entre deux séjours laborieux sur mon volcan grec, entre deux krachs et deux hold-up dans la poche des peuples, entre deux assauts des banquiers véreux et agences de notation marron contre la démocratie, entre deux colères de la cheftaine du IVe Reich contre ces feignants de gens du sud...

Or donc, puisque les "marchés", cette entité immanente et transcende qui régit désormais nos existences sous l'égide de saint Ronald Reagan et sainte Margareth Thatcher, l'ont ordonné, hier Droopy, le sous-nain, a annoncé un plan de rigueur... bien décevant.

Alcool, tabac, sodas, piquer bcp de fric aux pauvres et très peu aux riches... ce gouvernement manque décidément d'imagination créatrice.

Pour ma part, je propose plutôt que de nourrir le Moloch nommé euro, qui nous condamne depuis 15 ans aux délocalisations, à la croissance molle ou à la récession et donc à la dette, avec le sang de ces salauds de pauvres

- la taxation des cons : il y a un gros gisement à l'UMP ;

- une taxe de 300% sur les Rolex et sur le dernier accessoire bing bling à la mode : les règles d'or ;

- une taxe de 500% sur les billets de train pour les JMJ (voir le premier item) ;

- l'achat obligatoire d'une affiche avec la photo de Nadine Morano ;

- une taxe sur ceux qui se marient pour la 3e fois avec une pute de luxe ;

- l'augmentation de 3000% des droits d'inscription à l'université pour les blondinets ignares qui ratent leur première année de droit 3 ans de suite ;

- l'augmentation de 100000% de la taxe foncière au Cap Nègre...

Si ça ne suffit pas, Droopy peut me téléphoner, j'ai d'autres idées !

En attendant, pour ceux que mes obsessions intéressent, je signale que, cet été, s'est manifesté un frémissement, y compris parmi les libéraux, contre cette plus grande imbécillité du dernier siècle et cette plus ravageuse connerie depuis les Accords de Munich que constituent le traité de Maastricht (merci à Mitterrand, Delors, Attali, Guigou et consort...) et l'euro. Ont ainsi été publiés, depuis un mois, des articles qui disent à peu près tout ce que je pense sur la question... et que je répète ici depuis la création de ce blog. :

- un Prix Nobel d'économie : "L'euro fait tomber l'Europe", paru en juillet dans Le Monde ;

- un chroniqueur du Journal des Finances : "L'Allemagne est marxiste, tendance Groucho"

- et un professeur honoraire à Paris II dont j'extraie ces trois citations... au hasard:

"Car l'euro, comme toute monnaie unique dans une zone économiquement non homogène, ruine progressivement les zones les plus faibles."

""Après le choix maastrichtien qui ne visait que la stabilité monétaire, et après bientôt dix ans d'une surévaluation dramatique de l'euro, les choix opérés cet été entérinent la poursuite d'une stagnation, voire, pire, d'une dépression. "

"La seule solution raisonnable consiste à démonter l'euro de manière organisée, aussi vite que possible, avant que tout ne saute. Il faut commencer par le dévaluer massivement, avant d'instaurer un retour ordonné à différentes monnaies nationales."

Je le dis et je le répète : si nos socialos ne comprennent pas cela très vite, ils se mettent dans la position d'être demain les collabos du totalitarisme financier qui a déjà en grande partie détruit nos démocraties, rôle qu'ont déjà endossé les très tristes sires que sont Papandréou en Grèce, Zappatero en Espagne et Socratès au Portugal.

Bon, là-dessus, je retourne travailler. bel fin d'été à tous !