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mercredi 7 décembre 2016

Racisme... ou l'excuse universelle

Metro La Fourche vers midi... Bondé...

Une dame noire dans la quarantaine reproche avec justesse, au bout du wagon, à un monsieur d'origine maghrébine (survet et bonnet), dans les 25-30, de monopoliser deux places assises, en plus de la sienne, pour des gamins à qui - s'ils étaient "élevés", je ne dis pas même "bien élevés" - ne devrait même pas venir à l'idée de s'asseoir alors que des adultes, en partie âgés, sont debout alentours.

Le type le prend très mal - phrasé caricatural -, il se met à gueuler que ses enfants ont aussi payé leur ticket et ont donc le même "droit" de s'asseoir que n'importe qui. La dame, à l'accent prononcé elle aussi, mais un autre, lui rétorque avec non moins de justesse que les transports en commun sont gratuits aujourd'hui et que ce n'est pas une question de droit, juste de politesse élémentaire.

Le type se met à vociférer. Des passagers lui demandent de se calmer, la dame lui demande de s'adresser à elle correctement et ajoute bravement qu'elle n'a pas peur, car il s'est levé et gesticule d'une manière qui peut sembler menaçante.

Enragé, beuglant, le goujat lui reproche... son accent. Elle réplique qu'elle parle le français plus correctement que lui (juste, de nouveau) et quatre langues en plus de son dialecte.

Et au moment où je descendais de la rame, le butor lâcha que tout cela, en réalité, c'était du... racisme !

Ca devrait me faire rire... eh bien non.

PS... comme j'ai publié ce même récit sur Facebook et qu'il a provoqué des réactions contrastées, je rajoute quelques précisions qui ne me semblaient pas utiles, mais qui paraissent l'être. Ce n'est évidemment pas l'appartenance de tel ou telle à quelque prétendue communauté que ce soit qui est visée par ce post. Encore moins - je pense que ceux qui me connaissent ne peuvent avoir aucun doute là-dessus - d'attribuer quelque qualité ou défaut que ce soit associé à une prétendue appartenance. C'est ici l'argument du prétendu racisme mis à toutes les sauces, et jusqu'aux plus absurdes, qui m'a sauté au visage. En même temps que, chez certains, la notion de "droit" étendue elle aussi jusqu'à l'absurde, justifiée par ce racisme fantasmé d'autrui et le statut de soi-disant victime par nature, donc justifiée partout et en toutes circonstances à prendre une "revanche", que supposerait ce fantasme.

vendredi 2 décembre 2016

Pas d'bol !

En fait, j'ai cru à moment qu'il allait se mettre à chialer (sur son sort, pas sur celui des victimes de sa politiques, les chômeurs, les travailleurs pauvres et en insécurité énergétique, les Grecs qu'il a "sauvés"...), comme Mogherini à Amman....

Et tout le monde de s'extasier sur la dignité d'une sortie. Nous ne devons pas avoir la même notion de la dignité... Sortie ratée comme le reste. Pas d'bol !

Naturellement les commentateurs des médias de révérence l'ont trouvé "bon"... comme on trouve toutes les qualités à un mort le lendemain de son décès. Je ne comprends pas ce que c'est d'être "bon", dans ces circonstances : une tentative désespérée de travestir la réalité qui l'empêche de se représenter. Un aveu obligé qu'il a tellement tout raté depuis cinq ans, tellement opiniâtrement construit les conditions de son échec qu'il n'y a plus la moindre échappatoire. Comment peut-on dire que c'est, d'une manière ou d'une autre, être "bon".

Moi je l'ai trouvé pathétique : éloge de l'Europe, condamnation de ceux qui sont pour le "repli", rien appris, rien compris. Une présidence dont il n'y a rien à sauver, un homme qui a réussi le tour de force d'abaisser encore la fonction après Sarko en blablatant à tous vents sur des chefs d'Etat et de gouvernement en fonction alors qu'il l'est lui-même et atteint ainsi gravement au crédit du pays...

5 ans de plus de perdus pour mon pays