Un des lecteurs réguliers de ce blog (merci à lui!) m'a écrit ce jourd'hui pour me demander si tout allait bien et me dire son inquiétude de mon silence.

Alors voilà, tout va aussi bien que possible. Pour moi. Parce que pour les Grecs (nonobstant le "ça va mieux", éhonté mensonge de l'a Propagandastaffel germano-européenne, alors que ça n'a jamais été aussi mal), pour la France...

Juste. Le coup de massue de la mise en liquidation de La Différence deux mois après la parution de Tigrane l'Arménien n'a pas fini de produire ses effets sur ma personne. Cette nouvelle m'a mis à terre. Il m'a fallu le temps de me relever. Septembre a été somptueux, à Nisyros, et j'ai refait là-bas, comme d'habitude, une partie de mes énergies. J'ai recouvré - comme mon Tigrane à Irémos - une part indispensable de sérénité pour me remettre au travail.

J'ai donc réussi à reprendre le fil de mon prochain roman, cassé par la sinistre nouvelle de la fin juin. Mais sans avoir assez de volonté pour me remettre à la discipline du blog. Alors je vous ai un peu laissé tomber : excusez-moi !

Et puis au retour, les urgences dérisoires ou pas de la vie quotidienne me sont retombées du le râble. Après deux lettres recommandées avec accusé de réception au liquidateur judiciaire de La Différence restées sans réponse, la troisième, menaçant de saisir un avocat, en a reçu une - lapidaire. Ni à l'exigence de la reconnaissance que je suis créancier privilégié, en vertu des dispositions du Code de la propriété intellectuelle que m'a communiquées le service juridique de la Société des Gens de Lettres (qu'il soit remercié ici publiquement de sa réactivité) et non chrirographaire comme me l'indiquait une première missive du liquidateur, ni à la demande d'état précis des ventes de mon bouquin, ni à la question du nombre d'exemplaires restant en stock, ni à mon opposition au départ de ce stock en solderie et donc à ma demande de précisions quant aux conditions de rachat par moi de ce stock (seule solution, me dit-on, pour éviter la solderie).

Non, le liquidateur ne se fend d'une réponse que pour refuser de me restituer mes droits - une liquidation, selon lui et contrairement à ce que me dit la SGDL, n'étant pas une raison suffisante à cette restitution. D'après lui, il me faut donc attendre la fin de ladite procédure de liquidation... Ce qui retarde d'autant, probablement pas avant l'automne 2018, la perspective d'une reparution en collection de poche de Tigrane.

Mais de cela, le liquidateur se fout, confirmant une fois de plus qu'en France les auteurs sont de la merde.

On me dit qu'il me faudrait saisir le juge qui a désigné le liquidateur. Mais tout cela me fait tellement ch...

Bref, toutes ces péripéties peu réjouissantes m'ont fait différer le moment de revenir à ce blog. Le courriel de Philippe, le lecteur cité plus haut, m'y rappelle. Je ne vous garantis rien, mais je vais essayer de ne plus vous abandonner trop longtemps.

Restent les nouvelles essentielles !

Comme celle de l'ex-prof qui nous gratifie de confidences aussi passionnantes qu'indispensables sur les caleçons qu'elle choisit pour son ex-élève élevé au sommet de l'Olympe...

Une question me brûle les lèvres : y'en a-t-il un avec le drapeau européen (honni de Mélenchon ; oui, Jean-Luc, bien sûr, mais le drapeau on s'en fout, ce qu'on espère t'entendre dire un jour, enfin clairement, c'est qu'il faut sortir, sans délai du bordel de l'UE et du piège de l'euro où crèvent les Grecs, les Italiens, les Espagnols, les Portugais, nous... de sortir, pas d'amuser la galerie avec des questions subalternes et vaguement dérisoires) et la couronne d'étoiles autour de la b... à Dudule ?


##balancetoncaleçon

Réveille-toi, tante Yvonne, ils sont devenus fous !

En attendant la commémoration de mai 68 (LUI qui nous conchie dès qu'il peut, de préférence depuis l'étranger ; LUI qui soumet ses discours à la chancelière du Reich avant de les prononcer ; LUI qui clouait au pilori, il y a peu, ces "fouteurs de bordel" qui refusent de perdre leur emploi et d'aller en quémander un, la joie au coeur et pleins de reconnaissance pour not'bon maître, à 140 km de chez eux) que suivra l'entrée des cendres de Cohn-Bendit au Panthéon dont l'éloge funèbre sera prononcé par Stéphane Bern, des trémolos malrussiens dans la voix : "Entre ici, Con-Bandit, avec derrière toi toutes les victimes de la sanglante dictature gaulliste..."

Non, je ne tiendrai pas quatre ans et demi à ce rythme-là...