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A 98 ans, Manolis Glézos s'est éteint hier. De Gaulle l'avait qualifié de premier résistant d'Europe: c'est dire !

Arrêté, torturé par les Italiens puis les Allemands, il fut condamné à mort par les gouvernements de guerre civile pour avoir aggravé les souffrances du peuple grec en... arrachant, avec son compère Lakis Sandas, la croix gammée de l'Acropole peu après l'arrivée des Allemands à Athènes.

Bête noire des gouvernements de droite des années 50 et 60, élu député alors qu'il est encore en prison, redeporté par les Colonels, il s'éloigne de sa famille communiste, masse par le PASOK pour devenir l'un des fondateurs de la fédération de partis qui est à l'origine de Syriza.

Elu député européen Syriza en 2014, increvable militant, il se fait gazer, avec Theodorakis, dans les manifs contre les mémorandums. Il sera le premier à sonner l'alarme contre les trahisons de Syriza dès l'accord intérimaire avec les créanciers, avant de demander pardon aux Grecs pour avoir participé à l'accession au pouvoir de Syriza.

Ces dernières années, il se rendait seul à l'Ecole Polytechnique pour rendre hommage aux morts du soulèvement qui marqua le début de la fin de la dictature - il ne voulait plus être récupéré par personne.

Quelle vie que celle-là ! Et qui peut dire qu'il a été plus courageux, plus intraitable que cet homme-là !

Reposez en paix, Manolis ! Si quelqu'un le mérite, c'est bien vous qui ne vous êtes guère reposé parmi nous!

Merci à ''Valeurs actuelles'', dont je suis loin de partager toutes les valeurs, et à Solange Bied-Charreton qui dirige la rubrique "L'Incorrect", de m'avoir donné la liberté d'expliquer ce qui s'est passé à la frontière gréco-turque.

Je précise que si la presse de la gôôôôôôche bien-pensante le désire, je me ferai un immense plaisir d'expliquer la même chose à ses lecteurs...

Et j'ajoute que mon analyse a été confirmée par les services secrets... allemands, comme la presse allemande, relayée dans la presse grecque (mais pas française, comme c'est bizarre !), l'a indiqué cette semaine. Ce qui s'est passé sur la frontière gréco-turque a été manipulé par le régime turc, du début à la fin, le régime turc qui réprime aujourd'hui les médecins qui tentent de donner des indications sur la catastrophe sanitaire en cours que le régime dissimule.

Sinon, sur le front de l'épidémie, après un premier pic dimanche dernier et un autre avant-hier et hier autour de 100 nouveaux cas par jour (en partie dû au retour de Grecs de l'étranger), le nombre des nouveaux cas est redescendu à 56 aujourd'hui, le plus bas depuis un bon moment.

5 morts aujourd'hui pour un total de 43.

Le professeur Tsiodras, qui fait le point tout les soirs, a ainsi constaté que "là où les mesures sont mises en œuvre, elles fonctionnent. (...) Nous sommes actuellement dans la phase d'atténuation avec la réduction des contacts physiques dans le monde. "

Une armée qui a fini, la nuit dernière, de plier bagage : apparemment, l'armée turque a fini de rembarquer cette nuit ceux qu'elle avait lancé à l'assaut de la frontière grecque et foutu le feu au campement.

Et oui, face à un despote qui ne connaît de langage que la force, seule la force paye.

En attendant le prochain épisode, voici donc la deuxième partie de mon entretien sur cette question où les bons sentiments ne font que paver les enfers du lendemain.

J'ai aussi fait un entretien avec mes amis de Putsch Mediasur la situation en Grèce et les politiques de l'immonde Union européenne.

Au moins, si cette crise sanitaire permettait une prise de cionscience sur la véritable nature de cette construction malfaisante et monstrueuse, voire si elle la faisait en fin éclater, elle aurait quelque chose de bon !

Hier soir, le Premier ministre italien Conte a dénoncé l'égoïsme de certains pays (tiens, tiens, lesquels ???) et, d'accord avec le Premier ministre espagnol, a opposé son veto à la déclaration conclusive du sommet européen par visio-conférence. Il donne dix jours à l'UE pour trouver une solution, faute de quoi l'Italie comptera sur ses propres forces...

Les Boc... Nos amis allemands on laissé les Bataves monter au feu pour ne pas se prendre trop de prunes. C'est pratique d'avoir des larbins encore plus bêtes et bornés que soi !Prêts à tous les crimes pour un peu de fric.

En attendant, l'Europe, c'est donc plus que jamais la paix... des cimetières.

Pour la coopération, faudra encore attendre un peu (vous me direz qu'on attend maintenant depuis 70 ans!), le principe fondamental c'est toujours la concurrence libre et non faussée en matière d'ignominie.

Et ce matin, le Premier ministre portugais Antonio Costa qualifie la "mesquinerie récurrente" des Pays-Bas de "répugnante". Ambiance !

En réalité, les Boc..., nos amis allemands ont pillé l'Europe grâce à l'euro depuis 20 ans : elle est à genou ; il n'y a plus grand chose à en tirer, à en sucer, à en ronger pour les charognards. Et pour se remettre bien avec les Ricains, dans le nouveau cycle de renationalisation, il va falloir renoncer au dumping monétaire...

Merkel n'a plus de majorité, ses retraités n'accepteront pas plus les coronabonds que ce qu'aurait été une véritable aide à la Grèce et à l'Europe périphérique ruinés par l'euro il y a dix ans. L'euro vit peut-être - enfin ! - ses dernières semaines... On peut toujours rêver !

Les desservants du systèmes, eux, continuent leur train-train, la salop... la présidente de la Commission s'est ainsi payé un quasi orgasme, entre deux lavages de mains, principale contribution de l'UE à la lutte contre l'épidémie, en annonçant que la voie était désormais ouverte à l'intégration dans le Machin en voie d'implosion de deux Etats mafieux et gangrenés par l'islamisme : l'Albanie et la République dite de Macédoine du Nord.

En France, il faudra juger et punir avec la plus grande sévérité, tous ceux qui depuis 40 ans ont détruit l'hôpital public et on produit lois et décrets pour plier les impératifs de santé publique au règles de gestion d'une entreprise privée. C'est gens-là sont les plus grands criminels depuis ceux qui ont été jugés à Nuremberg. Mais il ne faudra surtout pas oublier les eurocrates, punir ceux qui ne méritent même plus le titre de Français et interdire tous les autres de séjour sur notre territoire.

Il faut d'abord venir à bout de cette épidémie. Ensuite il faudra épurer, sans faiblesse, tous les Collabos qui, sous prétexte d'Europe, ont détruit notre Etat, notre économie et notre système de santé.

Devant la fermeté du gouvernement grec (un drone turc abattu récemment qui violait l'espace aérien grec près de la frontière de l'Evros, le refoulement sans ménagement des petits soldats migratoires lancés à l'assaut de la frontière avec l'aide logistique de l'armée turque), et le refus de Johnson, Macron et Merkel de chanter, le sultan a semble-t-il commencé à rembarquer en bus ses troupes.

En Syrie, il semblerait que trois soldats turcs aient été tués par les supplétifs terroristes de l'armée turque qui refusent de respecter l'accord que le sultan a dû signer, après avoir été dûment humilié par Pourtine (attente dans l'antichambre comme un domestique, réception sous le portrait de Catherine la Grande qui arracha la Crimée aux Ottomans, poignée de main devant une pendule en bronze commémorant la victoire russe de 1877-78 lorsque les armées du tsar arrivèrent aux portes de Constantinople...), quant à la situation sanitaire intérieure, on peut se douter que, nonobstant la propagande du régime les cas de coronavirus y sont - au contact du foyer iranien - infiniment plus nombreux que les quelques centaines reconnues par le régime.

On peut donc espérer une désescalade...

En attendant, je vous propose le décryptage de la situation que j'ai fait pour le Cercle Aristote en répondant aux questions de Pierre-Yves Rougeyron. Merci à lui !

Revenu à Paris il y une grosse semaine, je n'ai guère de temps pour nourrir ce blog alors que l'histoire galope.

Pour ceux qui voudraient en connaître davantage sur ma position à l'égard de la tentative d'invasion migratoire manipulée de longue main par l'islamo-fasciste Erdogan, avec la complicité consciente ou non de prétendues organisations humanitaires qui, dans cette affaire, jouent les idiots utiles ou les collaborateurs du despote islamiste et de son projet expansionniste, vous pourrez regarder mes interventions au journal de la chaîne RT, mercredi dernier, en compagnie de l'ancien ambassadeur tunisien Mezri Haddad et mon entretien avec Nicolas Vidal pour le magazine Internet Putsch.

Avant de revenir en France, je m'étais également entretenu au téléphone sur les questions politiques, économiques et sociales - ainsi que sur l'état de la Grèce - avec la jeune chaîne Youtube Punch...

Ajoutons que la plupart des images que les pseudo-humanitaires font tourner pour justifier leur politique de collaboration avec l'islamiste Erdogan, sont des montages ou des mises en scène que la presse grecque - même la plus conventionnelle - démonte ces jours-ci mais qu'on continue à présenter ici, comme on le fit des montage de Timisoara ou de Raçak (ce dernier ayant servi à justifier la guerre illégale de l'OTAN contre la Serbie).

La Grèce suspend le droit d'asile pour un mois : bravo !

Plus un seul migrant, aujourd'hui, ne doit plus pouvoir prendre pied dans ce pays. Qui qu'ils soient, et pour quelque raison que ce soit, ils sont les instruments de la politique expansionniste de la Turquie islamiste.

D'ailleurs, dans cette affaire, la Grèce a déjà fait beaucoup plus que sa part, et les pays qui condamneront moralement, n'ont qu'à envoyer des charters en Turquie pour en ramener ces "pauvres gens" chez eux. Mme Merkel, par exemple, qui subventionne les gardes-côtes turcs qui escortent les passeurs payés 2000 euros le voyage par le gouvernement islamiste turc. Je suis sûr que l'opinion allemande accueillerait très chaleureusement pareille politique !

La Grèce a tous les droits aujourd'hui de défendre l'intégrité de son territoire : à situation exceptionnelle, moyens d'exception.

Et il faut que cesse ce bal des faux-culs européens, où on assure la Grèce de sa solidarité tout en finançant son ennemi.

Apparemment, sur place, l'armée est très combative et des volontaires arrivent de Crète pour l'appuyer.

Donc, le sultan a lancé ses hordes contre la Grèce.

Migrants - pas réfugiés !!! - sont avertis par SMS, conduits en bus jusqu'aux frontières grecque et bulgare, escortés par les gardes-côtes turcs vers les îles grecques. La télévision turque internationale donne en arabe des cartes des points d'embarquement et de passage avec les routes à suivre jusqu'à Paris ou d'autres lieux de destination en Europe occidentale. Pour le reste, il faut impérativement lire le dernier papier de Panagiotis Grigoriou (et l'aider financièrement si vous le pouvez, c'est grâce à nos aides qu'il tient et peut continuer à nous informer).

Ca crie Allah o Akbar à la frontière ! ça caillasse les gardes-frontières grecs qui ont bouclé la frontière terrestre. Ca jette sur les Grecs des cartouches lacrymogènes obligeamment fournies par l'armée turque.

Alors, cette fois, on va arrêter de nous la jouer humanitaire, gagngnan, pleureuses professionnelles, et petits enfants seulement destinés à émouvoir le populo. Parce que ceux qui arrivent sont des hommes, jeunes, qui ne respirent nullement la pauvreté et qui suent la haine !

A Paris depuis hier soir, et la seule chose que je vois, c'est un type, à Lesbos, qui parle des "Milices d'Aube dorée" qui empêchent les "pauvres réfugiés" de débarquer avec la "passivité des autorités" ! Mais qui sont ces trous du cul de salopards de journaleux qui ne savent faire que de la désinformation au profit de l'islamisme turc !!!

Collabos, vous n'avez vraiment plus rien à envier à La Gerbe ou Je suis partout !

Quant au gouvernement français !!!

Le Drian assure la Turquie de sa solidarité en Syrie... où elle a recyclé les reste de Daesh et emploie comme supplétifs toutes les variétés de terroristes islamistes.

Parce que Turcs et terroristes se prennent quelques bombes russes bien méritées, Erdogan le despote islamiste véhicule ses hordes de migrants - pas de réfugiés !!! - et les lâche sur la Grèce. La France assure la Grèce de sa solidarité.

A ce point, le "en même temps" est-il de la schizophrénie ? de l'mbécillité profonde ? du cynisme à deux balles ? En tout cas, ce gouvernement n'est bien capable que d'immondes et monstrueuses saloperies ! A l'intérieur comme à l'extérieur.