Les Barbares seraient donc chassés de Palmyre.

Or ce sont les forces spéciales russes qui sont au sol, avec l'armée régulière syrienne, pour tailler des croupières à ceux qui se font exploser chez nous et qui nous mitraillent, ce sont les forces spéciales russes avec l'armée régulière syrienne qui sauvent ce qui reste de ce site magique.

Ce ne sont ni notre "allié" le sultan islamofasciste turc (sponsorisé par Merkel et l'UE pour boucler son opposition, massacrer les Kurdes, trafiquer le migrant et le pétrole de Daesh), ni nos "alliés" saoudiens légiondhonneurisés, ni nos propriétaires qataris (qui, les uns et les autres, pouponnaient Daesh il y a peu encore et qui continuent à le financer aujourd'hui par de plus discrètes fondations privées que par les canaux officiels qui servaient naguère), ni les Ricains qui ont foutu le bordel dont est né Daesh dans la région.

Tiens, à propos de la chancelière du Reich, ses bons sentiments, sa politique de gribouille, ses inconséquences et leurs conséquences dont nous n'avons pas fini de payer le prix, ses liaisons criminelles avec le sultan islamofasciste, Marianne.net publie un excellentissime article, signé Eric Conan, et dont je ne saurais trop recommander la lecture.

Et puis, juste pour le plaisir, je vous conseille aussi de regarder cette vidéo des Econoclastes, consacrée à l'escroquerie de l'Europe sociale.

Je remets ici le lien vers le site de financement participatif du projet de Panagiotis Grigoriou, l'auteur de l'indispensable blog greekcrisis.fr (lire le papier d'hier sur la fête nationale) : depuis l'an dernier, lui et sa compagne ont mis au point plusieurs tours de découverte ethnotouristique de la Grèce - Athènes, les Cyclades ; ils ont besoin de 25 000 euros pour professionnaliser cette activité qui est désormais (Chrys a été licenciée d'un boulot dans l'édition qui, comme de nombreux boulots dans la Grèce du Mémorandum Tsipras, n'était plus payé que tous les trois ou quatre mois...), leur seule perspective de s'en sortir. Panagiotis m'a écrit ce matin qu'ils en avaient, à ce jour, récolté 2000.

Enfin, j'ajoute encore que Panagiotis, Frédéric Farah, économiste qui sort ces jours-ci un livre intitulé Grèce, la grande Répression et moi-même, interviendront pour un dialogue avec le public, au Théâtre de La Commune d'Aubervilliers, le 2 avril prochain, après la représentation du spectacle de Bruno Meyssat autour de la "crise grecque", intitulé ''Kairos''.

Et pour terminer, vraiment, par un sourire... grinçant, ce petit dessin du génial Arkas, puisque nous changeons d'heure.

N'oubliez pas de retarder vos montres de 60 ans.