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mercredi 25 juillet 2018

Pour aider les Grecs : arrêter les mensonges et donner, si on peut

Hier je me suis fait insulter, sur Facebook, par un zigomard, doublé d'un paltoquet dont le "feedback" (dixit) était que l'Eurogermanie n'est pour rien dans cette catastrophe et que les seuls responsables sont les Grecs, feignants, corrompus... On connaît cette saloperie de chanson, on ne l'a que trop entendue depuis dix ans, mais manifestement elle continue à courir sur les lèvres, jusque sur celles des expatriés français dans ce pays que, au coeur de la catastrophe, ils ont encore le coeur de dénigrer et d'accabler.

La réalité c'est qu'en bientôt dix ans, sous le règne eurogermanique, tous les services publics grecs ont été saccagés, réduits à l'impuissance, que les matériels n'ont pas été renouvelés, que les effectifs des pompiers et de la protection civile ont fondu (4000 en moins, chiffre à vérifier : nous sommes un certain nombre à nous y employer), qu'on leur a refusé, malgré de nombreuses grèves, un statut permanent, qu'on a porté l'âge de leur retraite à 67 ans et diminué tout ensemble leur salaire (850 euros).

On atteint les 80 morts et on recherche encore des dizaines de disparus.

Au cas où vous souhaiteriez venir en aide aux victimes de cette tragédie, la mairie de Rafina (région la plus touchée pour l'instant, mais l'incendie de l'Ouest Attique inquiète beaucoup aussi), la Croix Rouge et Médecins du monde ont ouvert des comptes dédiés. Je vous en communique ci-après les références :

1) La mairie de Rafina-Pikermi :

TRAPEZA PIREOS - Banque du Pirée

ΙΒΑΝ: GR20 0172 1860 0051 8609 2291 418

2) Médecins du monde :

ETHNIKI TRAPEZA TIS ELLADOS - BANQUE NATIONALE DE GRECE

IBAN: GR27 0110 1410 0000 1412 9611 217

ALPHA BANK

IBAN: GR06 0140 1990 1990 0200 2002 401

ΤΡΑΠΕΖΑ ΠΕΙΡΑΙΩΣ - Banque du Pirée

IBAN: GR03 0172 0180 0050 1800 5706 640

3) Croix Rouge Grecque :

ΤΡΑΠΕΖΑ EUROBANK ΕΡΓΑΣΙΑΣ A.E. - TRAPEZA EUROBANK ERGASIAS A.E.

IBAN : GR6402602400000310201181388

mardi 24 juillet 2018

Nouvelle tragédie grecque

L'Attique brûle.

7 foyers allumés en même temps semble-t-il, dont certains dans des régions désertes où personne ne va

Puis un feu qui se propage grâce à un vent terriblement déchaîné: plusieurs centaines de maisons brûlées, et déjà au moins 70 morts : un désastre.

Tragédie absolue... une de plus qui s'abat sur mon pays de coeur, martyrisé depuis 2010 par l'Euro-Germanie...

Quels que soient les causes - criminelles d'après l'Exécutif, il reviendra à l'enquête de l'établir et si oui, criminalité économique, intérieure ou extérieure en vue de déstabiliser un peu plus un pouvoir à l'agonie ? - et les dysfonctionnements propres à la Grèce (permis de construire, constructions illégales, défaillances des services locaux), ce bilan tragique et qui ne cesse d'augmenter est bien sûr lié au milieu (un des incendies a gagné des zones d'habitat dispersé dans une immense pinède), à des conditions météo exceptionnelles (un vent d'une force inaccoutumée) ; il ne peut être pour autant découplé des politiques criminelles imposées à la Grèce par la Germano-Europe depuis 2010, qui ont écorché ce pays, qui l'ont affaibli à tous les points de vue, qui ont aggravé tous les dysfonctionnements auxquels elles prétendaient remédier (évidemment les coupes dans les salaires et les droits sociaux ne font que renforcer la petite corruption des "enveloppes" qui devient un revenu de complément nécessaire pour permettre aux fonctionnaires de survivre, comme elles diminuent l'efficacité de tous les agents publics, municipaux comme les autres, qui doivent occuper un ou deux autres emplois) et, comme il et qui ont touché, bien entendu, les pompiers comme les moyens matériels de lutte contre l'incendie.

Seule face aux spéculateurs qui ont mis la Grèce à genou en 2010, seule face aux provocations et violations de sa souveraineté par une Turquie (dont on sait aujourd'hui, par le témoignage de l'ancien Premier ministre Yilmaz, que ses services spéciaux furent à l'origine de vagues d'incendies dans les îles durant les années 1990...) financée par l'UE dans le même temps où celle-ci étrangle la Grèce, affaiblie par bientôt dix ans de politiques euro-germaniques criminelles dont les Nomenklaturas locales, y compris celle de gauche dite radicale, se sont faites les serviles relais, seule face au renvoi de 1500 migrants dont la si généreuse Merkel ne veut plus, la Grèce se trouve aujourd'hui confrontée à une tragédie d'ampleur exceptionnelle - une de plus .

mardi 17 juillet 2018

Grèce : la spoliation continue

Ceux qui suivent régulièrement ce blog savent qu'il y a longtemps déjà que j'écris que ce qui se passe en Grèce est une spoliation à une échelle à mon avis unique en temps de paix. J'ai parlé dès 2015, je crois, de la saison des vautorus et que nous en voyions les résultats dans notre île.

Cette fois, c'est Courrier international qui s'intéresse à ce processus, imposé par l'UE et servilement mis en oeuvre par le gouvernement Tsipras.

Ou comment le libéralisme, dans le cadre européen, géré par un gouvernement dit de gauche radicale, aboutit à l'abolition du droit de (petite) propriété, non par la socialisation, mais par la confiscation au profit essentiel de l'étranger... et des plus riches.