pour comprendre l'affaire Jan Fabre. Le premier, de Jean-Marc Adolphe, retrace le scénario du film que, éberlués, nous avons vu se dérouler sous nos yeux : il entrouvre aussi la porte des coulisses, ce qui, une fois encore, pose la question de la vraie nature de Syriza... ou d'une partie au moins de son groupe dirigeant : "Professeur de philosophie à l’Ecole Polytechnique d’Athènes, co-fondateur du parti eurocommuniste Synaspismos, et l'un des concepteurs du « programme de Thessalonique », sur lequel Syriza a remporté les élections du 25 janvier 2015, mais décrit par certains comme « un stalinien pur et dur » (ce qui ne l’empêchait pas, dans un entretien publié en janvier 2016 France par Télérama, d’affirmer que « Syriza est obligé d’avoir un double visage, comme Janus. D’un côté, nous sommes la gauche radicale ; de l’autre côté, nous sommes obligés de mettre en application un programme à la base néolibérale »), Aristides Baltas ne connait effectivement rien à la création contemporaine. Plus intriguant encore : dans son entourage ministériel navigue un autre Janus, byzantin dans l’âme : Panagiotis Douros. Sans doute un personnage-clé de toute cette histoire. Directeur de cabinet du ministre grec de la Culture sous le gouvernement du Premier Ministre conservateur Antónis Samarás, il a curieusement conservé son poste sous le règne de Syriza, successivement avec Níkos Xydákis (en janvier 2015) et aujourd’hui avec Aristides Baltas."

Et encore vous n'avez rien lu... la suite de l'article est encore plus édifiante...

Le second de Mari-Mai Corbel en décrypte le sous-texte.