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jeudi 27 septembre 2012

Protestations monstres en Grèce et au Portugal, grève générale en Grèce...

Il est inutile de parler de lutte contre le chômage ou "la crise", et il sera bientôt inutile de parler de démocratie si on ne modifie pas, au minimum, le fonctionnement de la BCE (rachat direct de la dette des Etats, fabrication de monnaie, dévaluation, inflation).

Mais le temps où ces mesures auraient peut-être suffi est sans doute déjà révolu : notre situation est exactement celle des pays du bloc-or après la crise de 1929 et cette zone a fini par éclater lorsqu'on a fini par se rendre compte qu'elle n'était plus tenable et ne faisait qu'aggraver, par sa rigidité, les effets de la crise déclenchée par le capitalisme américain dérégulé.

L'euro est une cocotte-minute sans soupape et le traité scélérat Merkel-Sarkhollande augmente le feu sous la cocotte-minute ; au lieu de remédier aux tares du traité de Maastricht, il les accuse.

Tout cela finira mal, très mal, si on ne sort pas au plus vite de cette logique explosive et mortifère.

mercredi 26 septembre 2012

Grève générale en Grèce

La politique sans issue imposée aux Grecs par Merkel et la Troïka, mise en oeuvre par la Nomenklatura corrompue qui l'a emporté aux dernières élections grâce à une campagne de trouille et après de scandaleuses ingérences allemandes est un cas d'école de stratégie du choc (il FAUT lire le livre publié sous ce titre par Naomi Klein) d'une brutalité inconnue dans un pays de l'UE.

La Grèce est le laboratoire néolibéral européen du démontage de l'Etat social qui nous guette tous - au nom de la défense de l'Europe - et que le traité scélérat Merkel-Sarkhollande rendra plus inévitable en imposant pour l'éternité des politiques récessionnistes qui ne font qu'aggraver les maux qu'elles prétendent soigner. Les mêmes qui ont amené Hitler au pouvoir en 1933 et font les choux gras de l'extrême droite grecque depuis deux ans.

Aujourd'hui nous sommes tous grecs et les Grecs, comme les Espagnols hier, ou les Portugais il y a peu, se battent pour Nous.

mardi 25 septembre 2012

Le début de la fin du gouvernement d'occupation en Grèce ?

Tsipras et Syriza étaient des dangers pour l'Europe. Au printemps, avec leur Delikatesse coutumière, Merkel et Schauble ne se sont pas privés de dire aux Grecs qu'ils n'avaient d'autre choix que de ramener la droite au pouvoir... sans quoi ils crèveraient la gueule ouverte. Ce qui, en outre, est déjà le cas de beaucoup. Bref, ça a fonctionné. De peu mais ça a fonctionné.

En revanche, la corruption des bons Européens de la droite et du Parti socialiste grecs, au garde-a-vous devant Merkel et ses sous-fifres de la Troïka, ne pose pas de problème à Merkel et Schauble. Et pour cause, depuis 30 ans, c'est l'industrie allemande qui en est un des principaux bénéficiaires... et un des principaux acteurs (Siemens, Krupp et consorts...)

En somme et comme ailleurs en Europe du sud-est, la droite allemande et l'Europe qui est à sa botte ne supportent pas l'Etat social mais font fort bon ménage avec les mafieux et le crime organisé.

La construction de logements a atteint un plus bas historique en août...

On se couche devant Merkel, on conduit la politique de récession qu'elle ordonne, on va l'inscrire dans le marbre d'une loi organique... et on s'étonne que la récession soit au rendez-vous.

Je m'étonne qu'on s'étonne.

lundi 24 septembre 2012

Bravo à Marie-Noëlle Lienemann... et aux Verts !

Il serait sain qu'il y ait suffisamment de gens fidèles aux engagements présidentiels d'Hollande de renégocier ce traité scélérat - et stupide - pour forcer Ayrault et Hollande qui se sont empressés de se coucher devant Merkel à avoir besoin de la droite pour faire passer la ratification.

Ainsi se révélerait clairement leur trahison de la démocratie ( comme ils ont trahi le peuple qui avait rejeté le traité constitutionnel en apportant leur appoint à la droite pour faire passer au Parlement son copier-coller).

Ainsi se révélerait leur stratégie : se faire élire à gauche pour conduire la politique de la droite allemande.

jeudi 20 septembre 2012

Le traité scélérat, Ayrault et moi

Le traité scélérat Merkozy devenu Merhollandozy n'a en rien été renégocié, contrairement aux engagements maintes fois répétés de Hollande.

Le soi-disant pacte de croissance n'est que du vent, un catalogue de trucs disparates qui étaient déjà dans les tuyaux et un attrape-couillons pour tous ceux qui veulent bien se laisser couillonner.

Hollande et Ayrault bafouent donc une fois de plus la démocratie... comme lorsqu'ils ont fait passer au congrès le copier-coller du précédent traité scélérat que le peuple avait rejeté par référendum.

Et ils se payent ma binette.

Je n'aime pas qu'on se paye ma binette.

lundi 17 septembre 2012

64% des Français voteraient Non à Maastricht...

Il est bien dommage qu'ils n'aient pas été aussi lucides 20 ans plus tôt !

Car c'est ce traité qui nous a menés là où nous en sommes.

Ce traité calamiteux a été l'un des traités les plus mal négociés (par Attali, Guigou et consort) de l'histoire diplomatique mondiale.

Il a rendu inévitables les politiques de rigueur qui, depuis 20 ans, condamnent l'Europe à une croissance molle, à la dette et aujourd'hui à la récession. Ce traité criminel a fait une monnaie unique ravageuse pour notre compétitivité sans prévoir les mécanismes de redistribution indispensables entre les régions riches qu'elle enrichit et les régions pauvres qu'elle appauvrit.

Ce traité scélérat qui a inscrit dans le bronze les principes du néolibéralisme et du libre-échange généralisé a fait des salaires et de la protection sociale la seule variable d'ajustement entre des pays qui avaient construit un Etat social - et se voient désormais sommés de le mettre à bas - et ceux qui pratiquent l'esclavage moderne.

Ce traité est la pire catastrophe en temps de paix qui soit advenue en Europe depuis les Accords de Munich. Plus vite on en sortira et plus vite nous retrouverons les voies de la civilisation.

La question est que les socialistes en peau de lapin libéral refusent toujours de reconnaître quelle responsabilité écrasante ils portent dans cette faute majeure et que le salut de l'Europe, le retour à la croissance, la reconstruction de l'Etat social et de la démocratie et, en dernier ressort, le maintien de la paix en Europe, exigent qu'on sorte rapidement et radicalement des cadres qu'il a créés et des logiques qui le sous-tendent. Mais au contraire, ils vont aujourd'hui imposer aux peuples un nouveau traité dicté par l'Allemagne et qui ne fait qu'aggraver tous les défauts et tous les processus mortifères de celui de Maastricht.