Comme on ne dit pas en français...

Heureux que mes interventions, au Mans, hier soir au café géo (sur les conflits gréco-turcs et l'absence totale de solidarité de l'UE à l'égard de la Grèce), et ce matin au 26e Carrefour de la pensée sur le thème "L'Union européenne et la fin de la démocratie : l'exemple de la Grèce", aient suscité autant de réactions positives dans le public, et de questions sur la situation grecque.

Heureux aussi d'avoir vu se matérialiser deux amis Facebook (même si le temps de l'échange fut trop bref).

Content enfin que, ce matin, mon choix de parler clair, sur la destruction systématique de la démocratie par l'Europe, ait un peu secoué à la tribune... Mais le temps des euphémismes et du robinet d'eau tiède est pour moi définitivement révolu.

Ce que je constate aussi, à chacune de mes interventions publiques depuis la capitulation Tsipras, c'est combien, dans le public, le discours gnangnan eurolâtre - c'est un beau projet qui a subi de regrettables dérives, c'est la paix, l'autre Europe, la réforme de l'Europe, la relance européenne... et autres foutaises - a pris un sérieux coup de vieux et un sacré coup dans l'aile. Manifestement, le référendum grec et la capitulation Tsipras ont produit, chez beaucoup, un effet de dévoilement salutaire de ce qu'est vraiment - et non en fantasme -, et depuis l'origine, le projet européen.

Tout ça pour vous dire que la vidéo devrait être en ligne dans les jours qui viennent...