Europe se réveillent aussi !

Jamais depuis que je vote, je n'ai eu ce sentiment de faire œuvre de salubrité publique... en participant à l'ablation d'une tumeur maligne qui ronge la France depuis 5 ans.

Il n'est pas d'accord avec Hollande, mais Sarkozy bafoue des principes fondamentaux et il est impossible de ne pas choisir.

Bayrou sera dans l'opposition mais il vote Hollande. Impeccable comme raisonnement.

Je ne partage pas ses options mais cette position ferme mérite le respect.

Pour ma part, je pense que les vieilles recettes du PS ne sont pas à la hauteur ; pour répondre au défi auquel est confrontée la démocratie par 30 ans de néolibéralisme dont l'Union européenne a été le cheval de Troie, il faut des ruptures, pas des aménagements.

Mais j'aurai de nouveau le bulletin du Front de gauche pour dire cela aux législatives ; dimanche, ce sera donc Hollande, sans hésitation et sans état d'âme.

Le peuple français a fait une erreur, une faute, il y a cinq ans ; la République a vu se développer en son sein une tumeur - celle de la haine, du rejet de l'autre, celle de la désignation de bouc émissaire pour éviter de poser les vrais problèmes : le néolibéralisme, l'Europe telle qu'elle est devenue, l'euro imbécile et ravageur, le libre-échange généralisé, la dérégulation financière, le démantèlement de l'Etat social et des services publics, l'alignement sur les Etats-Unis, le retour dans l'OTAN, la vassalisation par l'Allemagne...

Il faut aujourd'hui réparer cette erreur, corriger cette faute, éradiquer cette tumeur.

Dimanche, donnons une large victoire à la France et à la République en donnant une large victoire à François Hollande ; infligeons une retentissante branlée à Sarkozy afin d'éliminer définitivement ce personnage malfaisant, délétère, mortifère de la vie politique française. Il ne nous a que trop nui. Et permettons du même coup à la justice de remplir sa mission !